Maurizio Lupi

politicien italien

Maurizio Lupi
Illustration.
Maurizio Lupi en mars 2012.
Fonctions
Président de Nous avec l'Italie[1]
En fonction depuis le
(5 ans, 4 mois et 22 jours)
Prédécesseur Raffaele Fitto
Président du groupe Area Popolare à la Chambre des députés

(2 ans, 11 mois et 14 jours)
Législature XVIIe
Prédécesseur Nunzia De Girolamo
Ministre italien des Infrastructures et
des Transports

(1 an, 10 mois et 20 jours)
Président du Conseil Enrico Letta
Matteo Renzi
Gouvernement Letta
Renzi
Prédécesseur Corrado Passera
Successeur Graziano Delrio
Matteo Renzi (intérim)
Vice-président de la Chambre des députés

(4 ans, 11 mois et 22 jours)
Président Gianfranco Fini
Laura Boldrini
Législature XVIe et XVIIe
Coordinateur de l'Alternative populaire

(2 mois et 23 jours)
Président Angelino Alfano
Prédécesseur Parti créé
Successeur Antonio Gentile
Député italien
En fonction depuis le
(22 ans, 10 mois et 29 jours)
Élection 13 mai 2001
Réélection 9-10 avril 2006
13-14 avril 2008
25 février 2013
4 mars 2018
25 septembre 2022
Circonscription Lombardie 1 (2006-2018)
Lombardie 2 (2001-2006; depuis 2018)
Législature XIVe, XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe
Groupe politique M5S
Biographie
Nom de naissance Maurizio Enzo Lupi
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Milan (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique DC (avant 1994)
FI (1994-2009)
PdL (2009-2013)
NCD (2013-2017)
AP (2017)
NcI (depuis 2017)

Maurizio Lupi
Ministres des Infrastructures et des Transports d'Italie

Maurizio Enzo Lupi, né le à Milan, est un homme politique italien, membre du Peuple de la liberté, du Nouveau Centre-droit, d’Alternative populaire et de Nous avec l'Italie.

Biographie modifier

Carrière politique modifier

Ancien conseiller municipal à Milan pour la Démocratie chrétienne, il adhère ensuite à Forza Italia, et est élu député en 2001.

Ministre des Transports modifier

Vice-président de la Chambre des députés depuis 2008, réélu en 2013, il est, par la suite, nommé ministre des Infrastructures et des Transports dans le gouvernement Letta. Le 28 septembre, il présente sa démission, comme tous les ministres du PDL du gouvernement, pour protester contre la possible destitution de Silvio Berlusconi de son mandat de sénateur, non sans critiquer les « mauvais conseillers » qui ont conduit à cette décision[2]. Toutefois, les députés ayant renouvelé début octobre leur confiance lors d'un vote au gouvernement Letta, leur lettres de démissions sont refusées, et les ministres restent en poste. Il est confirmé dans le gouvernement suivant de Matteo Renzi en .

Il est élu député européen d'Italie de la 8e législature le [3], mais démissionne avant de siéger.

Démission modifier

Il quitte le gouvernement en , à la suite d'un scandale où il serait intervenu en faveur de son fils pour l'attribution d'un marché[4].

Président de Nous avec l'Italie modifier

Figurant parmi les fondateurs de la coalition Nous avec l'Italie lors de sa dissidence avec Alternative populaire en 2017, il en prend la tête en puis en devient président en . Il est le coordinateur national de la liste Noi moderati pour les élections générales de 2022, en position minoritaire dans la coalition de centre droit[5].

Vie privée modifier

Il est de confession catholique[2].

Notes et références modifier

  1. Leader du parti jusqu'au .
  2. a et b Richard Heuzé, « Letta combat pour sauver son gouvernement », in Le Figaro, mardi 1er octobre 2013, page 8.
  3. (it) « Liste des députés européens d'Italie de la 8e législature élus », sur elezioni.interno.it
  4. (en) « Italian minister set to quit amid corruption allegations », sur FT.com, (consulté le )
  5. Garance Le Caisne, « Le petit Poucet d'une coalition fragile », Le Journal du dimanche, no 3949,‎ , p. 18 (ISSN 0242-3065).

Voir aussi modifier

Liens externes modifier