Marcel Audemard d'Alançon (1914-1940)
Éric Henri Marcel Audemard d’Alançon, né à Paris le et mort pour la France aux commandes de son avion le , est un lieutenant et aviateur français.
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Éric Audemard d'Alançon (d) Robert Audemard d'Alançon |
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Biographie
modifierMarcel Audemard d’Alançon est né le , à Paris dans une famille de militaires[n 1]. Le , il entre à l’École de l'air à Versailles (promotion Guynemer) dont il sort « Père Système »[3].
Le , il débute ses cours de pilotage à Villacoublay sur Morane-Saulnier 315 et Potez 25. Nommé caporal le , il effectue son stage de pilotage à Avord, d’avril à ; il est breveté pilote le et promu sergent le [3].
Promu au grade de sous-lieutenant et breveté observateur en avion le , il est muté ce même mois à la 23e escadre de bombardement basée à Toulouse et détaché à Istres pour y être formé sur appareils multimoteurs, notamment sur Lioré et Olivier LeO 20 BN3. Il est détaché à Salon-de-Provence pour y être instructeur chasse pendant l’année scolaire 1937-1938.
Le , il est affecté à l’escadrille SPA 153, deuxième escadrille du groupe de chasse I/4, à la base aérienne de Reims où il vole sur Dewoitine D.501.
Promu au grade de lieutenant le , il abat le un Messerschmitt Bf 109E au cours d’une mission de protection[3].
Le 6 juin 1940, alors qu'il participe en tant que chef de patrouille à la protection d’une mission de reconnaissance effectuée par un Potez 63.11 du groupe de reconnaissance I/36, il est abattu par deux Messerschmitt Bf 109. Son avion s’écrase en piqué sur le territoire de la commune de Morvillers-Saint-Saturnin[2]. Ce n'est que fin 1940, après de longues recherches menées avec l’aide de témoins, que les gendarmes de Poix-de-Picardie retrouveront le Curtiss H-75 et son pilote, ensevelis à plusieurs mètres de profondeur[3]. Il est inhumé le dans le cimetière de Morvillers-Saint-Saturnin.
Honneur
modifier- L’une des pales de l'hélice du Curtiss H-75 à bord duquel il a trouvé la mort fut exposée à Reims, au musée de la base aérienne 112 et de l'aéronautique locale.
- La promotion 1966 de l’École de l’Air de Salon-de-Provence porte son nom[4].
Distinctions
modifier- Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume[1]
- Croix de guerre 1939-1945 avec une étoile de bronze et deux palmes
Notes et références
modifierNotes
modifier- son père le lieutenant-colonel Marcel Éric Audemard d'Alançon (1874 † 1917), fut l’inspirateur de la prise de décision par le général Robert Nivelle de l' offensive du Chemin des Dames, il avait épousé la fille du général Charles Saski[1],[2]. De ce mariage sont nés plusieurs enfants, dont deux autres furent également officiers : le colonel Éric Audemard d'Alançon et le général Robert Audemard d'Alançon.
Références
modifier- de Longuemar 2001, p. 30.
- Le Figaro 1941, p. 2.
- Lafarge 2008.
- Site www.traditions-air.fr.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Frédéric Lafarge, « Un pilote du I/4 : le lieutenant Audemard d’Alançon », magazine trimestriel Air de Champagne de la Base aérienne 112 de Reims, no 289, .
- Pierre de Longuemar, Mémorial 1939-1945: l'engagement des membres de la noblesse et de leurs alliés, Ehret, , 310 p., p. 30.
- Rédaction Le Figaro, « Deuils », Le Figaro, , p. 2 (lire en ligne).
Webographie
modifier- « Biographies résumées des parrains des promotions de l'Ecole de l'air (EA). Promotion 1966 : Lieutenant Audemard d’Alançon », sur www.traditions-air.fr.