Mariam Abou Zahab
Marie-Pierre Walquemanne dite Mariam Abou Zahab après sa conversion à l’islam, née le à Hon-Hergies (Nord) et morte le à Paris-15e, est une chercheuse orientaliste française. Elle est chercheuse et professeure d'université.
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Marie-Pierre Geneviève Walquemanne |
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Biographie
modifierJeunesse et études
modifierNée le dans une petite commune du Nord, Hon-Hergies[1], à la frontière franco-belge, Marie-Pierre Walquemanne effectue ses études secondaires à Valenciennes. Une fois le baccalauréat obtenu, elle suit ses études supérieures à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP), dont elle est diplômée en 1972, ainsi qu'à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO)[2],[3]. Elle est docteure en science politique.
Parcours professionnel
modifierElle enseigne dans les établissements qu'elle a fréquenté lorsqu'elle était étudiante, à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP), et à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Elle est chercheuse au Centre d'études et de recherches internationales (CERI) à Paris et collabore notamment aux Cahiers d'études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien (CEMOTI) sur des sujets relatifs à l'Afghanistan et au Pakistan contemporains[4]. Parlant arabe, ourdou, persan, punjabi, elle est également connue pour ses ouvrages, ses articles mais aussi ses pérégrinations avec différents moyens (moto, dromadaire, à pied…) en Afghanistan, en Iran, au Pakistan, en Inde, etc. Elle s'est rendue au Bangladesh lors de l’appel d’André Malraux sur la situation dans ce pays. En 1975, elle est à Beyrouth, lorsqu'éclate la guerre du Liban. Convertie à la religion musulmane chiite, elle épouse à Damas Nazem Abou Zahab, dont elle conserve le nom après leur divorce.
Elle a apporté également son concours à l'organisation non-gouvernementale AFRANE[2],[3], au nom de laquelle elle a effectué, dans des conditions sécuritaires difficiles, à l'époque de l'invasion soviétique en Afghanistan, plusieurs missions d'aide aux populations civiles sinistrées.
Elle meurt début et est enterrée au cimetière chiite de Nadjaf, en Irak[3],[5].
Ouvrages
modifier- Mariam Abou Zahab et Olivier Roy, Réseaux islamiques : la Connexion afghano-pakistanaise, coll. « CERI-Autrement », Éditions Autrement, 2002 (ISBN 978-2-74670239-4).
- réédition en poche, Hachette-Littératures, collection Pluriel, 2004, (ISBN 978-2-01279194-7).
- en anglais sous le titre Islamist Networks: The Afghan-Pakistan Connection, Columbia University Press, The CERI Series in Comparative Politics and International Studies, 2004 (ISBN 978-0-23113364-7).
- Mariam Abou Zahab, Pakistan A Kaleidoscope of Islam, ed. Christophe Jaffrelot, coll. Comparative Politics and International Studies, Hurst & Company, 2020 (ISBN 978-1-78738-322-7).
Notes et références
modifier- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Pénélope Théry, « Marie-Pierre Walquemanne, chercheuse orientaliste mondialement célèbre, est décédée », La Voix du Nord, (lire en ligne)
- Jean-Pierre Perrin, « Le dernier voyage de Mariam Abou Zahab », Libération, (lire en ligne)
- « Pakistan : Les talibans ne veulent pas discuter avec le régime », Le Monde, (lire en ligne)
- « Décès de la chercheuse Mariam Abou Zahab, spécialiste de l’Afghanistan », sur Mizane
Liens externes
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