Margot Elisabeth Dreschel, parfois nommée Drechsler, Dreschler ou Drexler[1], née le à Neugersdorf et exécutée par les Soviétiques en à Bautzen, était une gardienne de camps de concentration qui sévit dans différents camps durant la Seconde Guerre mondiale.

Margot Dreschel
Naissance
Neugersdorf
Décès (à 37 ans)
Bautzen
Origine Allemagne
Allégeance Drapeau de l'Allemagne nazie Allemagne nazie
Arme Schutzstaffel
Grade SS-Oberaufseherin
Années de service 19411945
Commandement
Conflits Seconde Guerre mondiale
Une SS Aufseherin et son chien.

Éléments biographiques

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Avant son engagement comme SS-auxiliaire, elle travaillait dans un bureau à Berlin. Le , Margot Dreschel vint à Ravensbrück pour y recevoir une formation de gardienne. Elle fut tout d'abord aufseherin (gardienne auxiliaire) à ce même camp de Ravensbrück, chargée des détenues. Elle fit ses armes sous le commandement de l'Oberaufseherin, Johanna Langefeld et devint rapidement SS-Rapportführerin (1941).

Auschwitz-Birkenau

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Le , Dreschel fut désignée pour rejoindre le nouveau camp d'Auschwitz-Birkenau II en Pologne occupée. Elle entra en fonction à Birkenau en dès que le camp pour femmes y fut établi et les détenues transférées d'Auschwitz I. Elle travailla sous les ordres de Maria Mandl et de Josef Mengele[1].

Dreschel supervisait l'ensemble des bureaux du camp. Son apparence physique est décrite comme étant répugnante. Ainsi le témoignage d'une ancienne détenue : « La chef de camp Dreschel était là, ses dents proéminentes en avant, même lorsque sa bouche était fermée ». Les détenues la décrivirent comme étant vulgaire, sèche et laide. Après la guerre, de nombreux survivants témoignèrent de sa brutalité notoire[2]. Elle prenait part aux sélections en blouse et gants blancs, déguisée en médecin. « Un jour, Dreschler est arrivée avec son limier énorme, a fait se déshabiller tout le monde et nous avons dû rester debout des heures, complètement nues, plus personne ne pensait plus à la vie, les chambres à gaz paraissaient inéluctables[1] ».

Elle faisait de fréquentes allées et venues entre Auschwitz I et Birkenau et s'impliquait personnellement dans la sélection des femmes et des enfants qui devaient être envoyés aux chambres à gaz. Le , elle rejoignit le camp de concentration de Flossenbürg en tant qu'Oberaufseherin et instructrice des nouvelles recrues. En , elle revint au camp annexe de Ravensbrück à Neustadt-Glewe et s'enfuit de là en devant l'avance de l'Armée rouge.

En , plusieurs ex-détenues d'Auschwitz la reconnurent sur la route entre Pirna et Bautzen, dans la zone soviétique[3] et l'amenèrent à la police militaire de l'Armée rouge. Les Soviétiques la condamnèrent à mort et l'exécutèrent par pendaison à Bautzen en [1].

Références

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  1. a b c et d « SS Female Overseers in Auschwitz », Recollections on the Holocaust, National Committee for Attending Deportees DEGOB (Hungarian Jewish relief) (consulté le )
  2. Notorious Female SS Nazi Guards, Margot Dreschel, Sadako Review consulté le 10 août 2012
  3. « Auschwitz Concentration Camp », Female Nazi war criminals, Capital Punishment UK.org (consulté le )

Bibliographie

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  • (en) Brown, D. P.: The Camp Women: The Female Auxiliaries Who Assisted the SS in Running the Nazi Concentration Camp System; Schiffer Publishing 2002; (ISBN 0-7643-1444-0).
  • (en) Matthaus, Juergen. Approaching an Auschwitz Survivor: Holocaust History and its Transformations Oxford University Press, 2009; (ISBN 0-19-538915-8).

Liens externes

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