Muguette Jacquaint

femme politique française

Muguette Jacquaint
Illustration.
Muguette Jacquaint (au centre) en 2011.
Fonctions
Députée française

(18 ans, 11 mois et 27 jours)
Élection 12 juin 1988
Réélection 28 mars 1993
1er juin 1997
16 juin 2002
Circonscription 3e de la Seine-Saint-Denis
Législature IXe, Xe, XIe et XIIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Daniel Goldberg

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Seine-Saint-Denis
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique COM

(4 ans, 8 mois et 7 jours)
Élection 14 juin 1981
Circonscription 3e de la Seine-Saint-Denis
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Jack Ralite
Successeur Proportionnelle par département
Conseillère générale de la Seine-Saint-Denis

(7 ans, 3 mois et 12 jours)
Circonscription Canton de La Courneuve
Prédécesseur Pierre Tavernier
Successeur Marie-Christine Labat
Conseillère municipale de La Courneuve

(37 ans et 10 jours)
Biographie
Date de naissance (81 ans)
Lieu de naissance Aubervilliers (Seine, France)
Nationalité Française
Parti politique PCF
Profession Ouvrière spécialisée

Muguette Jacquaint, née le à Aubervilliers, est une femme politique française. Membre du Parti communiste français, elle est députée de la Seine-Saint-Denis de 1981 à 2007.

Biographie modifier

Origines et formation modifier

Muguette Jacquaint est issue d'une famille de militants communistes. Elle passe un brevet de comptabilité[1].

À l'âge de 16 ans, elle est embauchée comme ouvrière spécialisée par l'entreprise de transistors Sonolor[2].

Parcours politique modifier

Militante du Parti communiste français depuis 1958, elle commence son parcours politique comme députée suppléante de Jack Ralite en 1973, 1978 et 1981[3], puis devient députée après l'élection présidentielle quand le titulaire entre au gouvernement[4],[5]. Elle est ensuite réélue sans discontinuer à chaque élection dans la 3e circonscription de la Seine-Saint-Denis jusqu'à sa retraite de la vie parlementaire à l'occasion du renouvellement de juin 2007.

Elle est vice-présidente de l'Assemblée nationale en 1995 et 1996[6].

Elle fait part, en 2002, de son intention de ne pas se représenter pour la XIIe législature (2002-2007) et de transmettre son mandat au maire de La Courneuve, Gilles Poux. À la suite de l'échec de la gauche à la présidentielle de 2002 et de la concurrence interne au PC entre Gilles Poux et Jean-Jacques Karman, un accord est conclu entre les partis de gauche pour reconduire la candidature d'union de la sortante[7].

En 2004, elle est l'une des cinq députés communistes à avoir voté la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises, quatorze votant contre[8].

En 2007, elle prend sa retraite de parlementaire. Elle était l'un des trois députés d'origine ouvrière de la XIIe législature (avec Jean-Marie Aubron et Maxime Gremetz).

Elle exerça aussi des fonctions de représentation du conseil municipal auprès d'organismes publics et fut :

- Membre de la commission Aménagement et Environnement plus particulièrement chargée de l'urbanisme (1996)

- Membre titulaire représentant le conseil municipal au sein de la Société d'HLM La Plaine de France à la suite des élections municipales de Mars 2001

- Membre titulaire représentant l'association MIEL (Maison de l'initiative économique locale) au conseil municipal ainsi que membre de la commission consultative du marché des Quatre Routes de 1996 à 1999

- Membre suppléant représentant le conseil municipal au Lycée Professionnel Arthur Rimbaud en 2001

- Membre titulaire représentant le conseil municipal au Collège Jean Vilar en 2001

- Membre titulaire représentant le conseil municipal à l'Association Plaine Initiatives : création d'une plateforme d'initiatives locales en 2001

- Membre représentant le conseil municipal au GIP (groupement d'intérêt public) Emploi en 2001[9]

Au delà, de ses fonctions électives et de représentation de la municipalité auprès d'organismes publics, elle manifesta activement ses engagements en faveur de la Paix, des droits des femmes, de la défense des retraités et de la Sécurité sociale, de l'égalité homme-femme.


Muguette Jacquaint est la grand-mère du joueur de football Thomas Monconduit[10].

Distinction modifier

En avril 2010, elle est nommée chevalière de la Légion d'honneur[11]. La médaille lui est remise en juin par James Marson, ancien maire de La Courneuve[12].

Mandats modifier

Députée de la Seine-Saint-Denis modifier

Membre de conseil municipal modifier

Membre du conseil général modifier

Notes et références modifier

  1. Paul Boulland, « Sortir du rang ? Rapports à l'usine des cadres ouvriers communistes », Actes de la recherche en sciences sociales, nos 196-197,‎ 2013/1-2, p. 54-71 (lire en ligne).
  2. Henri Amouroux, « Commerçants, artisans, ouvriers : les exclus de l'Assemblée nationale », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  3. Aline Leclerc, Élodie Ratsimbazafy, « L'usine, les luttes, et au bout l'Assemblée », sur Le Monde, .
  4. « Mme Muguette Jacquaint », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  5. « En Seance. Les convictions de Mme Muguette Jacquaint », sur Le Monde, .
  6. Matthieu Jublin, « Bientôt une femme élue au perchoir ? Elles ont présidé les débats de l'Assemblée, elles racontent », sur tf1info.fr, .
  7. « Un dissident à gauche, la division à droite », sur Le Parisien, .
  8. « ANALYSE DU SCRUTIN N° 436 - Séance du 10 février 2004 », Assemblée nationale (consulté le )
  9. Éric Bacher, « Quelle aventure humaine ! », Regards,‎
  10. « Monconduit : « Je roule en Peugeot 207 » », sur SOFOOT.com (consulté le ).
  11. « Décret du 2 avril 2010 portant promotion et nomination », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  12. B.O., « Muguette Jacquaint a reçu sa médaille de Chevalier de la Légion d’honneur », sur pcfaubervilliers.fr (consulté le ).

Annexes modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier