Moutardon
Moutardon est une commune associée à Nanteuil-en-Vallée, dans le département de la Charente, dans la région Nouvelle-Aquitaine.
Moutardon | |
La mairie de Moutardon | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente |
Arrondissement | Confolens |
Commune | Nanteuil-en-Vallée |
Intercommunalité | Communauté de communes des Trois Vallées |
Statut | Commune associée |
Maire délégué | André Gerbaud |
Code postal | 16700 |
Code commune | 16235 |
Démographie | |
Gentilé | Moutardonnais |
Population | 266 hab. (2007) |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 02′ 39″ nord, 0° 18′ 21″ est |
Élections | |
Départementales | Charente-Nord |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Nanteuil-en-Vallée |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierMoutardon est située dans le nord du département de la Charente, à 6 km au nord de Nanteuil-en-Vallée et à 9 km à l'est de Ruffec. Elle a été associée à Nanteuil-en-Vallée le par arrêté préfectoral du .
Elle est traversée par la Lizonne (affluent de la Charente).
Communes associées
modifierMoutardon (6 km) | Messeux (4,5 km) | |||
Aizecq (3,5 km) | N | |||
O Nanteuil-en-Vallée E | ||||
S | ||||
Pougné (3 km) | Saint-Gervais (3 km) |
Toponymie
modifierUne forme ancienne est Monte Arduo, alias Arduo[1].
L'origine du nom de Moutardon remonterait au mot latin mons (colline) et à un nom de personne peut-être germanique Ardo, ce qui correspondrait à « mont d'Ardon »[2],[3].
Histoire
modifierAu Moyen Âge, principalement aux XIIe et XIIIe siècles, l'abbaye de Nanteuil se trouvait sur une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait par l'abbaye de Charroux, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Blanzac et Aubeterre. Moutardon est le point d'entrée en Charente de cet ancien chemin. Une stèle a été érigée à la limite départementale en 2008 par l'Association des Amis de Saint-Jacques en Charente[4].
Moutardon serait la paroisse d'origine de la famille de Livenne, famille noble éteinte, qui y possédait une terre[5].
Au début du XXe siècle, l'industrie était représentée par un moulin à blé sur la Lizonne et quelques fours à chaux. Il y avait aussi des mines de fer qui n'étaient plus exploitées[6].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [8],[Note 1].
En 2007, la commune comptait 266 habitants.
Remarques
modifierEn 2007, la commune comptait 266 habitants[11].
Lieux et monuments
modifierL'église paroissiale Saint-Martial
Notes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 236
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 471.
- Foerstemann, Altdeutsches Namenbuch, Berlin, 1856, p.606 in Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne), p. 17
- Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, De Livenne », (consulté le )
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 255
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- [ Calendrier départemental des recensements], sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années .
- [xls] Insee : recensement 2007 : fiche de synthèse Excel, onglet Communes associées.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Catillus Carol, « Moutardon », (consulté le )