Montchevrier
Montchevrier est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Montchevrier | |||||
La mairie en 2008. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | La Châtre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Marche Berrichonne | ||||
Maire Mandat |
Maurice Desriers 2020-2026 |
||||
Code postal | 36140 | ||||
Code commune | 36126 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montcabriens | ||||
Population municipale |
447 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 28′ 53″ nord, 1° 44′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 230 m Max. 397 m |
||||
Superficie | 34,7 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuvy-Saint-Sépulchre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
| |||||
modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est située dans le sud[1] du département, à la limite avec le département de la Creuse. Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud.
Les communes limitrophes[1] sont : La Buxerette (4 km), Orsennes (5 km), Cluis (7 km), Aigurande (8 km) et Méasnes (8 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Neuvy-Saint-Sépulchre (14 km), La Châtre (22 km), Châteauroux (37 km), Issoudun (55 km) et Le Blanc (55 km).
Hameaux et lieux-dits
modifierLes hameaux et lieux-dits de la commune sont : la Messille, la Fat, le Poirond et la Glézolle[2].
Géologie et hydrographie
modifierLa commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par les rivières Bouzanne[2] et Gargilesse[2], de plus il possède les sources de la rivière Auzon[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 893 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Éguzon », sur la commune d'Éguzon-Chantôme à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 934,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication et transports
modifierLe territoire communal est desservi par les routes départementales : 39, 48, 72, 87, 123 et 990[10].
Les gares ferroviaires les plus proches sont les gares d'Éguzon[10] (19 km) et Argenton-sur-Creuse[10] (23 km).
Montchevrier est desservie par les lignes H et I du Réseau de mobilité interurbaine[11].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 47 km.
Trois circuits de randonnée balisés permettent aux marcheurs de découvrir les attraits de la commune.
-
Le panneau d'entrée d’agglomération en 2008.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Montchevrier est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,9 %), zones agricoles hétérogènes (42,7 %), terres arables (9,4 %), forêts (3,2 %), zones urbanisées (1,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
modifierLe tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[17] de la commune :
Date du relevé | 2013 |
---|---|
Nombre total de logements | 379 |
Résidences principales | 63,1 % |
Résidences secondaires | 20 % |
Logements vacants | 16,9 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 87 % |
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Montchevrier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
modifierLe retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 420 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 81 sont en aléa moyen ou fort, soit 19 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montchevrier est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].
Toponymie
modifierMontchevrier est un toponyme dérivé de monasterium, monastère. Monastère est un mot savant, emprunté au latin médiéval qui a donné en ancien français montier ou moustier. La première mention, de monastero Caprarii en 1290, fait apparaître un moutier, ce que confirment les formes Montierchevrier du XVIe siècle.
Dans son livre, Les noms de lieux de L'Indre, Châteauroux, 2004, Stéphane Gendron confirme que Montchevrier fait partie des toponymes où Mont représente une évolution de monasterio.
De nos jours, certains Montcabriens continuent d'appeler familièrement leur village Montechebré. (chebré du patois chèvre).
Ses habitants sont appelés les Montcabriens[23].
Histoire
modifierLa commune fut rattaché de 1973 à 2015 au canton d'Aigurande.
Politique et administration
modifierLa commune dépend de l'arrondissement de La Châtre, du canton de Neuvy-Saint-Sépulchre, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes de la Marche Berrichonne[13].
Elle dispose d'une agence postale communale[24].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2021, la commune comptait 447 habitants[Note 1], en évolution de −2,61 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune ne possède pas de lieu d'enseignement.
Manifestations culturelles et festivités
modifierÉquipement culturel
modifierElle dispose d'une salle polyvalente.
-
La salle polyvalente en 2008.
Santé
modifierSports
modifierMédias
modifierLa commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Cultes
modifierÉconomie
modifierLa commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie d’Aigurande[13].
Elle est aujourd'hui essentiellement agricole. On y pratique l'élevage bovin (limousine et charolaise).
Un restaurant nommé « Le Montcabrien », se trouve dans la commune.
-
Le restaurant « Le Montcabrien » en 2008.
Culture locale et patrimoine
modifier- Église
- Monument aux morts
- Pierre à la Marte : dolmen classé par la liste de 1862[33].
-
L'église en 2008.
-
Le monument aux morts en 2008.
-
La Pierre à la Marte en 2011.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
- « Montchevrier » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
- « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montchevrier et Éguzon-Chantôme », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Éguzon », sur la commune d'Éguzon-Chantôme - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Éguzon », sur la commune d'Éguzon-Chantôme - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Montchevrier », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montchevrier ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de l'Insee : Montchevrier, consulté le 6 septembre 2016.
- « Les risques près de chez moi - commune de Montchevrier », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- « Nom des habitants des communes françaises, Montchevrier », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
- « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- Site du Monde.fr : Montchevrier, consulté le 21 septembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Dolmen dit La Pierre-à-la-Marte », notice no PA00097463, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture