Maximilian Colt

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Maximilian Colt
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Lieu de détention

Maximilian Colt (alias Maximilian Coult, mort après 1641,est un sculpteur flamand installé en Angleterre qui devient le maître sculpteur du roi.

Biographie modifier

Maximilian Colt est un calviniste, né à Arras apparemment sous le nom de Maximilian Poultrain. Il s'installe en Angleterre dans les dernières années du règne de la reine Elizabeth I. Il vit à Londres, à Bartholomew Close ( Smithfield ). Lorsque le roi Jacques Ier accède au trône d'Angleterre, Maximilian Colt est chargé de réaliser un monument somptueux à la mémoire de la reine Elizabeth. Ce monument est suit de monuments plus petits à la mémoire des filles de Jacques, les princesses Mary et Sophia. Tous les trois peuvent être vus à l'abbaye de Westminster[1].

Le 28 juillet 1608, il est nommé Master Carver du roi. Il est employé à la décoration de plusieurs barges royales en 1621 [2]. Les sculptures sont peintes par John de Critz et détaillées dans sa facture[3].

En 1625, Maximilian Colt fournit une effigie en bois du roi Jacques, destinée à être utilisée lors de sa cérémonie funéraire, avec des membres articulés, qui seront habillés avec les vêtements du roi et posés dans un catafalque conçu par Inigo Jones [4].

Il réalise également de beaux monuments funéraires pour de nombreux membres de la noblesse et de la gentry anglaises, par exemple Robert Cecil, comte de Salisbury à Bishop's Hatfield dans le Hertfordshire, dont il décore également la maison attenante, et la comtesse de Derby à Harefield dans le Middlesex. Pour des mécènes écossais, il conçoit la tombe du vicomte Stormont à Scone Palace et George Home à Dunbar [5].

Maximilian Colt est brièvement emprisonné dans la prison de la Fleet, à la fin de sa vie[2].

Il n'est pas l'architecte du Wadham College d'Oxford, comme on l'affirme parfois, c'est Sir Thomas Holt d'York[2].

Famille modifier

De sa femme, Susan, Maximilian Colt a au moins deux fils, John (également sculpteur) et Alexander, et une fille qui est meurt en bas âge[2].

Notes et références modifier

  1. HMC Salisbury Hatfield, vol. 20 (London, 1968), p. 108: Edmund Lodge, Illustrations of British History, vol. 3 (London, 1791), p. 319.
  2. a b c et d Lee 1887.
  3. Devon, Frederick, ed., Issues of the Exchequer in the Reign of James I, London (1836), p.276, 289
  4. David Howarth, Images of Rule (Macmillan, 1997), p. 174.
  5. Pearson, Fiona ed., Virtue and Vision, Sculpture and Scotland, National Galleries of Scotland (1991), 28.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier