Michel Crucis

personnalité politique française

Michel Crucis
Fonctions
Sénateur français

(18 ans et 6 jours)
Circonscription Vendée
Député français

(3 ans et 10 mois)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 1re de la Vendée
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique IPAS
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Lionel de Tinguy du Pouët
Président du Conseil général de la Vendée

(17 ans, 9 mois et 23 jours)
Prédécesseur Hubert Durand
Successeur Philippe de Villiers
Maire de Chantonnay

(42 ans et 1 mois)
Prédécesseur Henri Rochereau
Successeur Gérard Villette
Conseiller général de la Vendée

(37 ans)
Circonscription Canton de Chantonnay
Prédécesseur Henri Rochereau
Successeur Nicole Jouhier
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Trélon (France)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès La Roche-sur-Yon (France)

Michel Jules Albert Crucis, né le à Trélon (Nord), et mort à La Roche-sur-Yon (Vendée) le [1], docteur en droit, conseiller juridique et fiscal, est un homme politique français.

Biographie modifier

Fils de Jean Crucis, industriel, et de Madeleine Lixon, il est avocat au barreau de la Roche-sur-Yon de 1948 à 1953 puis devient conseiller juridique et fiscal à partir de 1954[2]. En août 1947, il épouse Anne-Marie Rochereau (1923-2010), la fille d'Henri Rochereau, ancien député de la Vendée, conseiller général et maire de Chantonnay.

Après avoir été une première fois candidat sans succès en 1951, Michel Crucis est élu député dans la 4e circonscription de la Vendée en 1958 sous l'étiquette Indépendants et paysans, en battant le candidat démocrate-chrétien Lionel de Tinguy du Pouët. Il est alors nommé membre du Sénat de la Communauté. Il appelle à voter non lors des référendums du sur l'autodétermination de l'Algérie et du sur l'approbation des accords d'Évian.

Battu par Lionel de Tinguy du Pouët (MRP) en 1962, il est ensuite sénateur de la Vendée, de 1977 à 1995. Il est membre de la commission des affaires sociales, puis à partir d', de la commission des affaires étrangères. Il ne se représente pas en 1995, et il se retire de la vie politique.

Il a été pendant 18 ans président du conseil général de la Vendée, sa terre d'adoption. Il eut notamment à gérer la mise en œuvre de la décentralisation consécutive aux lois de 1982 et 1983, transférant des mains du préfet à celles du président du conseil général l'exécutif du département. Philippe de Villiers fut son successeur.

En 1984, il fonde une association pour la liberté d'enseignement en Vendée.

Mandats modifier

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. Ouest-France
  2. Who's in France 1977-1978

Sources modifier

  • Blancs, bleus, rouges, histoire politique de la Vendée, 1789-2002, par Yves Hello, Geste éditions, 2004

Liens externes modifier