Maximin d'Hombres

avocat, magistrat et écrivain français
Maximin d'Hombres
Fonctions
Président
Tribunal civil d'Alès (d)
-
Antoine Mathieu (d)
Louis Mathieu (d)
Président
Société scientifique et littéraire d'Alès (d)
à partir de
Adrien Dadre (d)
Gratien Charvet (d)
Membre correspondant
Académie delphinale
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
Alès (Gard)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédacteur à
L'Aigle des Cévennes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
Membre de
Barreau d'Alès (d) ()
Société pour l'étude des langues romanes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

Maximin d'Hombres, né le à Alès (Gard) et mort le dans la même ville, est un avocat, magistrat et écrivain français[2].

Biographie modifier

Petit-neveu du naturaliste et lexicographe Pierre Augustin Boissier de Sauvages (1710-1795)[3] et neveu de l'agronome et homme politique, le baron d'Hombres-Firmas (1776-1857)[4],[5].

Le jeune François-Louis-Maximin d'Hombres naît dans une fratrie de quatre enfants dont le père est François-Régis d'Hombres et sa mère, Marie-Antoinette-Eulalie Desroche, de Génolhac[5].

Il fait ses études classiques à Forcalquier, chez les jésuites à Aix-en-Provence, les poursuit à Alès et les continu à la faculté de droit de Paris[5].

Ayant prêté serment le [6], il exerce la profession d'avocat dans la capitale des Cévennes, où il appartient à la Société littéraire et scientifique[7], qu'il préside en 1872[8].

En 1844, il épouse la fille du magistrat montpelliérain Amédée Farjon, Marie-Julie[3].

Intéressé par la philologie[9], il prend aussi part aux activités de la Société des langues romanes, et publie plusieurs ouvrages à visée scientifique[7]. Son Dictionnaire languedocien-français sera terminé et édité après sa mort par Gratien Charvet (1826-1884)[10].

Le , il devient président du tribunal civil d'Alès[11], mais meurt le de la même année[7].

Sur sa tombe installée dans le cimetière d'Alès, l'épitaphe écrite par son ami André Leyris (1829-1894) emploie la particule[12] :

« Lo que de tot son cur aimava son Alès
Lo que saviâ tari bien parlar nostre patoès
L'eiritièr de Sauvage e l'amic de Lafara
Aquî sot'aquel marbre espès
Maximin d'Hombres dormis ara
 »

« Celui qui aimait son Alès de tout son cœur,
Celui qui savait si bien parler notre patois,
L'héritier de Sauvages et l'ami de Lafare,
Ici, sous l'épaisseur du marbre,
Maximin d'Hombres dort maintenant »

Ouvrages modifier

Hommages modifier

La municipalité de la ville d'Alès a dédiée une rue et une impasse au nom de Maximin Dhombres[13],[14].

Notes et références modifier

  1. « Fonds Maximin d'Hombres (1571-1873) », archives départementales du Gard (consulté le )
  2. « Notice de Maximin d'Hombres », sur Système universitaire de documentation, (consulté le ).
  3. a et b Louis Bergeron (1929-2014) (dir.), Guy Chaussinand-Nogaret (dir.) et Armand Cosson (1943-), Grands notables du Premier Empire : Gard (Jacques-Louis d'Hombres), vol. 5 (Biographie), Paris, Éditions du CNRS, , 234 p., 24 cm (ISBN 2-222-02661-X et 978-2-222-02661-7, OCLC 38190076, BNF 34640377, SUDOC 000345148, présentation en ligne), p. 27.
  4. Martine François, Blandine Husser et al., « Prosopographie de Louis Augustin d'Hombres-Firmas », sur CTHS, (consulté le ).
  5. a b et c M. d'Hombres et Gratien Charvet, Dictionnaire languedocien-français, p. 1 et 2.
  6. Municipalité d'Alès, Recherches historiques sur la ville d'Alais, p. 634.
  7. a b et c Ivan Gaussen, Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc depuis les troubadours jusqu'à nos jours, p. 78.
  8. « Bulletin de la Société scientifique et littéraire d'Alais : Liste des présidents et vice-présidents », Revue cévenole (d) Voir avec Reasonator, Alais (Alès), s.n., t. 5,‎ , p. 12 / 96 (ISSN 2258-2355, BNF 32856575, lire en ligne, consulté le ).
  9. Karine-Larissa Basset, « Aux origines du Parc national des Cévennes : Édification d'un parc littéraire : La Cévenne des Cévennes » [PDF], sur HAL (archive ouverte), Parc national des Cévennes, Association Clair de terre et GARAE, (consulté le ), p. 34 / 247.
  10. Gard : dictionnaire biographique et album : Biographie de Gratien Charvet, t. 45, Paris, Libr. E. Flammarion, Néauber, coll. « Les dictionnaires départementaux », 1901-1904, 687 p., 21 cm (OCLC 799077839, BNF 35031733, SUDOC 006585078, présentation en ligne, lire en ligne), p. 169.
  11. Jean-Claude Farcy et Rosine Fry, « Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe et XXe siècles », sur Centre Georges Chevrier (d) Voir avec Reasonator (Université de Bourgogne/CNRS), (consulté le ).
  12. Alain André (d) Voir avec Reasonator (1939-2009) (préf. Auguste Roustan), Promenade dans Alès : rues sites monuments, Montpellier, Les presses du Languedoc (d) Voir avec Reasonator, , 229 p., 28 cm (ISBN 2-85998-150-0 et 978-2-40210-513-2, OCLC 463905460, BNF 35839529, SUDOC 046768521, présentation en ligne, lire en ligne Accès limité), p. 108.
  13. Géolocalisation de la rue Maximin Dhombres 44° 07′ 25,73″ N, 4° 05′ 22,08″ E.
  14. Géolocalisation de l'impasse Maximin Dhombres 44° 07′ 26,82″ N, 4° 05′ 19,18″ E.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier