Marie Lucas-Robiquet

peintre française

Marie Lucas-Robiquet, née Marie Élisabeth Aimée Robiquet le à Avranches (France) et morte le à Saint-Raphaël, est une peintre française.

Marie Lucas-Robiquet
Naissance
Décès
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Marie Élisabeth Aimée RobiquetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Mouvement
Distinction

Biographie

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Marie Lucas-Robiquet est la fille d'Henri Sébastien Robiquet, percepteur, officier de marine à la retraite, né à Lorient, et d'Honorine Aimée Doublet, de La Chapelle-en-Juger (commune déléguée de Thèreval depuis le )[1]. L'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris n'admettant pas les élèves féminines à cette époque, elle suit une formation artistique auprès de Félix-Joseph Barrias[2].

Elle épouse le à Paris Maurice-Édouard-Louis-Henri Lucas[1], membre de l'armée coloniale française en Algérie, qu'elle rejoint à Constantine[2]. Celui-ci meurt en 1895, alors que le couple n'a pas d'enfant[2].

Elle expose au Salon à partir de 1892[3].

Elle séjourne aux États-Unis de 1914 à 1918 et fait de nombreux portraits à New York et à Chicago[4].

En 1922, elle est domiciliée au no 9 rue Brown-Séquard à Paris.

La première partie de sa carrière, de 1880 à 1890, est consacrée aux portraits de personnalités françaises. De 1891 à 1909, sa production est essentiellement orientaliste. Enfin, de 1910 à la fin de sa vie, elle se consacre à la peinture de genre française et bretonne[2].

Reconnaissance

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Marie Lucas-Robiquet est principalement remarquée pour ses peintures orientalistes « aux couleurs vives transformant les petites villes du Maghreb en fééries éclatantes de touches juxtaposées, idéalisant la vie rurale en scène de théâtre[3] », et expose régulièrement à la Société coloniale des artistes et au Salon des peintres orientalistes[3]. Le critique d'art Olivier Merson qualifie sa production artistique de « virile »[2]. Malgré cela, elle reste très longtemps non reconnue dans l'histoire de l'orientalisme français, la seule femme ayant droit de cité étant Henriette Browne[2].

Elle est également connue comme portraitiste en Europe, Amérique du Sud et États-Unis et pour ses scènes de genre et ses peintures religieuses[5].

Elle reçoit une médaille de 3e classe en 1894 et une de 2e classe en 1905. Elle est nommée chevalier de la Légion d'honneur en 1922[5],[4].

Elle fait partie des artistes présentées dans le cadre de l'exposition « Artistes voyageuses, l'appel des lointains – 1880-1944 » au palais Lumière d'Évian puis au musée de Pont-Aven en 2023[6].

Distinctions

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Bibliographie

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  • (en) Mary Kelly, French Women Orientalist Artists, 1861–1956, Londres, , 246 p. (ISBN 9781003185130), « Marie Elisabeth Aimée Lucas-Robiquet (1858–1959) »

Notes et références

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  1. a et b État civil d'Avranches, 1858.
  2. a b c d e et f (en) Mary Healy, « Uncovering French Women Orientalist Artists: Marie Elisabeth Aimée Lucas–Robiquet (1858–1959) », Women's Studies, vol. 44, no 8,‎ , p. 1178–1199 (ISSN 0049-7878 et 1547-7045, DOI 10.1080/00497878.2015.1078216, lire en ligne, consulté le ).
  3. a b et c Gérald Schurr et Pierre Cabanne, Dictionnaire des petits maîtres de la peinture.
  4. a et b « Marie Elisabeth Aimée Lucas », base Léonore, ministère français de la Culture.
  5. a et b Dictionnaire Bénézit.
  6. Éric Biétry-Rivierre, « Des artistes globe-trotteuses en quête d'exotisme », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous,‎ , p. 32 (lire en ligne).
  7. Base Léonore.

Liens externes

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