Mary Fergusson
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Marie (Molly) Isolen Fergusson OBE (, à Stoke – , à Londres) est une ingénieur civile britannique, la première femme membre de l’Institution of Civil Engineers, élue en 1957[1].
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Université d'Édimbourg York College for Girls (en) |
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Jeunesse et éducation
modifierMolly Fergusson est née à Stoke, Devonport, fille de Mildred Gladys Mercer et de John N. Fraser Fergusson. Elle est élevée à York, où son père fabrique du matériel de radiographie[2]. Elle est head girl (en) au York College, diplômée en génie civil de l’université d’Édimbourg en 1936 et achève sa formation pendant deux ans à Blyth and Blyth à Édimbourg, sans rémunération pour la première année.
Les travaux de génie Civil
modifierElle reste au sein de la société et travaille sur des ponts et d'autres projets d'infrastructure en Écosse[3], devenant un membre corporatif de l'Institution of Civil Engineers en 1939. Fergusson finit par devenir un associé principal de Blyth and Blyth en 1948, faisant d'elle la première femme associée principale dans une entreprise britannique de génie civil[4]. Elle est personnellement responsable d'un certain nombre de travaux d'ingénierie, notamment du célèbre schéma de purification de River Leven en 1952[5]. Le , elle est la première femme à être élue membre à part entière de la société britannique d'ingénierie, l'Institution of Civil Engineers[6],[7]. En 1967, Fergusson fait partie du comité d'organisation de la deuxième conférence internationale des femmes ingénieurs et scientifiques[8].
Dernières années
modifierElle prend sa retraite de travail à temps plein en 1978 et est nommé OBE en 1979[9].
Fergusson continue son travail d'ingénierie en tant que consultante, utilisant ses honoraires pour créer et soutenir un fonds destiné à aider les étudiants en génie. Fergusson poursuit ses travaux d'ingénieur en tant que consultante, utilisant ses honoraires pour créer et soutenir un fonds d'aide aux étudiants en ingénierie. Elle est membre active de la Women's Engineering Society et d'autres organismes communautaires[10]. En 1985, elle reçoit un doctorat honorifique en sciences de l'Université Heriot-Watt[11] pour ses travaux visant à encourager les femmes à entreprendre une carrière d'ingénieur[12].
Héritage
modifierUn portrait de Fergusson est dévoilé en juin 2015 dans le bâtiment William Arrol de l'Université Heriot-Watt, où une résidence universitaire est nommée en son hommage[13].
Références
modifier- (en) Haines, Catharine M. C., International women in science: a biographical dictionary to 1950, p. 98
- (en) Nina Baker, « Fergusson, Mary Isolen (Molly) », dans Elizabeth Ewan, Sue Innes, and Sian Reynolds, eds., The Biographical Dictionary of Scottish Women, University of Edimburgh Press, , p. 117
- (en) « First woman civil engineer remembered » (consulté le )
- (en) Nina Baker, « Bicentenary of I.K. Brunel 1806-1859: 200 Years of Women Bridge Builders », sur University of Strathclyde
- (en) Nina Baker, « Early Women Engineering Graduates from Scottish Universities », sur Early Women Engineering Graduates from Scottish Universities (consulté le )
- (en) « Woman Engineer's Achievement », The Woman Engineer, vol. 8, no 4, , p. 21 (lire en ligne, consulté le )
- https://www.ice.org.uk/careers-and-professional-development/historical-civil-engineers/mary-fergusson
- (en) « Second International Conference of Women Engineers Conference Committees », The Woman Engineer, vol. 10, no 6, , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
- (en) The London Gazette, (Supplement) no 47888, p. 5, 26 juin 1979.
- (en) « Mary Isolen Fergusson OBE 1914–1997 Pioneering Civil Engineer » (consulté le )
- (en) « Heriot-Watt University Honorary Graduates » (consulté le )
- (en) « Mary Fergusson »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), ICE (consulté le )
- (en) « Heriot Watt University: Edinburgh campus map » (consulté le )
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
