Maison d'arrêt de Bourges

Établissement pénitentiaire

La maison d'arrêt de Bourges, localement appelée prison du Bordiot, est un établissement pénitentiaire français situé à Bourges, dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.

Maison d'arrêt de Bourges
Image de l'établissement
La maison d'arrêt de Bourges sur une ancienne carte postale (avant 1918).
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau du Centre-Val de Loire Centre-Val de Loire
Département Cher
Localité Bourges
Coordonnées 47° 05′ 45″ nord, 2° 23′ 57″ est
Géolocalisation sur la carte : Cher
(Voir situation sur carte : Cher)
Maison d'arrêt de Bourges
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
(Voir situation sur carte : Centre-Val de Loire)
Maison d'arrêt de Bourges
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Maison d'arrêt de Bourges
Installations
Type Maison d'arrêt
Capacité 118 places
Fonctionnement
Date d'ouverture
Opérateur(s) Drapeau de la France Ministère de la Justice
Effectif 190 (2019)
Statut actuel En fonctionnement (d)

Histoire

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La maison d'arrêt de Bourges, construite en 1886, a été mise en service en 1896. Elle vient remplacer la prison antérieure, qui était située depuis 2 siècle dans les caves du Palais du duc Jean de Berry, siège actuel du Conseil général, mais qui avait été jugée inadaptée par l'inspection de 1850. C'est en 1854, qu'est décidé la construction d'un nouvel établissement, mais dont le choix de l'emplacement posa problème. C'est donc à partir de 1882 qu'un édifice "moderne" fut construit, selon les plans des architectes Bussières et Pascault. Il est situé sur la butte d'Archelet et surplombe donc à la fois la gare et la ville[1]. La porte d'entrée de l'établissement est classée aux monuments historiques[2]. Pendant l'occupation, le Bordiot a été mêlé aux exactions de la Gestapo de Bourges (et en particulier aux actions de Pierre Paoli), mais aussi à l'action du bienfaisante d'un de ses gardiens allemands : Aloïs Stanke mis en image sous le titre Le Franciscain de Bourges en 1967 par Claude Autant-Lara à partir du récit de Marc Toledano.

Description

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En France, une maison d'arrêt est un établissement pénitentiaire qui reçoit les personnes prévenues en détention provisoire (détenues en attente de jugement ou dont la condamnation n’est pas définitive) ainsi que les personnes condamnées dont la peine ou le reliquat de peine n’excède pas deux ans[3].

La maison d'arrêt de Bourges, d'une capacité théorique de 118 places, dispose de trois quartiers : un quartier maison d'arrêt pour hommes, un quartier maison d'arrêt pour femmes et un quartier de semi-liberté.

Outre les espaces de détention, l'établissement abrite un atelier de 500 m2 réservé au travail volontaire des personnes détenues.

La maison d'arrêt de Bourges est rattachée à la direction interrégionale des services pénitentiaires de Dijon et au service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) du Cher. Elle est située sur le ressort de la cour d’appel et du tribunal de grande instance de Bourges.

Notes et références

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  1. « la prison du Bordiou »,
  2. Ministère de la Justice, « Bourges - Etablissement pénitentiaire - maison d'arrêt », sur annuaires.justice.gouv.fr, (consulté le )
  3. Ministère de la Justice, « Les structures pénitentiaires », sur justice.gouv.fr, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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