Menus Bedell

coureur cycliste américain

Parmenus "Menus"[note 1] Bedell, né le à Baldwin et mort le à Nassau, est un coureur cycliste sur piste américain.

Menus Bedell
Menus Bedell au vélodrome d'hiver en 1907
Informations
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
NassauVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Greenfield Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipes amateurs
1897-1901-
Équipes professionnelles
1901-1922Individuel

Biographie

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Il est le fils de Parmenus Bedell et de Sarah J Abrams et le frère cadet de John Bedell, lui aussi coureur.

Menus Bedell commence à courir à l'âge de 14 ans et à 15 ans, il est champion américain devant Shoffield et Geo Collett. Jusqu'en 1901, il domine la scène de la vitesse amateur américaine. En 1901, il passe professionnel.

À partir de 1902[1], lui et son frère John participent à plusieurs reprises aux Six Jours de New York et deviennent populaire au Madison Square Garden[2].

Il participe aux Jeux olympiques de 1904 dans les épreuves pour les professionnels, non reconnues comme olympiques.

Le 15 février 1905, il part pour Paris[3],[4]. Les succès de ses compatriotes américains l'incite à devenir coureur de demi-fond[5],[6]. Dès avril 1905, il se confronte aux grands noms Guignard, Gougoltz[7], Darragon et Nat Butler[8],[9],[10],[11]. Il retourne aux États-Unis en juin[12] et revient à la vitesse.

Sa deuxieme place, avec son frère aux Six Jours de New York 1905 est controversée[13],[14].

En 1907, il revient en Europe[15]. Il court plusieurs fois sur les pistes parisiennes[16],[17],[18],[19]. Il bat Verbist à Anvers[20], avant de se rendre pour la première fois en Allemagne avec son frère John. À Berlin-Spandau, le 29 septembre, sur 100 kilomètres, il se confronte à Paul Guignard, John Bedell, Bobby Walthour Sr., Bruno Salzmann et Arthur Vanderstuyft. Au coup de sifflet final, de la première manche, Menus Bedell est en tête, mais est rapidement dépassé par Guignard et Walthour. Bedell finit par les rattraper, et les trois hommes continuent de rouler côte à côte jusqu'à ce que Bedell reprenne la tête. Une ovation tonitruante retentit dans la foule, reconnaissant les efforts de Bedell[21],[22],[23]. Il retourne aux États-Unis en octobre[24].

Avec John, ils font de nouveau une tournée en Europe, en mai 1908, et passe de nouveau par l'Allemagne[25],[26]. Menus Bedell tombe et se casse la clavicule au Six Jours de New York 1908[27].

En 1911, il est membre du bureau de l'American Racing Cyclists' Union (ARCU), syndicat des coureurs américains, affilié à la National Cycling Association (NCA)[28], il en devient plus tard le président et démissionne en 1913[29]. Il tombe et se luxe l'épaule au Six Jours de New York 1911[30],[31].

Il participe aux Championnats du monde de cyclisme sur piste en 1912 en demi-fond professionnels, il finit 5e de la finale[32]. Il se casse la clavicule au Six Jours de Boston[33],[34].

Le 30 juin 1917, il bat le record américain du mile derrière entraineur en 1 min. 4 s. et 1/5[35],[36] ainsi que les records des 3, 4 et 5 miles, le même jour et du 10 miles le 7 juillet[37].

Il court encore en tandem avec son frère en 1922[38],[39].

Palmarès

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Championnats des États-Unis

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Six jours

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Notes et références

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  1. Se prononce "Minus" en américain.

Références

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  1. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  2. (en) Long Island Forum, Friends for Long Island's Heritage, (lire en ligne)
  3. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  4. « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
  5. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  6. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  7. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  8. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  9. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  10. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  11. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  12. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  13. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  14. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  15. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  16. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  17. « Armes et sports », sur Gallica, (consulté le )
  18. « Armes et sports », sur Gallica, (consulté le )
  19. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  20. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  21. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  22. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  23. (en) Andrew M. Homman, Life in the slipstream : the legend of Bobby Walthour Sr., Washington, D.C., Potomac Books, (ISBN 978-1-59797-685-5, lire en ligne), p. 192
  24. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  25. (en) The Bicycling world and motorcycle review, (lire en ligne)
  26. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  27. (en) The New York Times, (lire en ligne)
  28. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  29. (en) The New York Times, (lire en ligne)
  30. (en) The New York Times, (lire en ligne)
  31. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  32. « Championnat du monde de demi-fond professionnels 1912 », sur stayer-fr-palmares-internationaux.blog4ever.com (consulté le )
  33. (en) St. Louis Post-Dispatch, (lire en ligne)
  34. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  35. (en) Frank G. Menke, New Encyclopedia of Sports, BarnesPub, (lire en ligne), p. 199
  36. (en) Thomas C. Jones, The great American sports book : reminiscences of memorable events and personalities in the thrilling story of American sports, Geneva, Ill., Hall of Fame Press, (ISBN 978-0-935900-01-9, lire en ligne)
  37. (en) The World almanac and encyclopedia, New York, Press Pub. Co. (The New York World), (lire en ligne)
  38. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  39. (en) The New York Times, (lire en ligne)
  40. « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes

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