La morbidezza aussi nommée morbidesse dans sa version francisée est un concept artistique apparu à la Renaissance et désignant une forme de beauté sublime mais renfermant en son sein une forme de légère affectation[1]. Ce terme aurait été créé par le philosophe florentin Marsile Ficin lors du dévoilement du Printemps de Sandro Botticelli[2].

Le Printemps de Sandro Botticelli.

Une autre définition existe et désigne dans le cadre de la peinture la délicatesse et la mollesse (terme non péjoratif) des chairs du personnage.

Références

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  1. « Morbidezza », sur cnrtl.fr (consulté le ).
  2. Sophie Chauveau, Le Rêve Botticelli, Gallimard, , 481 p. (ISBN 978-2-07-034175-7)

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