Maignelay-Montigny

commune française du département de l'Oise

Maignelay-Montigny est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Maignelay-Montigny
Maignelay-Montigny
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Plateau Picard
Maire
Mandat
Denis Flour
2020-2026
Code postal 60420
Code commune 60374
Démographie
Gentilé Maignemontois, Maignemontoises
Population
municipale
2 555 hab. (2021 en évolution de −5,48 % par rapport à 2015)
Densité 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 33′ 11″ nord, 2° 31′ 16″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 130 m
Superficie 18,79 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Maignelay-Montigny
(ville isolée)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Maignelay-Montigny
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Maignelay-Montigny
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Maignelay-Montigny
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Maignelay-Montigny
Liens
Site web https://www.maignelay-montigny.fr/

Géographie

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Localisation

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Maignelay-Montigny (Oise) vue depuis la D938.

Maignelay-Montigny est un bourg du Plateau Picard située dans le Beauvaisis, au nord du département de l'Oise, à mi-chemin de Beauvais et de Compiègne.

La commune est la ville-centre de son unité urbaine et se trouve dans la zone d'emploi de Creil ainsi que dans le bassin de vie de Saint-Just-en-Chaussée[I 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Brunvillers-la-Motte, Coivrel, Crèvecœur-le-Petit, Ferrières, Godenvillers, Plainval, Ravenel, Sains-Morainvillers et Saint-Martin-aux-Bois.

Géologie et relief

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La commune s'étend sur une large plaine à vocation agricole parsemée de nombreux bois. Ce territoire dans l'ensemble assez plat, parcouru par quelques vallons ou anciennes vallées sèches, a une altitude moyenne pas très élevée (de 119 mètres, au-dessus du niveau de la mer à l'église Sainte-Marie-Madeleine à 105 mètres à l'église Saint-Martin de Montigny).

En 1839, Louis Graves indiquait que Maignelay était un « bourg [...] situé dans la région moyenne du canton, et dans le voisinage de sa limite orientale ; sen territoire constitue une large plaine entre les versans qui se rendent vers le département de la Somme, et ceux qui tendent au midi vers le bassin de l'Oise. Son périmètre affecte une figure ovate irrégulière dont le grand diamètre est dirigé du nord au midi, Il n'y a ni ruisseau ni source dans l'étendue du pays[1] », et, pour Montigny, son « territoire constitue une plaine traversée par un ravin dont les nombreuses ramifications vers le sud-ouest et le nord-est impriment au pays un aspect tourmenté. Il est dépourvu d'eau courante[1] »

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Maignelay-Montigny[Note 2].

La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie.

Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

La commune de Maignelay-Montigny, dépourvue de rivières, possède toutefois la curieuse particularité d'être située sur la ligne de partage des eaux, entre le bassin de l'Oise et celui de la Somme. De sorte que si le territoire (y compris l'ensemble du canton) est pauvre en eaux superficielles, il n'en est pas de même pour les eaux souterraines, abondantes, qui se trouvent souvent à une grande profondeur. D'où l'existence à Maignelay-Montigny de deux stations de pompage importantes, celle du Bois des Planiques et celle du Pont Maillet pour l'alimentation en eau potable[réf. nécessaire].

Ce problème d'alimentation en eau se pose de manière assez semblable dans les autres communes du canton de Maignelay et, en partie, sur l'ensemble du Plateau Picard. Les puits d'alimentation des communes doivent en moyenne être forés jusqu'à 40 mètres de profondeur[2] pour pouvoir trouver de l'eau potable. Par le passé, il a parfois fallu descendre jusqu'à 300 mètres, à Méry-la-Bataille et à Welles-Pérennes[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records GODENVILLERS (60) - alt : 92m, lat : 49°35'10"N, lon : 2°33'15"E
Records établis sur la période du 01-11-1937 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1 2,6 4,3 7,7 10,6 12,5 12,4 9,8 7,3 4 1,7 6,3
Température moyenne (°C) 3,9 4,5 7,4 10,2 13,7 16,8 19 18,9 15,6 11,7 7,3 4,4 11,1
Température maximale moyenne (°C) 6,6 8 12,2 16,2 19,8 22,9 25,4 25,5 21,5 16,1 10,5 7 16
Record de froid (°C)
date du record
−21,5
17.01.1985
−13,1
18.02.1969
−11
08.03.1971
−4,5
07.04.13
−2
03.05.1967
−0,5
01.06.1975
3,3
05.07.1964
2
28.08.1974
−2
25.09.1972
−5
29.10.03
−9,5
23.11.1998
−15
31.12.1970
−21,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
09.01.15
19,9
27.02.19
26,5
31.03.21
29
20.04.18
32
28.05.17
37,6
27.06.11
43
25.07.19
40,4
06.08.03
36,5
15.09.20
30
01.10.11
21,4
01.11.14
16,5
17.12.15
43
2019
Précipitations (mm) 59 49,5 49,3 45,9 61,3 59,9 60,5 64 50,2 63,2 60,4 78,7 701,9
Source : « Fiche 60276001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Maignelay-Montigny est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].

Elle appartient à l'unité urbaine de Maignelay-Montigny[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[I 1].

La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,6 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,8 %), forêts (10,7 %), zones urbanisées (10,5 %)[14].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 1 153, alors qu'il était de 1 163 en 2016 et de 1 105 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 93,1 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 19 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Maignelay-Montigny en 2021 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) par rapport au département (2,4 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Maignelay-Montigny en 2021.
Typologie Maignelay-Montigny[I 3] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 93,1 90,5 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 5,9 7 8,1

Voies de communication et transports

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Maignelay-Montigny disposait autrefois d'une gare située sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai. Depuis la fermeture de la ligne, la desserte est assurée par de la commune est effectuée par des autocars.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 684, 685, 6304, 6309 et 6328 du réseau interurbain de l'Oise[15].

Energie

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La commune dispose d'un réseau de distribution du gaz naurel transporfté par GRDF depuis 1994[16].

Toponymie

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Maignelay-Montigny est une commune créée en 1971 par la fusion de Maignelay et de Montigny[17].

Histoire

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Maignelay

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Moyen Âge

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Maignelay, à l'origine petite localité de quelques dizaines de foyers seulement, était surtout connue comme « place fortifiée », dès le XIIe siècle. C'est la famille « Tristan » (dite de Maignelay) qui occupa le château fort et qui contrôla la plupart des villages et terres de la région pendant environ trois cents ans.

Connu depuis le Moyen Âge, l'ancien village de Maignelay, avec alors seulement dix feux recensés au XVe siècle, c'est-à-dire dix maisons réunissant environ une trentaine d'habitants, dépendait entièrement de la position dominante des seigneurs du lieu et de leur puissant château-forteresse, maintenant fort dégradé... tandis que la commune de Montigny, plus importante avec ses 160 feux situés sur une ancienne voie romaine, avec une population d'environ 5 à 600 habitants, était déjà un gros village organisé en Commune dès 1155.

Temps modernes

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La seigneurie de Maignelay est érigée en 1565 par le roi Charles IX en marquisat au bénéfice de Charles de Hallwin (Charles d'Halluin), partisan du prince de Condé, l'un des chefs huguenots, et qui se soumis au roi en 1562 et se mis au service des rois Charles IX et Henri III et devint gouverneur de Metz en 1573. En 1587, cette terre devient le duché-pairie d'Hallwin. Après l'extinction de ce duché-pairie, Louis XV accorde au duc Louis Alexandre de La Rochefoucauld de nouvelles lettres-patentes érigeant le marquisat de Maignelay en duché [1].

À partir du XVIIIe siècle, l'ancien village de Maignelay va commencer à se spécialiser et deviendra un centre commercial d'importance pour l'ensemble de sa région, avec ses « deux marchés par semaine, où l'on vendait beaucoup de légumes, de grains, de toile, dont une partie destinée à la fabrique de grosse toile de Brunvillers... Il existait aussi deux grandes foires annuelles, les 1er mai et 1er octobre, où l'on pouvait vendre de 7 à 8 000 moutons[18] ».

Époque contemporaine

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En 1839 se trouvaient à Maignelay une briqueterie et un moulin à vent. Une partie de la population fabriquait des cordes de tille et de chanvre, fabriquait de la taillanderie ou cousait des gants[1].

Montigny

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Moyen Âge

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Montigny, village plus important de quelques centaines de foyers, bénéficiait d'une charte « communale » octroyée en 1155 par Louis VII le Jeune[19],[1].

« Une ancienne tente de Paris en Picardie passait autrefois par Ravenel, Montigny, Ferrières, etc. ; les troupes avaient séjour ce bourg[1] ».

La seigneurie est réunie à celle de Maignelay vers 1347 par le mariage d'Isabeau de Wace, dame de Montigny, avec Jean Tristan, échanson de France<[1].

Temps modernes

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En dehors de l'agriculture qui était aussi son activité dominante, il sera longtemps réputé également pour l'existence de nombreuses carrières (une trentaine souvent creusées dans les cours ou les jardins des maisons individuelles) d'où l'on extrayait de la pierre de taille... Montigny a été longtemps renommé pour l'habileté de ses maçons qui bâtirent les deux églises de la commune actuelle et un certain nombre d'autres édifices religieux des environs. Enfin pendant longtemps on y fabriqua aussi, à domicile, beaucoup de gants et de bas.

Époque contemporaine

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En 1839, on compte à Montigny des carrières et cinq moulins à vent. Les habitants sont agriculteurs, maçons, charpentiers ou vivent de la couture des gants[1].

Depuis la fusion

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Les communes de Maignelay et de Montigny, instituées sous la Révolution française, sous l'impulsion de Marcel Ville, le directeur d'école et secrétaire de mairie à Montigny, ont choisies de fusionner en 1971 après un référendum, formant celle de Montigny-Maignelay[20].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune est constituée des deux anciennes communes de Maignelay et de Montigny qui ont fusionné en 1971[17], lors de la promulgation des lois sur les regroupements de communes. Ainsi la nouvelle commune regroupée de Maignelay-Montigny a-t-elle la particularité de posséder deux églises, deux châteaux d'eau… mais désormais une seule mairie construite en 1980 à la jonction des deux anciens territoires[20].

Rattachements administratifs

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Maignelay-Montigny (et, avant 1971, Montigny et Maignelay) se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise[I 1].

Maignelay puis Maignelay-Montigny a été le chef-lieu du canton de Maignelay-Montigny depuis 1793[17].

Montigny faisait partie du canton de Maignelay, sauf de 1793 à 1801 et de 1802 à 1819, où elle était rattachée au canton de Saint-Just-en-Chaussée[21].

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton, en tant que circonscription administrative territoriale, a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

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Maignelay-Montigny est membre (et le siège initial) de la communauté de communes du Plateau Picard[I 1] (CCPP),, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

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Liste des maires successifs de Maignelay
avant la fusion des communes de Maignelay et de Montigny en 1971[22]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1789 1792 Antoine Marminia[Note 4]   Volontaire de l'An II
Officier des armées de la République et de l'Empire
Chevalier de la Légion d'honneur
1792 1795 Antoine Duflos    
juin 1795   Charles Pascal Poullain    
1796 1798 Antoine Charlemagne Vimeux    
1798 1800 Nicolas Joseph Chevallier    
avril 1800 septembre 1800 Adrien Detargny    
septembre 1800 octobre 1803 Jean-Charles Gravet    
1803 mai 1808 François Caullier    
mai 1808 avril 1813 Charles Isidore Cuiret    
avril 1813 mars 1826 Nicolas Germain Caullier    
mars 1826 octobre 1830 Charles Isidore Cuiret    
octobre 1830 novembre 1838 Nicolas Germain Caullier    
novembre 1838 août 1843 Charles Isidore Cuiret    
août 1843 juillet 1852 Xavier, Joseph Cugniere    
juillet 1852 mai 1868 Rémy Fournier   Notaire
Conseiller général de Maignelay (1863 → 1868)
mai 1868 mai 1871 Charles François Auguste Dumont    
mai 1871 février 1875 Joseph Amédée Lecomte    
février 1875 mars 1877 Adolphe, Narcisse Tenain    
mars 1877 mai 1884 Louis Félix Alfred Dhomme    
mai 1884 août 1888 Charles, Augustin Hourde    
août 1888 mai 1892 Jules Octave Floreska Debaye    
mai 1892 décembre 1894 Armand Rendu[24],[25] Radical
socialiste
Propriétaire, archiviste de l'Oise et de la Somme
Député de l'Oise (1898 → 1902)
Conseiller général de Maignelay (1892 → 1903)
janvier 1895 mai 1896 Eugène Bare    
mai 1896 mai 1900 Marie Jean-Baptiste Évariste Debray    
mai 1900 mai 1904 Jean-Baptiste Alix Bouchinet    
mai 1904 mai 1912 Camille Marie Désiré Douvry    
mai 1912 mars 1916 Rémy Rendu[25]   Notaire, fils d'Armand Rendu
Suspendu par le préfet en 1916
1916 1918 Jean-Baptiste Alix Bouchinet    
1918 1919 Casimir Toulle    
1919 1929 Anatole Lesbroussart    
mai 1929 juin 1929 Julien Danvin    
1929 1935 Henri Hallot    
1935 1959 Estève Ricart    
1959 1962 Charles Hainsselin    
1962 1971 Louis Debove SE Entrepreneur
Conseiller général de Maignelay (1963 → 1964)
Liste des maires successifs de Montigny
avant la fusion des communes de Maignelay et de Montigny en 1971[22]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1790 1799 Antoine Wattelier    
1899 1803 Jean-Baptiste Prévost    
1803 1808 Antoine Wattellier    
1808 1811 André Henry Demouy    
1811 octobre 1815 Norbert Cavillon    
novembre 1815 mai 1845 Antoine Augustin Boucher    
mai 1845 octobre 1846 Marc Honoré Bullard    
octobre 1846 septembre 1848 Édouard Boucher    
octobre 1848 août 1860 François Casimir Prevost    
août 1860 janvier 1863 Henri, Pierre Demouy    
janvier 1863 1874 Henri Jean Auguste Charmet    
1874 1896 Éléonor, Léon dit
Léon Marie Duquesnel
  Avocat
Conseiller d'arrondissement
Vice-président de la société d'agriculture de Clermont[25]
mai 1896 1912 Paul Duquesnel[26],[25] Républicain
progressiste
Fils de Léon Duquesnel
Avocat, magistrat
Conseiller d'arrondissement
Conseiller général de Maignelay (1903 → 1910)
Député de l'Oise (1902 → 1906)
1912 1919 Edmond Leverbe    
1919 1933 Paul Marie Duquesnel    
1933 1935 Alfred Armand Loisel    
1935 1942 Louis Adolphe Célestin Ganiage    
1942 1945 Marcel Jules Auguste Wattellier    
1945 1953 Louis Charles Henry    
Les données manquantes sont à compléter.
1964 1971 Fernand Albert Léon Carre    
Liste des maires successifs de Maignelay-Montigny
depuis la fusion des communes de Maignelay et de Montigny en 1971[22]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 1985 Marcel Ville PSU
puis PS
Directeur d'école
Conseiller général de Maignelay-Montigny (1964 → 1985)
Président du conseil général de l'Oise (1979 → 1985)
décembre 1985 1988 Jocelyne Ribar PS Infirmière
octobre 1988 1989 Michel Bourgeois[27]   Docteur en sciences humaines
Administrateur général des Nations unies
Président de la Société historique (1990 → 2016)
mars 1989 2001[28] Jacqueline Girardeau PS Cadre administratif des affaires sociales
mars 2001[29] En cours
(au 28 juin 2023[30])
Denis Flour PS[31]
puis LREM[32],[33]
Instituteur
Vice-président de la CC du Plateau Picard (2014 → )
Chevalier dans l'Ordre national du mérite[34]
Réélu pour le mandat 2020-2026[35],[36],[37]

Équipements et services publics

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Enseignement

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En 2020, la commune dispose de

  • l'Ecole maternelle Charlotte-Dussarps et les écoles primaires Gabriel-Bourgeois et Albert-Camus[38] et un pôle petite enfance avec son multi-accueil
  • Le collège Madeleine-et-Georges-Blin, situé près de la mairie[39] et qui accueille environ 350 élèves en 2024[40],[Note 5].

Équipements culturels

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La bibliothèque-médiathèque Adélaïde de la Rochefoucauld se trouve dans des locaux construits par cette bienfaitrice de la commune[42],[43].

Santé et solidarité

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La Mission locale du Grand Plateau Picard assure une permanence en mairie. Elle aide les jeunes sortis du système scolaire à trouver du travail[44].

La résidence autinomie destinée à des personnes âgées valides, gérée par l'association La Compassion, a fermé en 2023 faute de résidents[45]. Le Conseil départemental de l'Oise envisage en 2024 d'y installer un foyer pour mineurs isolés, suscitant l'opposition de la municipalité, qui préfèrerait que le bâtiment soit transformé en immeuble de logements[46].

Justice, sécurité, secours et défense

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Une brigade de gendarmerie qui rayonne sur 35 communes est implantée à Maignelay-Montigny[47], et la commune dispose d'un policier municipal[48].

La mairie a mis en place un dispositif de vidéosurveillance en 2019/2020[49]

La commune accueille une balise de navigation aérienne identifiée sous le code MTD (pour Montdidier).

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Maignemontois et les Maignemontoises

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].

En 2021, la commune comptait 2 555 habitants[Note 6], en évolution de −5,48 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
762819859829775809747757755
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
718761719723764779747708701
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
729690685698640628616684604
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6346401 7002 0182 2732 4892 4642 6952 699
2021 - - - - - - - -
2 555--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 285 hommes pour 1 400 femmes, soit un taux de 52,14 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,6 
4,8 
75-89 ans
6,9 
14,5 
60-74 ans
13,8 
23,4 
45-59 ans
20,8 
18,9 
30-44 ans
20,2 
17,4 
15-29 ans
17,9 
20,9 
0-14 ans
19,8 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Sports et loisirs

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  • Le club de pétanque a été créé en 2003. Il compte en 2023 33 adhérents qui disposent d'un terrain et de la salle Jean-Bagor, son fondateur[55].
  • Club de judo, créé en 1981 et qui compte en 2023 110 licenciés[56]

Vie associative

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La vie associative de Maignelay-Montigy est forte d'une trentaine de groupements[Quand ?].

Dans le domaine culturel

La Société historique. Les Gardiens du livre universel (AGLU). L'association Culture-jeunesse-sports, créée en 1995[57] L'Atelier musical medium 6/8. L'Atelier d'études instrumentales et vocales (ADEIV) Les Collectionneurs du Plateau Picard[58]. Échec et Pat du Plateau Picard. Un Avenir pour le Château, créée en 2022[59].

Dans le domaine sportif

Pétanque-club. Volley-ball Club (VBCMM). Cyclo-randonneurs Gymnastique volontaire. Judo Club. Association Sportive de Maignelay-Montigy (ASMM, Football)

Dans le domaine des loisirs

L'Union des retraités et personnes âgées (UNRPA), Ensemble et solidaires (troisième âge)[60] . L'Association Familles rurales. Le Comité des Fêtes[61] Culture Jeunesse et Sport (CJS). Le Foyer Socio Éducatif du Collège (FSE) Horse Flamme. Imag'in. Les Scarabées du Plateau Picard. Les Jardins de Julia

Les associations patriotiques

Le Souvenir Français. UMRAC-AFN-TOE. ACPG-CATM. UNC-UNCAFN

Économie

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De nos jours, sur un territoire d'environ 1200 hectares de terres cultivables, réparties entre une dizaine d'exploitations agricoles, Maignelay-Montigny reste encore un centre de production agricole important, ce qui était sa vocation première. En effet les deux anciennes communes, autrefois éloignées l'une de l'autre de quelques centaines de mètres avant leur fusion, avaient toujours vécu de la culture des céréales, de la vigne, de l'élevage et de l'artisanat. Cette tradition se poursuit, même si d'anciennes cultures ont disparu au profit de nouvelles, telles le maïs, le lin, les oléagineux, les primeurs...

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune compte cinq sites ou monuments classés ou inscrits à l'inventaire des monuments historiques :

  • Église Sainte-Marie-Madeleine de Maignelay Logo monument historique Classé MH (1862)[62] : il s'agit de l'ancienne église paroissiale de Maignelay. L'édifice, gothique flamboyant, est construit par Louis d'Halluin, seigneur de Peene (Piennes) et de Maignelay à partir de 1498 et terminé en 1516 à l'emplacement d'une église préexistante. Le porche s'accompagne d'un portail à deux portes sculptées, séparées par un trumeau, du XVIe siècle. Le tympan est décoré.
Le chœur gothique possède une voûte à nervures particulières. Une chapelle seigneuriale s'ouvre sur le chœur et a conservé sa cheminée. Dans l'édifice se trouve également un retable de la Passion en bois, datant du XVe siècle, avec ses volets de fermeture peints[63],[64]. Elle contient les sépultures de 14 seigneurs de Maignelay, dont Louis d'Halluin, sa femme Jeanne de Ghistelles et leurs fils François de Halvyn, évêque d'Amiens et Philippe d'Halluin, seigneur de Buguenhout, échanson du roi et gouverneur de Péronne, inhumé avec sa femme Françoise de Bourgogne[65].
  • Château Logo monument historique Inscrit MH (2004, partiel)[72], et son jardin[73] ancienne demeure de la famille La Rochefoucauld :
En 1878, le château est vendu à la famille Normand, propriétaire de sucreries dans la Somme, laquelle le revendra vers les années 1960 à différents repreneurs français, puis allemands qui le laisseront dans un état de délabrement avancé. La municipalité de Maignelay-Montigny avait lancé sans succès, dans les années 1995, une procédure en justice pour le récupérer. En 2007 le château, toujours à l'abandon, est racheté par la famille Marini qui souhaitait le restaurer et en faire un centre hôtelier et de conférences[74]. Ce projet, comme tant d'autres, n'a pas abouti et la propriété est en vente depuis 2014. En 2017, un investisseur prévoyait d'investir plus de 2 millions d'euros pour y aménager 17 logements adaptés aux personnes handicapées et un restaurant gastronomique[75],[76]. En avril 2023, une des tours subit un incendie[77].

D'autres lieux peuvent également être remarqués :

  • La bibliothèque-médiathèque municipale Adélaïde-de-la-Rochefoucauld, près du château, qui fut une halle-mairie, édifiée sur la place communale par Alexandre-François de La Rochefoucauld. Après la construction de la nouvelle mairie en 1982, elle devient la bibliothèque actuelle[78].
  • La place communale (actuelle place du Général de Gaulle) ornée de la fontaine de la Madone, édifiée en 1867 aux frais de sa fille, Adélaïde de la Rochefoucauld, princesse Borghèse, qui résidait souvent dans son château de Maignelay. Cette fontaine est une réplique d'une autre située villa Borghèse à Rome. Elle a été réhabilitée par la commune en 2017[78],[79].
  • Ancienne église abbatiale de saint Augustin Notre-Dame[80], construite en 1245, remaniée au XVIe siècle
  • Monument aux morts, situé à proximité de l'église Saint-Martin de Montigny.
  • Monument aux morts, situé dans le cimetière du Courtil Frenoy, près de la tombe de la famille Duquesnel comptant plusieurs personnalités de la commune

Personnalités liées à la commune

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  • Alexandre-François de La Rochefoucauld (1767-1841), propriétaire du château, qui avait fait construire une halle servant de mairie, l'actuelle bibliothèque, qui porte le nom de sa fille Adélaïde de La Rochefoucauld, princesse Borghèse (1793-1877), bienfaitrice de la commune et qui a donné un grand éclat à Maignelay en invitant au chateau de nombreuses personnalités[81].

Maignelay-Montigny « terre d'artistes » s'honore d'avoir donné naissance ou d'avoir inspiré quatre peintres et un céramiste devenus célèbres, à savoir :

  • Maurice Boitel (1919-2007), peintre, l'un des principaux représentants de l'École de Paris. Sa famille est originaire de Maignelay où ses grands-parents, sa tante, son oncle et ses cousins sont enterrés. Le nom de son oncle Michel Boitel est inscrit sur le monument aux morts de Maignelay. Pensionnaire de la villa Abd-el-Tif à Alger, Maurice Boitel a reçu plusieurs prix de l'Institut et des rétrospectives de son œuvre ont été réalisées au Musée d'art moderne de la ville de Paris et au grand Palais de Paris. Ses œuvres ont été vendues en France et à l'étranger, surtout en Suisse, aux États-Unis, au Japon et au Vénézuéla. Parmi ses œuvres locales : de nombreuses toiles de la ville d'Amiens et le porche de l'église Ste Marie-Madeleine de Maignelay. Le conseil de Paris, à l'unanimité, a donné le nom de promenade Maurice Boitel, peintre (1919-2007), à l'une des principales voies de la capitale en 2013 et plusieurs autres communes ont donné son nom à des rues ou à des espaces publics.
  • Le scénariste et réalisateur Serge Bourguignon est natif de Maignelay.
Tombe de Marcel Bussy, à Maignelay.
  • Marcel Bussy (1922-1990), est né et a été enterré à Maignelay. Attiré très jeune par le dessin et la peinture, il devient élève d'Henri Taurel. Lauréat de l'Académie des Arts d'Amiens, il a exposé dans de nombreuses galeries de France et de l'étranger[réf. nécessaire].
  • Maurice Dhomme (1882-1975), céramiste, est né et a été enterré à Maignelay. Il s'orienta jeune vers le travail de la faïence, depuis l'école de poterie de Lachapelle-aux-Pots, puis exposa dès 1905 au Salon des Artistes décorateurs des faïences et des grès. Il deviendra célèbre après la Première Guerre mondiale en décorant de nombreux monuments et églises reconstruits des régions dévastées. Grand prix à l'Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925, il a souvent exposé au Salon d'automne à Paris. Son fils Sylvain Dhomme est un cinéaste et metteur en scène connu, ancien assistant d'Orson Welles. Maurice Dhomme repose, avec ses parents, dans le cimetière.
Plaque de rue en l'honneur d'Edmond Geffroy, à Maignelay.
  • Edmond Geffroy (1804-1895), né à Maignelay deviendra d'abord un grand acteur de théâtre, créateur de « Chatterton » d'Alfred de Vigny, avant de devenir Doyen des sociétaires de la Comédie-Française. Il sera également un très bon peintre de l'histoire du Théâtre français, dont huit grands tableaux sont conservés au foyer de la Comédie-Française. Décédé à Saint-Pierre-lès-Nemours, une exposition rétrospective de ses œuvres a eu lieu à Maignelay et à Beauvais et un catalogue a été publié par le Musée départemental de l'Oise en 1995. Sa famille repose dans le cimetière.

Héraldique

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Blason de Maignelay-Montigny Blason
Accolés : 1) de gueules à la bande d'or, 2) d'argent aux trois lionceaux de sable lampassé de gueules et couronné d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

La Société historique

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La Société historique de Maignelay-Montigny et des environs a été créée en 1991 par une trentaine de passionnés d'histoire locale et elle comprend, selon les années de 60 à 80 sociétaires ou membres associés français ou étrangers, dont quelques correspondants/historiens des États-Unis, du Canada, d'Allemagne, de Suisse et de Belgique.

Elle entretient des relations suivies, au sein du « Collectif Mémoires d'ici » avec les sociétés historiques de Breteuil et de Saint Just pour la réalisation de publications conjointes, mais également avec les sociétés de Clermont, Saint-Martin-aux-Bois, Ravenel... et aussi avec celles de Noyon, Compiègne, Verneuil-en-Halatte, Montdidier... Toute personne intéressée ou curieuse de ses travaux ou de ses publications peut la rejoindre ou la contacter.

La société historique a publié depuis 1991 un grand nombre d'articles, d'études et de communications contenus dans une vingtaine de Bulletins annuels ou de numéros spéciaux[82].

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Bulletins annuels de la Société historique de Maignelay-Montigny
  • Publication commune des "Sociétés historiques" de Maignelay-Montigny, Saint-Just, Breteuil et Clermont : « Mémoires d'ici », volumes I (2006) et II (2009).
  • « Histoire de l'Intercommunalité et des fusions de Maignelay et de Montigny, du XIVe au XXe siècle », édité en collaboration avec le "District du Plateau picard", 1991.
  • Marsaux (le chanoine), « L'église de Maignelay », Bulletin de la Société archéologique & historique de Clermont-de-l'Oise, Abbeville, Imprimeur F. Paillart,‎ , p. 16-61 (ISSN 1160-3836, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Nicolas Marminia (1773-1860), Volontaire de l'An II, né et enterré à Maignelay, est issue d'une ancienne famille qui donna son premier maire à Maignelay à la Révolution. Il va servir successivement la République et l'Empire, se battra et sera gravement blessé dans de nombreux pays d'Europe. Devenu chef de bataillon il fera partie, pour son courage et son audace au combat, de la première promotion de la Légion d'honneur[23]. Son mausolée a été restauré en 1998 par la municipalité et la Société historique.
  5. Le collège porte le nom de Madeleine et Georges Blin, deux résistants déportés. Madeleine, libérée de Ravensbrück en juin 1945, fut la première femme à être élue au conseil général de l'Oise, entre 1945 et 1949, dans le canton de Saint-Just-en-Chaussée. Georges est mort en déportation au camp de Flossenbürg en janvier 1945[41].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Maignelay-Montigny » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a b c d e f g et h Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Maignelay, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 122 p. (lire en ligne), p. 47-54 et 59-62, sur Gallica.
  2. Commission des Annales des mines, Annales des mines, éd. Dunod, 1926, p. 448.
  3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Maignelay, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 114 p. (lire en ligne).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Maignelay-Montigny et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Maignelay-Montigny », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Transports en commun à Maignelay-Montigny », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  16. « Ça va gazer encore trente ans dans le réseau de Maignelay-Montigny », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire de Maignelay-Montigny, Denis Flour, a renouvelé pour trente ans la convention entre la commune et GrDF ».
  17. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Jacques Cambry, Description du département de l'Oise
  19. Pages "Histoire" du site municipal officiel, résumant brièvement les recherches de la Société historique de Maignelay-Montigny.[réf. incomplète].
  20. a et b Juliette Duclos, « Oise : il y a 50 ans, Maignelay et Montigny enterraient la hache de guerre : Ce village de 2700 habitants du Plateau picard célèbre un demi-siècle d'un mariage heureux, initié à l'époque où les fusions de communes étaient rares. Chez les «anciens», on se souvient toutefois des vieilles querelles qui opposaient ceux d'en haut et ceux d'en ba », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deux boulangeries, mais aussi deux écoles, deux églises, deux cimetières, deux châteaux d'eau… Mais une seule mairie, construite en 1980, à la jonction de ces deux territoires, à mi-chemin entre « le haut » et le « bas » (...) Il y a 50 ans, sous l'impulsion de Marcel Ville, ces deux villages ruraux ont fusionné pour n'en faire qu'un. Une démarche aujourd'hui devenue courante, mais régulièrement source de conflits qui perdurent. A l'époque, c'était une petite révolution. Surtout qu'entre les deux communes, « il n'y avait rien à faire, c'était la guerre des boutons, il n'y avait que des histoires de clochers », estime Alain ».
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Montigny », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales..
  22. a b et c « Les maires de Maignelay-Montigny », FranceGenWeb (consulté le ).
  23. « Nicolas Marminia », base Léonore, ministère français de la Culture.
  24. « Armand, Marie Rendu (1844-1905) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  25. a b c et d Degrieck, « Maignelay-Montigny: les descendants d'anciens maires en visite », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Paul, François Duquesnel (1860-1948) », base Léonore, ministère français de la Culture..
  27. « Deux citoyens mis à l'honneur à Maignelay-Montigny : Prévue le 10 décembre dernier, reportée en raison de l'indisponibilité d'un des deux hommes concernés, la cérémonie d'intronisation au rang de citoyens d'honneur de la commune a eu lieu le 4 février, à la bibliothèque-médiathèque », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Denis Flour candidat à la mairie de Maignelay », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Jacqueline Girardeau a depuis longtemps déjà fait savoir qu'elle abandonnera son fauteuil de maire au printemps prochain. Pour lui succéder, plusieurs noms ont circulé. Mais il semble désormais acquis que Denis Flour défendra les couleurs de l'actuelle majorité municipale au scrutin de mars 2001 ».
  29. F. ND., « Les premières réalisations du nouveau maire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Je travaille dans la continuité de l'action entreprise par Jacqueline Girardeau, l'ancien maire, et son équipe ».
  30. Lucien Djani, « Le maire de Maignelay Denis Flour fait le bilan de son mi-mandat », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Annuaire des Mairies de l'Oise (60), EIP (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne).
  32. Armand Prin, « Denis Flour : « J'ai gardé mes convictions d'homme de gauche » : Le maire de Maignelay- Montigny répond à nos questions à deux ans des prochaines élections municipales. Il s'explique sur son ralliement à Emmanuel Macron », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3504,‎ , p. 21.
  33. Benjamin Merieau, « Le maire de Maignelay au soutien d’Aurélie Joly, candidate LREM dans la 1ere circonscription de l’Oise », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La jeune femme de 29 ans, qui travaille pour les Aéroports de Paris, a reçu le soutien de Denis Flour, maire LREM de la commune et candidat au même poste en 2017 ».
  34. « Denis Flour, maire de Maignelay-Montigny, entre à l'ordre national du mérite », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « élu conseiller municipal en 1989, sur la liste de Jacqueline Girardot, puis adjoint en 1995. Il devient maire en 2001, reconduit depuis à chaque élection, avec 69 % dès le 1er tour en 2014 ».
  35. Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source : Quotidien Le Courrier picard - édition Oise du 31 mars 2008
  36. Réélu pour le mandat 2014-202 : « Denis Flour dédie la victoire de sa liste à Daniel Mats », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283,‎ , p. 22.
  37. Marjorie Michaud, « Denis Flour réélu maire - Un bug dans la diffusion sur le net », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3604,‎ , p. 21.
  38. « Les écoles », Enfance et scolarité, sur maignelay-montigny.fr (consulté le ).
  39. « Le college M. et G. Blin », Enfance et scolarité, sur maignelay-montigny.fr (consulté le ).
  40. Lucien Djani, « L’association de parents d’élèves relancée au sein du collège de Maignelay-Montigny », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Lucien Djani, « Les collégiens de Maignelay-Montigny s’associent à l’hommage aux victimes de la Déportation », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Juste avant les vacances jeudi 18 avril 2024, les jeunes ont notamment rendu hommage à Madeleine et Georges Blin, dont l’établissement porte le nom. ».
  42. Page de la médiathèque, sur le site de la mairie.
  43. « Janvier chargé à la médiathèque de Maignelay-Montigny », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « La Mission locale de Saint-Just-en-Chaussée organise des permanences et des ateliers pour aider les 16-25 ans du secteur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. Matthieu Hérault et Carla Bastoni, « Les résidences fantômes vont fermer », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Cinq résidences autonomie de l’Oise, affichant pour certaines un taux d’occupation inférieur à 20 %, vont fermer d’ici l’été. Exemple à Formerie, où il ne reste que neuf résidents... pour une cinquantaine d’appartements ».
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  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  54. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
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  63. M. Beaude, « Notice sur l'église de Maignelay (Oise) », Bulletin monumental, vol. 6,‎ , p. 23-28 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
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  70. « Croix de chemin », notice no PA00114733, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. Lucien Djani, « Le calvaire de Maignelay-Montigny révèle ses secrets », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  72. « château », notice no PA60000056, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. « Jardin d'agrément du château de Maignelay », notice no IA60001440, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. CRDP Amiens
  75. Armand Prin, « Le château en voie d'être sauvé : Un compromis de vente a été signé il y a peu. L'acquisition définitive pourrait survenir dès juin. Une perspective de réhabilitation du vieux château est désormais envisagée, ouvrant bien des espoirs », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3443,‎ , p. 21.
  76. Julien Heyligen, « Maignelay-Montigny : le château en ruine va enfin renaître », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  77. « Un incendie dans ce château du Plateau Picard mobilise 40 sapeurs-pompiers », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  78. a et b Lucien Djani, « La fontaine de la Madone de Maignelay-Montigny réhabilitée : Le monument, réaménagé et rénové, sera inauguré le 16 septembre prochain à l'occasion des Journées du patrimoine », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  79. Julien Heyligen, « Maignelay : la fontaine de la princesse au grand cœur retrouve son éclat : Le monument, rénové, est inauguré ce samedi. La propriétaire du château de la commune, Adélaïde de la Rochefoucauld l'avait offert aux habitants en 1867 », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  80. « Église abbatiale de chanoines réguliers de saint Augustin Notre-Dame », notice no IA60001566, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  81. Lucien Djani, « Le comte de La Rochefoucauld sur les pas de son aïeule Adélaïde à Maignelay-Montigny », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  82. « Site de la Société historique de Maignelay-Montigny et environs ».