Monument à la reine Victoria

monument à Nice (Alpes-Maritimes)

Monument à la reine Victoria
Vue du monument.
Présentation
Type
Partie de
Architecte
Félix Biasini (architecte)
Louis Maubert (sculpteur)
Construction
Début XXe siècle
Commanditaire
Patrimonialité
Localisation
Région
Département
Commune
Coordonnées
Carte

Le monument à la reine Victoria, dans le quartier de Cimiez à Nice, a été érigé en 1912 par le sculpteur Louis Maubert pour rendre hommage à la souveraine, qui a fréquemment hiverné à Nice de 1887 à 1899[1] et contribué à la réputation de Cimiez[2]. Il est situé à l'angle du boulevard de Cimiez et de l'avenue de la reine Victoria, et est inscrit aux monuments historiques depuis le [3].

Historique modifier

La reine passa cinq hivers consécutifs à Nice à partir de 1895[2]. Elle logeait alors au Grand Hôtel de Cimiez, puis à l'Excelsior Hôtel Regina[2]. Elle parcourait souvent l'arrière-pays niçois, appréciait les traditions niçoises comme les processions des confréries de pénitents ou le festin des cougourdons, et finança la construction du pont Barla qui enjambait le Paillon à Nice [4]. Après sa mort, en 1901, le journal Le Petit Niçois lança un appel à souscription pour ériger un monument en l'honneur de la reine, auquel répondit notamment une dame nommée Antonin Raybaud[4]. L'architecte du monument est Félix Biasini alors que le sculpteur est Louis Maubert[2]. Il est inauguré le par le président du Conseil Raymond Poincaré, dans le cadre des fêtes de l'Entente cordiale[4].

Description modifier

C'est dans le parc de l'Excelsior Hôtel Regina que la sculpture fut installée, mais elle est aujourd'hui située sur le domaine public[3]. Faite de marbre blanc, elle représente la reine Victoria assise et recevant des brassées de fleurs offertes par des jeunes filles. Ces dernières, au nombre de quatre, personnifient les villes de Nice, Cannes, Grasse et Menton dans lesquelles la souveraine avait séjourné[5],[4]. Un jardinet entoure le monument, et ils furent tous deux entretenus bénévolement durant de nombreuses années par le président de l'Amicale des jardiniers[2].

Notes et références modifier

  1. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, Flohic, 2000 (ISBN 978-2842340711), p. 675
  2. a b c d et e « Avenue Reine Victoria » dans Marguerite et Roger Isnard, Per Carriera : dictionnaire historique et anecdotique des rues de Nice, Nice, Serre éditeur, 2003, 3e éd. (ISBN 2-86410-388-5) [lire en ligne]
  3. a et b Notice no PA00080968, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. a b c et d V. M., « La statue de la reine Victoria fête ses cent ans ! », Nice-Matin,‎ (lire en ligne)
  5. Luc Thevenon, Nice, cité d'histoire, ville d'art, Nice, Serre, 1993, p. 65 (ISBN 978-2864101956)

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