Montchanin

commune française du département de Saône-et-Loire
(Redirigé depuis Montchanin-les-Mines)

Montchanin est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Montchanin
Montchanin
La place Roger-Salengro.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Autun
Intercommunalité CU Le Creusot Montceau-lès-Mines
Maire
Mandat
Yohann Cassier
2023-2026
Code postal 71210
Code commune 71310
Démographie
Population
municipale
4 979 hab. (2021 en évolution de −3,84 % par rapport à 2015)
Densité 637 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 56″ nord, 4° 28′ 11″ est
Altitude Min. 298 m
Max. 351 m
Superficie 7,82 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Montchanin
(ville-centre)
Aire d'attraction Le Creusot
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Blanzy
Législatives 5e circonscription de Saône-et-Loire
Localisation
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Montchanin
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Montchanin
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Montchanin
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Montchanin
Liens
Site web https://www.ville-montchanin.fr/

La commune est située au cœur d'un important bassin houiller exploité entre les années 1820 et 1912 par les houillères de Montchanin.

Géographie

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Localisation

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Montchanin se situe à mi-chemin entre Le Creusot, ville de la métallurgie, et Montceau-les-Mines, ville minière.

Elle se situe aussi à quelques kilomètres de la plus grande ville du département, Chalon-sur-Saône. et non loin de Dijon également.

La commune, qui est la ville-centre son unité urbaine et de son bassin de vie, se trouve dans l'aire d'attraction du Creusot et dans la zone d'emploi de Creusot-Montceau[I 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Torcy, Écuisses, Saint-Eusèbe et Saint-Laurent-d'Andenay.

Rose des vents Torcy Écuisses Rose des vents
N
O    Montchanin    E
S
Saint-Eusèbe Saint-Laurent-d'Andenay

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 7,82 km2 ; son altitude varie de 298 à 351 mètres[1].

La commune repose sur le bassin houiller de Blanzy daté du Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années)[2].

Hydrographie

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Carte hydrographique de la commune.

La commune est limitée à l'est par le Canal du Centre.

Plusieurs étangs s'y trouvent, ainsi qu'une rigole d'alimentation du canal.


En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 890 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21,1 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Montchanin est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montchanin[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[11],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Creusot, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), prairies (12,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,5 %), forêts (5,4 %), eaux continentales[Note 5] (1,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 2 731, alors qu'il était de 2 722 en 2016 et de 2 700 en 2011[I 3].

Parmi ces logements, 87,4 % étaient des résidences principales, 3,2 % des résidences secondaires et 9,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 55,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 44,4 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montchanin en 2021 en comparaison avec celle de Saône-et-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (3,2 %) par rapport au département (7,4 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Montchanin en 2021.
Typologie Montchanin[I 4] Saône-et-Loire[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 87,4 82,4 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,2 7,4 9,7
Logements vacants (en %) 9,4 10,2 8,1

Voies de communication et transports

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Le complexe ferroviaire de Montchanin en 2018.
La gare du Creusot-TGV.

La commune est desservie par deux gares :

On y trouve également le canal du Centre, qui lui permet d'exploiter le tourisme fluvial (« les sept écluses » entre Montchanin et Chagny).

Toponymie

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Histoire

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Le village des Brosses dépendait de la paroisse de Saint-Eusèbe instituée commune par la Révolution française.

La compagnie des Houillères multiplie les instances pour faire ériger les Brosses en commune.

Par un décret impérial du , le hameau devient une commune sous le nom de Montchanin-les-Mines[15]. Un second décret, en date du , érige la dite commune en paroisse sur les propositions de l’évêque d’Autun et du préfet. La paroisse augmente rapidement sa population, son curé sollicitant l’établissement d’un vicariat. Le premier vicaire de Montchanin-les-Mines est l’abbé Paul Dessendre, en 1867[16]. La commune prend son nom actuel de Montchanin en 1958.

De 1857 à 1968, bénéficiant de précieux atouts (l'un géologique, la présence massive de houille — exploité entre 1820 et 1912[17] — et d'argile, l'autre géographique, le canal du Centre et des réseaux ferré et routier développés), Montchanin fut le siège de l'une des plus importantes tuileries de France. Cette tuilerie développée par Charles Avril (1817-1891) devint la Grande Tuilerie mécanique et perfectionnée de Bourgogne ; elle fusionna en 1938 avec la Société des grandes tuileries bourguignonnes de Chagny (établissements Lambert)[18].

De 1889 au (date de sa fermeture par la SNCF), Montchanin est reliée à Saint-Gengoux-le-National par l;a ligne d'Étiveau à Montchanin[19].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune, créée en 1854, se trouve dans l'arrondissement de Chalon-sur-Saône du département de Saône-et-Loire[I 2]

Elle faisait partie de 1854 à 1926 du canton de Mont-Saint-Vincent, année où elle devient le chef-lieu du canton de Montchanin[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Blanzy[I 1]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de Saône-et-Loire.

Intercommunalité

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Montchanin est membre de la communauté urbaine Creusot Montceau[I 2], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1970 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[20]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juillet 1854 septembre 1870 Charles Avril    
septembre 1870 septembre 1870 Vivant Rochette    
septembre 1870 mai 1871 Pierre Pidault    
mai 1871 juillet 1873 Claude Micheli    
août 1873 janvier 1874 Philibert Pretet-Loiseau    
février 1874 janvier 1878 Jules Granger    
janvier 1878 novembre 1882 Maximilien David    
janvier 1883 mai 1888 Jacques Tremeau    
mai 1888 mars 1892 Ernest Douin    
mars 1892 mai 1900 Philibert Pretet    
mai 1900 février 1907 Sébastien Pernet    
février 1907 décembre 1907 Étienne Binet    
décembre 1907 mai 1908 Jean Raquillet    
mai 1908 août 1914 Clément Flety    
août 1914 décembre 1919 MM. Augagneur et Jury   Adjoints faisant fonction de maire
décembre 1919 septembre 1941 Jean-Marie Gillot[21] SFIO Mineur puis libraire
Conseiller général de Mont-Saint-Vincent (1925 → 1926)
Conseiller général de Montchanin (1926 → 1940)
septembre 1941 août 1944 Jean Berthier-Pardon   Serrurier
Nommé conseiller départemental en 1942 par le Gouvernement de Vichy
Nommé par le régime de Vichy
novembre 1944 août 1947 Jean-Marie Gillot[Note 6],[21] SFIO Mineur puis libraire
Conseiller général de Montchanin (1945 → 1947)
Président du conseil général de Saône-et-Loire (1945 → 1947)
Mort en fonction
octobre 1947 mai 1969 Lucien Parriat[Note 7] SFIO Ouvrier outilleur raboteur
Conseiller général de Montchanin (1947 → 1970)
Démissionnaire
mai 1969 juin 1979 Louis Farastier[Note 8],[23] SFIO
puis PS
Chef d’atelier à la fonderie Henri-Paul
Conseiller général de Montchanin (1970 → 1982)
Conseiller régional de Bourgogne
Chevalier des Palmes Académiques
Démissionnaire
juin 1979 mars 1989 Pierre Forest[24] PS Employé
Conseiller général de Montchanin (1982 → 1988)
Vice président de la CU Creusot Montceau[Quand ?]
mars 1989 mars 2008 Pierre Corneloup[25] RPR
puis UMP
Assureur
Conseiller général de Montchanin (1988 → 2008)
Vice-président du conseil général de Saône-et-Loire
Vice-président de la CU Creusot Montceau
Chevalier de la Légion d'honneur (2004)
mars 2008 mars 2023[26] Jean-Yves Vernochet PS Cadre du secteur privé
Conseiller général de Montchanin (2008 → 2015)
Conseiller départemental de Blanzy (2015 → 2021)
Vice-président de la CU Creusot Montceau[Quand ?]
Démissionnaire
mars 2023[27] En cours
(au 25 janvier 2024)
Yohann Cassier PS Directeur administratif du district de football de Saône-et-Loire
Premier adjoint au maire (2016 → 2023)
Vice-président de la CU Creusot Montceau

Jumelages

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La ville de Montchanin est jumelée avec[28] :

Équipements et services publics

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* Golf à 18 trous,
  • Randonnée, promenade,
  • Piscine,
  • Restaurant,
  • Bibliothèque,
  • Stade,
  • Salle des fêtes.
  • Centre social et culturel La Tuilerie , inaugurée le pour les 150 ans de la commune.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1856. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 4 979 habitants[Note 9], en évolution de −3,84 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5003 0163 5223 4114 6114 7804 8564 0144 380
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 5144 2434 6895 8675 7395 6925 2475 0095 452
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6 4056 4086 2796 2635 9605 5935 5215 4905 226
2018 2021 - - - - - - -
4 9634 979-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs

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Montchanin dispose d'une église de culte catholique et d'une association Islamique.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église de 1846/1847 édifiée par la Société des Houillères de Montchanin, devenue église paroissiale en 1854; et agrandie de deux collatéraux et 1877 puis dotée d'une église en 1893[32]
  • Ancienne école, construite en 1838 par la Société des Houillères de Montchanin. La mairie s'y implante de 1854 à 1927, après la création de la commune et la Compagnie construit ailleurs de nouvelles écoles. Le bâtiment est ensuite utilisé comme perception et par le Secours catholique jusqu'à la fin des années 1990[33].
  • Anciennes écoles Schneider, construites en 1877 par les Établissements Schneider à proximité immédiate de la Cité Nouvelle et agrandies entre 1880 et 1898 d'une chapelle, d'une cuisine, d'un réfectoire, d'un parloir et d'un dortoir de 16 lits, destinés aux sœurs dirigeant l'école.
    L'ancienne école de garçons accueille désormais la bibliothèque municipale, et celle des filles l'actuelle école primaire Curie Pasteur[34].
  • Château Avril, logement patronal construit en 1855 par la Société des Houillères de Montchanin alors dirigée par Charles Avril. Le château est détruit en 1891 en raison des dégâts causés par les travaux miniers souterrains et il n'en subsiste que les écuries et les communs fortement remaniés, ainsi que la ferme du château (pigeonnier et remise) ainsi que la conciergerie appelée pavillon neuf. Ils sont revêtus de nombreuses céramiques architecturales de production locale[35].
  • Château de la Tuilerie, logement patronal édifié entre 1880 et 1890 par le nouveau propriétaire de la Grande Tuilerie de Bourgogne, C. Duval[36].
  • Cité ouvrière des Pisés, construite en 1861 par la Société des Houillères de Montchanin et constituée de quatre bâtiments de quatre logements chacun. En 1869, elle devient propriété des établissements Schneider lors de l'acquisition des houillères en 1869. L'un des bâtiments est reconstruit à l'identique en 1899 après son effondrement[37].
  • Cité ouvrière dite La Cité Nouvelle, de 32 logements ouvriers et deux de contremaîtres, construite entre 1874 à 1876 pour les ouvriers des mines de Montchanin exploitées par les Établissements Schneider[38].
  • Logements ouvriers, 49-93 avenue de la Libération, construits à partir de 1869 pour loger les ouvriers de la Grande Tuilerie de Bourgogne[39].
  • Maison Godillot, 127 Avenue de la Libération, construite en 1905 comme maison témoin sur les plans de la Grande Tuilerie de Bourgogne, qui exposait ainsi certaines de ses productions le long de la route conduisant de la gare au centre de Montchanin[40].
  • Immeuble dce quatre logements ouvriers, rue du Pont Jeanne-Rose, construit en 1903 par la Grande Tuilerie de Bourgogne, qui y présente également des éléments décoratifs en céramique produits par la tuilerie[41].
  • Logements ouvriers, 3-5 rue de la Tuilerie, construits vers 1904 par la Grande Tuilerie de Bourgogne de Montchanin, à proximité immédiate de son usine[42].
  • Ancienne Fonderie Henri-Paul, traversée par le Canal du Centre, construite en 1918 par les Établissements Schneider du Creusot. En 2020, elle a une capacité de production de 30 000 tonnes annuelles d'acier et de 3.000 tonnes de bronze et laiton. La dernière coulée a lieu en janvier 1984 et les locaux servent désormais à de nouvelles activités industrielles.
    La fonderie employait 1500 ouvriers en 1921, 780 en 1965, 700 et 1977[43].
  • Ancienne Grande Tuilerie de Bourgogne, rue Lamartine, créé en 1858 sous la raison sociale Georges et Cie, cet ensemble d'industrie céramique se développe après son rachat en 1863 par la société Charles Avril et Cie, alors propriétaire des houillères de Montchanin. Vendue en 1878, elle devient la Société Anonyme de la Grande Tuilerie de Bourgogne à Montchanin-les-Mine, tuilerie majeure en France qui produit en 1862 1, 2 million de tuiles mécanique, 5 millions en 1864, 12 à 14 millions en 1910. En 1938, elle fusionne avec la tuilerie de Chagny et son activité commence à décliner. L'entreprise ferme en 1969 et la grande majorité des bâtiments d'exploitation sont détruits en 1978. En 2020, il en subsiste l'ancien atelier des réfractaires datant de 1927, l'atelier des creusets (dont la destruction est programmée), et l'ancienne fonderie de 1927.
    L'usine connaît deux grandes grèves, en 1899-1900 et 1936. Effectifs : 200 ouvriers en 1865 ; 500 en 1880 ; 330 en 1890 ; 600 en 1901[44].


Héraldique

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Blason de Montchanin Blason
De sinople à la barre d’argent chargée d’un TGV d’orangé, de sable et d’argent mouvant de la pointe et accompagnée en chef d’un chevalet de mine, aussi de sable mouvant de la barre et brochant sur une usine de même et en pointe, d’une roue dentée également de sable enclenchée à un pignon du même. Le tout en barre soutenu de trois anneaux olympiques accolés d’azur, de gueules et d’or, 2 et 1 à la bordure componée de 22 pièces d’argent et de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montchanin comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Une rue de la commune porte le nom de ce maire[22]
  7. Un complexe sportif de la commune porte le nom de ce maire.
  8. Une résidence de personnes âgées de la commune porte le nom de ce maire.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a et b « Commune de Montchanin », Code Officiel Géographique au 1er janvier 2024, sur insee.fr (consulté le ).
  2. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Montchanin ».
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Montchanin - Section LOG T1 » (consulté le ).
  4. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Montchanin - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la Saône-et-Loire - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. [PDF] C. Raymond, Synthèse géologique sur les ressources charbonnières de la Bourgogne, BRGM, (lire en ligne).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Montchanin et Mont-Saint-Vincent », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Montchanin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Creusot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Bulletin des lois de la République française », sur Gallica, (consulté le ).
  16. « Montchanin. Montchanin-les-Mines est né en 1854 et la paroisse en 1855 », sur lejsl.com (consulté le ).
  17. Mandy Descamps, Bassin houiller de Blanzy - Concessions de Montchanin et Longpendu : Évaluation et cartographie des aléas liés aux mouvements de terrains, INERIS, (lire en ligne [PDF]).
  18. « Un siècle d'histoire industrielle : la tuilerie de Montchanin », article de Nathalie Perraudin-Leininger paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 87 (automne 1991), pages 10 à 12.
  19. « Le chemin de fer de Saint-Gengoux à Montchanin : un souvenir inscrit dans le paysage », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 75 (automne 1988), pages 17 à 20.
  20. « Les maires de Montchanin », sur francegenweb.org (consulté le ).
  21. a et b Gilles Morin, Jean-François Poujeade, « GILLOT Jean-Marie », Le Maitron en ligne, 17/2/2010 mis à jour le 13/9/2010 (consulté le ) « Né le 9 mars 1873 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), mort le 21 août 1947 à Montchanin-les-Mines (Saône-et-Loire) ; mineur puis libraire ; militant socialiste de la Saône-et-Loire ; maire de Montchanin-les-Mines (1919-1940 ; 1945-1947), conseiller général de Mont-Saint-Vincent puis de Montchanin (1925-1947), président du conseil général (1945-1947) ».
  22. « Jean-Marie Gillot, maire de Montchanin de 1919 à 1947 », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  23. Jean-François Poujeade, « FARASTIER Louis, Joseph », Le Maitron en ligne, 16/3/2009 mis à jour le 21/6/2009 (consulté le ) « Né le 21 août 1903 à Pierre-de-Bresse (Saône-et-Loire), mort le 2 mai 1983 à Saint-Vallier (Saône-et-Loire) ; chef d’atelier à la fonderie Henri-Paul de Montchanin (Saône-et-Loire) ; militant socialiste de Saône-et-Loire ; maire (1969-1979) et conseiller général (1970-1982) de Montchanin ; conseiller régional ».
  24. Thérèse Verdreau, « Pierre Forest ancien maire n’est plus », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En 1965, il a été élu conseiller municipal, alors que Lucien Parriat était maire, puis il a continué à servir sa commune avec le maire Louis Farastier, où il a occupé les postes d’adjoint, puis de premier adjoint. Pierre Forest a été élu maire de Montchanin de 1979 à 1989 ».
  25. Emmanuel Le Neve, « Pierre Corneloup, ancien maire de Montchanin et vice-président du Conseil général de Saône-et-Loire, est décédé », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne) « Il avait été maire de Montchanin pendant 19 ans, trois mandats au total, de 1989 à 2008. Dans le même temps, de 1988 à 2008, il fut conseiller général puis vice-président du Conseil général de Saône-et-Loire. Ainsi que vice-président de la Communauté urbaine Creusot Monceau et représentant de la France au congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe ».
  26. « Jean-Yves Vernochet : «Je pars avec le sentiment du devoir accompli» », Creusot-Infos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Tristan Aubry, « Yohann Cassier nouveau maire de Montchanin », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ 30/3/2023 mis à jour=31/3/2023 (lire en ligne, consulté le ) « Premier adjoint depuis 2016, Yohann Cassier succède à Jean-Yves Vernochet, démissionnaire, au poste de maire de Montchanin ».
  28. L'histoire du Jumelage
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Notice no IA71000102Eglise paroissiale, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « Ecole », notice no IA71000103, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. « Écoles de filles et de garçons dites écoles Schneider, actuellement bibliothèque et école primaire Curie Pasteur », notice no IA71000107, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. « Logement patronal dit Château Avril », notice no IA71000106, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. « Logement patronal dit Château de la Tuilerie », notice no IA71000112, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. « Cité ouvrière des Pisés », notice no IA71000104, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « Cité ouvrière dite La Cité Nouvelle », notice no IA71000105, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Logement d'ouvriers », notice no IA71000111, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Maison Godillot », notice no IA71000113, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Immeuble à logements », notice no IA71000114, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Logement d'ouvriers », notice no IA71000115, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Fonderie Henri-Paul, actuellement usines de construction mécanique et de chaudronnerie (activités liées au canal du Centre) », notice no IA71000109, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « Ensemble d'industrie céramique de la Grande Tuilerie de Bourgogne, actuellement usine de construction mécanique et entrepôt commercial », notice no IA71000110, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. Mandy Descamps, Bassin houiller de Blanzy - Concessions de Montchanin et Longpendu : Évaluation et cartographie des aléas liés aux mouvements de terrains (planches annexes), INERIS, (lire en ligne [PDF]).
  46. « Mine de houille dite houillères de Montchanin », notice no IA71000100, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture