Mort de Genivaldo de Jesus Santos
La mort de Genivaldo de Jesus Santos est une affaire de violence policière brésilienne lors de laquelle Genivaldo de Jesus Santos[1], meurt à la suite de son interpellation par trois policiers de la police routière fédérale le à Umbaúba, dans l'État du Sergipe au Brésil[1].
Arrêté pour le non port d'un casque sur sa motocyclette — une infraction commune dans cette zone du Sergipe[2] —, Genivaldo de Jesus Santos obtempère[2]. Son neveu, présent, indique aux policiers que son oncle souffre de troubles mentaux (schizophrénie)[2]. Toutefois, ce banal contrôle routier tourne au drame[1]. Plaqué au sol, puis immobilisé, Genivaldo de Jesus Santos est menotté[2]. Placé dans le coffre de la voiture de police, dont le hayon est maintenu fermé, une grenade de gaz lacrymogène est jeté à l'intérieur du coffre[2]. Genivaldo de Jesus Santos meurt d'asphyxie dans cette chambre à gaz improvisée quelques minutes après malgré les protestations des badauds[2] et son décès est constaté peu après à l'hôpital[1].
La scène est filmée et l'agonie de Genivaldo de Jesus Santos est partagée sur les réseaux sociaux, suscitant émoi, indignation et critiques[2],[1].
Sa mort, probablement pour des raisons racistes[1], survenue exactement deux ans après la mort de George Floyd, fait l'objet d'une indignation internationale[1].
Notes et références
modifier- (pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en portugais intitulé « Assassinato de Genivaldo de Jesus » (voir la liste des auteurs).
- Morgann Jezequel, « Émoi au Brésil après la mort d’un homme dans le coffre d’une voiture de police », Courrier International, (lire en ligne, consulté le ).
- Anne Vigna, « Au Brésil, un Noir meurt asphyxié par gaz dans le coffre d’une voiture de police », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).