Marcel Audemard d'Alançon (1914-1940)

officier aviateur français, a combattu durant la Seconde Guerre mondiale, est mort au combat le 6 juin 1940
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Éric Henri Marcel Audemard d’Alançon, né à Paris le et mort pour la France aux commandes de son avion le , est un lieutenant et aviateur français.

Marcel Audemard d'Alançon
Biographie
Naissance
Décès
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Allégeance
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Fratrie
Éric Audemard d'Alançon (d)
Robert Audemard d'AlançonVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinctions

Biographie

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Marcel Audemard d’Alançon est né le , à Paris dans une famille de militaires[n 1]. Le , il entre à l’École de l'air à Versailles (promotion Guynemer) dont il sort « Père Système »[3].

Le , il débute ses cours de pilotage à Villacoublay sur Morane-Saulnier 315 et Potez 25. Nommé caporal le , il effectue son stage de pilotage à Avord, d’avril à  ; il est breveté pilote le et promu sergent le [3].

Promu au grade de sous-lieutenant et breveté observateur en avion le , il est muté ce même mois à la 23e escadre de bombardement basée à Toulouse et détaché à Istres pour y être formé sur appareils multimoteurs, notamment sur Lioré et Olivier LeO 20 BN3. Il est détaché à Salon-de-Provence pour y être instructeur chasse pendant l’année scolaire 1937-1938.

Le , il est affecté à l’escadrille SPA 153, deuxième escadrille du groupe de chasse I/4, à la base aérienne de Reims où il vole sur Dewoitine D.501.

Promu au grade de lieutenant le , il abat le un Messerschmitt Bf 109E au cours d’une mission de protection[3].

Le 6 juin 1940, alors qu'il participe en tant que chef de patrouille à la protection d’une mission de reconnaissance effectuée par un Potez 63.11 du groupe de reconnaissance I/36, il est abattu par deux Messerschmitt Bf 109. Son avion s’écrase en piqué sur le territoire de la commune de Morvillers-Saint-Saturnin[2]. Ce n'est que fin 1940, après de longues recherches menées avec l’aide de témoins, que les gendarmes de Poix-de-Picardie retrouveront le Curtiss H-75 et son pilote, ensevelis à plusieurs mètres de profondeur[3]. Il est inhumé le dans le cimetière de Morvillers-Saint-Saturnin.

Honneur

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Distinctions

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Notes et références

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  1. son père le lieutenant-colonel Marcel Éric Audemard d'Alançon (1874 † 1917), fut l’inspirateur de la prise de décision par le général Robert Nivelle de l' offensive du Chemin des Dames, il avait épousé la fille du général Charles Saski[1],[2]. De ce mariage sont nés plusieurs enfants, dont deux autres furent également officiers : le colonel Éric Audemard d'Alançon et le général Robert Audemard d'Alançon.

Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Frédéric Lafarge, « Un pilote du I/4 : le lieutenant Audemard d’Alançon », magazine trimestriel Air de Champagne de la Base aérienne 112 de Reims, no 289,‎ .
  • Pierre de Longuemar, Mémorial 1939-1945: l'engagement des membres de la noblesse et de leurs alliés, Ehret, , 310 p., p. 30.
  • Rédaction Le Figaro, « Deuils », Le Figaro,‎ , p. 2 (lire en ligne).

Webographie

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Articles connexes

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