Mariano Hugo de Windisch-Graetz
Mariano Hugo de Windisch-Graetz (en allemand : Mariano Hugo Fürst zu Windisch-Graetz et en italien : Mariano Ugo di Windisch-Graetz), prince de Windisch-Graetz, est né le à Trieste, en Italie. Chef de la branche cadette de la maison de Windisch-Graetz, c'est un homme d'affaires et un diplomate germano-italien.
(de) Mariano Hugo zu Windisch-Graetz
Titulature | Prince de Windisch-Graetz |
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Dynastie | Maison de Windisch-Graetz |
Nom de naissance | Mariano Ugo di Windisch-Graetz |
Naissance |
Trieste (Italie) |
Père | Maximilian Antonius de Windisch-Graetz |
Mère | Maria Luisa Serra di Gerace |
Conjoint | Sophie d'Autriche |
Enfants |
Massimiliano de Windisch-Graetz Alexis de Windisch-Graetz Larissa de Windisch-Graetz |
Religion | Catholicisme |
Famille
modifierLe prince Mariano Hugo est le fils aîné du prince Maximilian Antonius de Windisch-Graetz (1914-1976) et de son épouse Maria Luisa Serra di Gerace (1921-2008)[1].
Le , Mariano Hugo épouse, à Salzbourg, en Autriche, l'archiduchesse Sophie d'Autriche (1959), fille de l'archiduc Ferdinand d'Autriche (1918-2004) et de la comtesse Hélène de Toerring-Jettenbach (1937)[2],[3].
De ce mariage naissent trois enfants[3],[1] :
- Massimiliano de Windisch-Graetz (né à Salzbourg, le ), prince de Windisch-Graetz ;
- Alexis de Windisch-Graetz (né à Rome, le et mort – des suites d'un accident d'automobile – à l'hôpital San Sebastiano de Caserte, Campanie, le ), prince de Windisch-Graetz[4],[5] ;
- Larissa de Windisch-Graetz (née à Rome, le ), princesse de Windisch-Graetz.
Biographie
modifierJeunesse
modifierNé à Trieste en 1955[6], le prince Mariano Hugo effectue ses études secondaires chez les Frères des écoles chrétiennes, à Rome. Il part ensuite au Royaume-Uni, où il se diplôme en philosophie, en économie et en sciences politiques à l'Université de Buckingham en 1975.
L'année suivante, le père de Mariano Hugo meurt, faisant de lui le chef de la branche cadette de la maison de Windisch-Graetz[7].
Activités économiques
modifierLes activités économiques du prince incluent l'industrie agro-alimentaire (et notamment la production de biscuits ou de mozzarella) et la finance[6]. Au début des années 1990, il est ainsi l'un des principaux actionnaires de Banco di Napoli et de la holding Sogesco, dont il détient 82% d'un capital alors estimé à 10 milliards de lires[8].
Activités diplomatiques
modifierEn 2003, le prince est nommé ambassadeur de l'Ordre de Malte auprès de la République de Slovaquie, charge qu'il conserve jusqu'en 2009. Il est alors nommé ambassadeur de l'Ordre auprès de la république de Slovénie.
Références
modifier- Énache 1999, p. 33.
- Énache 1999, p. 32-33.
- da Rocha Carneiro 2000, p. 347.
- (es) « Fallece el segundo hijo de Sofía de Habsburgo tras sufrir un aparatoso accidente de coche en Italia », ¡Hola!, (lire en ligne).
- (es) Eduardo Verbo, « Sofía de Habsburgo, destrozada tras la muerte de su hijo », El Confidencial, (lire en ligne).
- Tourtchine 1991, p. 196.
- (de) Genealogisches Handbuch des Adels : Fürstliche Häuser XIX, "Windisch-Graetz", Limburg an der Lahn, C.A. Starke, , p. 431 et 434-436.
- (it) « Grandi Battaglie tra ricchezza e nobilta », Corriere della Sera, (lire en ligne).
Bibliographie
modifier- Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : L'Empire d'Autriche, vol. III, t. 10, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 225 p.
- Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8).
- Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN 978-2-908003-17-8).