Lionel de Tinguy du Pouët
Lionel, Henri, Jean, René de Tinguy du Pouët né à Paris le et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique français.
Lionel de Tinguy du Pouët | |
Fonctions | |
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Sénateur de la Vendée | |
– (3 ans, 11 mois et 15 jours) |
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Groupe politique | Union Centriste des Démocrates de Progrès |
Successeur | Louis Caiveau |
Ministre de la Marine marchande | |
– (10 jours) |
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Gouvernement | Queuille II |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Gaston Defferre |
Secrétaire d'État aux Finances et aux Affaires économiques | |
– (4 mois et 15 jours) |
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Gouvernement | Bidault II |
Sous-secrétaire d'État aux Finances et aux Affaires économiques | |
– (3 mois et 19 jours) |
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Gouvernement | Bidault II |
Député français | |
– (8 ans, 5 mois et 24 jours) |
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Élection | 25 novembre 1962 |
Circonscription | 1re de la Vendée |
Législature | IIe (Cinquième République) |
Groupe politique | CD |
Successeur | Paul Caillaud |
– (12 ans, 5 mois et 24 jours) |
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Élection | 2 juin 1946 |
Réélection | 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
Circonscription | Vendée |
Législature | IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | MRP |
Biographie | |
Nom de naissance | Lionel Henri Jean René de Tinguy du Pouët |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 16e |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Neuilly-sur-Seine |
Parti politique | MRP |
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Biographie
modifierFils de Jean de Tinguy du Pouët, député conservateur de la Vendée sous la IIIe République, ainsi que président du conseil général, il est élève de l'École polytechnique (X1929) et entre au Conseil d'État à l'âge de 23 ans (plus jeune conseiller d'État jusqu'à aujourd'hui).
Mobilisé en 1939 comme capitaine d’artillerie, il est prisonnier de guerre à l'Oflag VI-D pendant cinq ans, malgré plusieurs tentatives d’évasion.
Il épouse Geneviève Marquet de Vasselot, fille de Jean-Joseph Marquet de Vasselot et petite-fille de Victor Martin Le Roy.
Carrière politique
modifierIl est membre de l'Assemblée constituante (juin-novembre 1946) pios député de la Vendée de 1946 à 1958, siégeant sur les bancs du MRP. Il est battu en 1958 par Michel Crucis. Il est réélu député de la Vendée en 1962 contre Michel Crucis, et battu en 1967 par Paul Caillaud.
Il est sénateur de la Vendée de septembre 1977 au , date à laquelle il meurt. Membre du groupe de l'Union Centriste des Démocrates de Progrès (UCDP, qui devient le groupe de l'Union Centriste en octobre 1986). Il est maire de Saint-Michel-Mont-Mercure de 1945 à 1981, et président de l'Association des maires de France de 1965 à 1974. Il est conseiller général du canton de Pouzauges de 1970 à 1981.
Fonctions gouvernementales
modifier- Sous-secrétaire d'État aux Finances et aux Affaires économiques du gouvernement Georges Bidault (2) (du au )
- Secrétaire d'État aux Finances et aux Affaires économiques du gouvernement Georges Bidault (2) (du au )
- Ministre de la Marine marchande du gouvernement Henri Queuille (2) (du 2 au )
Montfort de Tinguy du Pouët
modifierSon fils, Montfort de Tinguy du Pouët, lui succède à la mairie de Saint-Michel-Mont-Mercure (1981-1989), ainsi que comme conseiller général du canton de Pouzauges (1981-1994) sous l'étiquette CDS. Candidat (UDF) à l'élection législatives de juin 1988 dans la cinquième circonscription de la Vendée, il est battu par le député sortant Pierre Métais (PS)[1].
Publications
modifier- Le Budget des recettes. Rapport présenté au Congrès national de 1925 de la Fédération républicain de France. Paris, imp. de la Journée industrielle, 1925, 10 p.
- Rapport fait au nom de la commission d'enquête chargée de rechercher les causes et les origines des événements du ... ainsi que toutes les responsabilités encourues (La manifestation des Conseillers municipaux de Paris le ) par MM. Paul Perrin et de Tinguy du Pouët. Paris, Chambre des Députés, 15e législature, Session de 1934.
- De la Gestion de la maison France. Conférence prononcée au Club-Échos, le . Paris, Les Échos, 1949, 18 p.
- Monsieur X va en justice, éditions de la Revue Politique des idées et des institutions, 1953, 15 p.
Distinctions
modifier- Officier de la Légion d'honneur
- Grand officier de l'ordre national du Mérite
- Croix de guerre –
- Commandeur de l'ordre du Mérite maritime, de droit en tant que ministre de la Marine marchande[2].
Notes et références
modifier- Base Élections, Le Monde.
- « Ordre du Mérite maritime », sur www.france-phaleristique.com (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Sa fiche sur le site du Sénat. et sur celui de l'Assemblée nationale.