Mohamed Toihiri
Mohamed Toihiri (né le à Mitsoudjé en Grande Comore) est un auteur franco-comorien, devenu en octobre 2007 représentant permanent de l'union des Comores à l'Organisation des Nations unies.
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Biographie
modifierNé en août 1955 à Mitsoudjé, aux Comores[1], Mohamed Toihiri passe son enfance à Tamatave dans la province de Tamatave, région à l'est de Madagascar, entre au lycée à Moroni[1] puis poursuit ses études secondaires à Bordeaux en France. Il obtient un doctorat en littérature à l'Université Bordeaux III[1]. Sa thèse de doctorat porte sur «Les luttes de classes dans l’oeuvre de Sembène Ousmane»[1].
De retour en Grande-Comore, il est titulaire d'une chaire à l'Université des Comores puis devient inspecteur pédagogique au Ministère de l'éducation nationale des Comores. Depuis mi-2002, il enseigne à l’université du Michigan[1].
Il a participé par ailleurs à la rédaction d'articles de la presse grande-comorienne Kashkazi et Al-Watwan. Il a été également rédacteur en chef du Comorien qui paraît en France.
Avec son premier roman, La République des Imberbes, publié en 1985, il devient le premier romancier comorien d'expression française[2]. Il reçoit pour cet ouvrage, critique romancée de la période et du régime d'Ali Soilih, le prix des Mascareignes et des Comores[1],[3]. D'autres romans et pièces de théâtre suivent[1].
Œuvre
modifier- Mohamed Toihiri, La République des Imberbes, l'Harmattan, coll. « Encres Noires », (ISBN 2-85802-624-3 (édité erroné), BNF 34866930)
- Mohamed Toihiri, Le Kafir du Karthala, Paris, l'Harmattan, coll. « Encres Noires », , 255 p. (ISBN 2-7384-1501-6)
Notes et références
modifier- Thomas C. Spear, « Mohamed Toihiri », sur île en île
- « Petite conversation avec un auteur », Africultures, vol. hors série, no. 2, 2016, pp. 92-95.
- « En bref, 12e prix des Mascareignes, des Seychelles et des Comores », Le Monde, (lire en ligne)
Liens externes
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