Margrit Camenzind
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Margrit Camenzind, née le (originaire de Gersau), est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien.
| Margrit Camenzind | |
 Margrit Camenzind en 1986. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseillère nationale | |
| – | |
| Législature | 42e |
| Groupe politique | démocrate-chrétien (C) |
| Prédécesseur | Hans Frei |
| Membre du Conseil de ville de Frauenfeld | |
| – | |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Margrit Wüest ou Wüst |
| Date de naissance | |
| Nationalité | suisse |
| Parti politique | Parti démocrate-chrétien |
| Profession | secrétaire |
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Elle est députée du canton de Thurgovie au Conseil national à la fin d'une législature, de à fin . Elle est la première femme du canton à représenter le canton à l'Assemblée fédérale.
Biographie
modifierMargrit Camenzind naît Margrit Wüest[1] ou Wüst[2] le . Elle est originaire de Gersau, dans le canton de Schwytz[3].
Elle grandit à Lucerne. Après une formation d'employé de commerce[2], elle travaille comme secrétaire pour la préfecture de la ville et dans diverses entreprises[1].
Mariée[2] et mère de deux enfants[1], elle habite depuis 1983 au moins à Frauenfeld, dans le canton de Thurgovie[2].
Parcours politique et associatif
modifierMargrit Camenzind est élue en 1982 présidente de la Ligue suisse de femmes catholiques (de)[1] et réélue à ce poste en 1985[2].
Deuxième des candidats non élus du Parti démocrate-chrétien dans le canton de Thurgovie aux élections fédérales de 1983, elle accède au Conseil national en à la suite du décès en fonctions d'Hans Frei et du premier candidat non élu. Première femme du canton à représenter le canton à l'Assemblée fédérale, elle n'avait alors encore jamais exercé de mandat politique[1],[4].
Selon ses propres déclarations, ses principaux centres d'intérêts politiques sont la famille, le social et les jeunes[1].
Elle n'est pas réélue lors des élections fédérales de 1987[5], arrivant deuxième sur la liste de son parti pour un seul siège, derrière le sortant Hermann Wellauer[6].
Elle siège par la suite au sein du Conseil de ville (exécutif) de Frauenfeld, de 1991 à 2003[7].
Notes et références
modifier- (de) Markus Rohner, « Aus dem CVP-Trio im Nationalrat wird heute ein Quartett », Freiburger Nachrichten, no 136, , p. 3 (lire en ligne)
- A. D., « Nouveaux venus », Le Matin, , p. 4 (lire en ligne)
- « Biographie de Margrit Camenzind », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) Agence télégraphique suisse, « Frauenbund-Präsidentin neue Nationalrätin? », Neue Zürcher Nachrichten (de), no 114, , p. 16 (lire en ligne)
- Agence télégraphique suisse et rédaction, « Les socialistes grands perdants », Journal de Genève, , p. 17 (lire en ligne)
- Rapport au Conseil national du 11 novembre 1987 sur les élections au Conseil national pour la 43e législature (FF 1987 III 449 606) [lire en ligne (page consultée le 15 décembre 2024)]
- (de) Mathias Frei, « Mit Juristin will Mitte Sitz im Frauenfelder Stadtrat verteidigen », Thurgauer Zeitung (de), (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
