Mur-de-Barrez

commune française du département de l'Aveyron
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Mur-de-Barrez, dit Mur, est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Mur-de-Barrez
Mur-de-Barrez
Vue aérienne.
Blason de Mur-de-Barrez
Blason
Mur-de-Barrez
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène
Maire
Mandat
Pierre Ignace
2020-2026
Code postal 12600
Code commune 12164
Démographie
Gentilé Barrezien(ne)
Population
municipale
689 hab. (2021 en évolution de −12,23 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 35″ nord, 2° 39′ 44″ est
Altitude Min. 653 m
Max. 953 m
Superficie 20,18 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Aubrac et Carladez
Législatives Première circonscription
Localisation
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Mur-de-Barrez
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Mur-de-Barrez
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Mur-de-Barrez
Liens
Site web mur-de-barrez.fr

Le patrimoine architectural de la commune comprend six immeubles protégés au titre des monuments historiques : la Porte de ville (tour de Monaco), classée en 1913, la maison Renaissance (mairie), inscrite en 1929, l'église Saint-Martin, classée en 1930, l'église Saint-Thomas-de-Cantorbéry, classée en 1932, le château de Venzac, inscrit en 1989, et le monument aux morts, inscrit en 2018.

Géographie

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Localisation

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Mur-de-Barrez est construite à l'extrémité nord du plateau basaltique du Barrez issu des coulées basaltiques du volcan cantalien et à 800 mètres d'altitude, entre les vallées du Goul à l'ouest et de la Bromme à l'est. Située dans le sud du Massif central aux confins du Rouergue (actuel département de l'Aveyron), Mur-de-Barrez influence et est influencée par les coutumes, la culture et l'architecture de la Haute-Auvergne (actuel département du Cantal). La commune est située, avec Lacroix-Barrez, dans une région appelée le Barrezois ou Barrez, raison pour laquelle les habitants de Mur sont appelés les Barreziens. Ce petit pays, qui tient son nom de Bars, site d'un latifundium gallo-romain regroupant un vaste domaine et ayant donné son nom à cette contrée et à des villages comme Barriac, a ensuite fait partie d'une région plus grande : le Carladez ou Carladès dont le village de Carlat possédait une forteresse-clef de tout le Sud-Ouest au VIIIe siècle.

Communes limitrophes de Mur-de-Barrez
Raulhac
(Cantal)
Pailherols
(Cantal)
Thérondels
Mur-de-Barrez
Taussac Brommat

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Mur-de-Barrez.

La commune est drainée par la Bromme, le ruisseau de Lacapelle-Barrès, le riou Migie, le ruisseau de Messel, le ruisseau de Pompialou et par divers petits cours d'eau[1].

La Bromme, d'une longueur totale de 30,3 km, prend sa source dans la commune de Pailherols (15) et se jette dans la Truyère à Lacroix-Barrez, après avoir arrosé 5 communes[2].

Le ruisseau de Lacapelle-Barrès, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune de Malbo (15) et se jette dans la Bromme à Pailherols (15), après avoir arrosé 5 communes[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 234 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Entraygues-sur-Truyère à 23 km à vol d'oiseau[6], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 116,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Mur-de-Barrez comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 1],[10] :

  • les « Coteaux entre Raulhac Courbelimagne Mur-de-Barrez environs Cros de Ronesque » (729,4 ha), couvrant 4 communes dont 2 dans l'Aveyron et 2 dans le Cantal[11] ;
  • le « Puy de la Justice » (142,10 ha), couvrant 2 communes du département[12] ;
  • le « Ruisseau de la Bromme à mur-De-Barrez » (51,6 ha), couvrant 3 communes du département[13] ;
  • les « Zones humides de la Bromme » (255,6 ha), couvrant 4 communes dont 2 dans l'Aveyron et 2 dans le Cantal[14] ;
  • les « Zones humides du Rieu » (100,4 ha), couvrant 2 communes du département[15]

et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[10], les « Vallées de la Bromme et du Siniq, des limites du cantal à la confluence de Brommat » (1 219 ha), qui s'étend sur 8 communes dont 4 dans l'Aveyron et 4 dans le Cantal[16].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Mur-de-Barrez est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Mur-de-Barrez.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,3 %), prairies (38,2 %), zones urbanisées (3,5 %), forêts (2 %)[17].

Planification

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La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[18]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[19].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Mur-de-Barrez est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[20],[21].

Risques naturels

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Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[22].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[20], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[23]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[24].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Mur-de-Barrez est classée à risque moyen à élevé[26]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[27] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].

Toponymie

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La nom de la ville est attesté sous le nom de Castrum de Muro en 1330 et Bastida de muro en 1383, mur ayant ici le sens de mur d'enceinte[29].

Histoire

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Moyen Âge

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Un mas carolingien est attesté en contrebas de l'actuel site du château du Mur-de-Barrez. Un petit bourg s'établit alors à proximité mais l'habitat devait, petit à petit, se déplacer autour de la mésa basaltique sur laquelle le château puis la forteresse du Mur-de-Barrez s'implanta. Le château est attesté dès le XIe siècle. Propriété des vicomtes de Carlat, la cité fut à deux reprises entre les mains des Anglais (en 1373 et 1418) lors de la guerre de Cent Ans avant de subir l'assaut des calvinistes de 1574 à 1590. Ce qui engendra la destruction du château à partir de 1620 sur ordre d'Henri IV de 1607, afin que la forteresse - comme toutes celles du Sud-Ouest - ne contribue plus à la guerre entre protestants et catholiques. La ville offrait alors un visage plutôt cossu : aux nombreuses foires attirant marchands, négociants et paysans du Carladez, mais aussi de Rouergue et d'Auvergne, s'ajoutaient les activités liées à la présence d'un certain nombre d'institutions religieuses et d'une petite bourgeoisie locale d'avocats et de notaires.

Époque moderne

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En 1643, par le Traité de Péronne, les Grimaldi de Monaco reçurent de Louis XIII la Vicomté de Carladez qui restera leur propriété jusqu'à sa confiscation en 1789. Deux ans plus tard, en 1791, le débat fit rage entre les tenants d'un rattachement du Barrez (partie méridionale du Carladez) au nouveau département du Cantal, ou bien à celui de l'Aveyron. C'est la position des députés Lambel et qui l'emporta, à savoir le rattachement à l'Aveyron : l'ancienneté des liens tissés avec Rodez, la difficulté d'accéder à Aurillac, la compétence, au XVIIIe siècle, de Villefranche-de-Rouergue en matière politique et financière ont joué dans cette décision. Elle devint chef-lieu de district de 1790 à 1800.

Époque contemporaine

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En 1883, Marcellin Boule y découvrit des exploitations préhistoriques de bancs de silex au lieu dit La Côte Blanche. Son travail a été publié dans un mémoire en janvier 1887 : "Nouvelles observations sur les puits préhistoriques d'extraction du silex."

Le , le président de la République, Albert Lebrun, est venu à Mur-de-Barrez pour inaugurer le barrage de Sarrans, et l'usine souterraine du Brezou. Il a été reçu à Mur de Barrez par Monsieur Delmas, maire de Mur de Barrez, et par le Docteur Adrien Viguier, conseiller général du canton de Mur de Barrez.

Le jeudi , le Président de la République, Nicolas Sarkozy, est venu en Carladez. Après avoir visité l'exploitation agricole de Sarrans, dans laquelle Alain Durand et son épouse pratiquent l'élevage de vaches Aubrac, à côté d'Albinhac, le Président est venu prendre un bain de foule sur la place de Mur de Barrez avant de déjeuner en compagnie de la brigade de Gendarmerie à l'Auberge du Barrez.

Le mercredi , son altesse sérénissime le prince Albert II de Monaco, s'est rendu à Mur-de-Barrez lors de sa visite du Carladez (ancien fief de ses ancêtres). Il a été accueilli par M. Alain Cézac (Maire) entouré des élus du canton et du département. Au cours de sa visite il a dévoilé une plaque commémorative sur la Tour de Monaco et signé le livre d'Or de la Mairie.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Mur-de-Barrez est membre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[I 2], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Laguiole. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[30].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 2]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aubrac et Carladez pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 2], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[31].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Mur-de-Barrez, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[32] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[33]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les seize candidats en lice[34], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[35]. Pierre Ignace est élu nouveau maire de la commune le [36].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[37]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[38].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1793 Jean-François Lavaisse    
1793 1793 Jean-François Molinier    
1793 1796 Géraud Julhe    
1796 1797 François Carbonel    
1797 1802 Géraud Julhe    
1802 1813 Paul Duverdier    
1813 1817 Bernadin Augustin Montheil    
1817 1830 Marc-Antoine Lavaisse    
1830 1839 Alexandre Castel    
1839 1848 Philippe Julhe    
1848 1856 Antoine Gibert    
1856 1861 Alfonse De Suze    
1861 1866 Guillaume Carcanague    
1866 1870 Guillaume Delfour    
1870 1884 Antoine-Victor Ouvrier    
1884 1888 Jean Brousse    
1888 1892 Henri De Lanzac    
1892 1900 Antoine-Victor Ouvrier   Médecin
1900 1908 Victor Mabit   Notaire
1908 1929 Antoine Vazelle   Médecin
1929 1935 Antoine Delmas   Pharmacien
1935 1971 Adrien Viguier   Médecin
1971 1976 Roger Boisset   Véterinaire
1976 1995 Jean-Loup Chevenet   Médecin
1995 2014 Joseph Chayrigues   Enseignant
avril 2014 mai 2020 Alain Cezac[39]   Industriel, chef d'entreprise
mai 2020 En cours Pierre Ignace[39],[40]   Profession intermédiaire administrative et commerciale des entreprises
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

En 2021, la commune comptait 689 habitants[Note 4], en évolution de −12,23 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4009811 6171 6521 6871 6651 6221 5721 567
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3551 4451 3501 5071 6591 5721 5441 4601 579
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4701 4541 5501 3381 3071 2691 3471 3171 298
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 2831 2801 3051 2351 109880837822820
2014 2019 2021 - - - - - -
783701689------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 318 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 572 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 480 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 7,3 % 6,7 % 6,5 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 354 personnes, parmi lesquelles on compte 77,4 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 6,5 % de chômeurs) et 22,6 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 10]. Elle compte 473 emplois en 2018, contre 496 en 2013 et 501 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 259, soit un indicateur de concentration d'emploi de 182,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,1 %[I 11].

Sur ces 259 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 163 travaillent dans la commune, soit 63 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 57,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 24,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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99 établissements[Note 7] sont implantés à Mur-de-Barrez au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 99 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
21 21,2 % (17,7 %)
Construction 5 5,1 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
36 36,4 % (27,5 %)
Information et communication 2 2 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 10 10,1 % (3,4 %)
Activités immobilières 3 3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 6,1 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
11 11,1 % (12,7 %)
Autres activités de services 5 5,1 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (36 sur les 99 entreprises implantées à Mur-de-Barrez), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises

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Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :

  • Enolya Distrib, supermarchés (2 268 k€)
  • SAS SP Solar, production d'électricité (211 k€)
  • SAS SP Énergie, production d'électricité (120 k€)
  • Delta Solutions, activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses (18 k€)

Agriculture

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La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 31 27 27 23
SAU[Note 10] (ha) 1 699 1 774 1 945 1 773

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 31 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 27 en 2000 puis à 27 en 2010[48] et enfin à 23 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 26 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[49],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 699 ha en 1988 à 1 773 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 55 à 77 ha[48].

Culture locale et patrimoine

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Édifices religieux

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Église Saint-Thomas-de-Cantorbéry de Mur-de-Barrez

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Logo monument historique Classé MH (1932)[50]

L'église Saint-Thomas de Canterbury des XIIe et XIIIe siècles et du XVIIe siècle, possède un gisant en clé de voûte de la première travée de la nef, ainsi qu'un chœur du XVIIe siècle rebâti à la suite de la destruction du chœur roman par les Calvinistes. Les membres de la famille de Carlat ont été enterrés en ses murs au niveau du transept. Elle était d'abord dédiée à Saint Blaise. Elle comportait plusieurs chapelles rayonnantes dont la chapelle Saint François qui est la seule encore accessible par l'esplanade. Elle a été remanié aux XVe et XVIIe siècles (porte d'entrée et chœur).

Église Saint-Martin de Bromme

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Logo monument historique Classé MH (1930)[51]

Édifices civils

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Château de Venzac

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Logo monument historique Inscrit MH (1989)[52]

Tour de Monaco

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Logo monument historique Classé MH (1913)[53]

La Tour de Monaco, dite lo Portal, malgré son nom, témoignage d'un temps après 1643, où Mur-de-Barrez était devenu avec tout le Carladez la propriété des princes de Monaco. Tour-porche, c'était la principale porte d'entrée dans la ville, c'est l'un des rares éléments subsistants de la fortification de la ville qui comprenait un rempart flanqué d'au moins quatre tours de défense (1437 convention entre Bonne de Berry et les habitants du Mur-de-Barrez). La destruction des fortifications et du château est décidée par Henri IV en 1607 mais sera exécutée sous Louis XIII par ordonnance du .

Maison consulaire

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Logo monument historique Inscrit MH (1929)[54]

La maison consulaire (actuelle mairie) à l'angle de la Place de l'église et de la Grand'rue, est de style Renaissance tardive (1575), avec passage sous voûtes. Résidence au XVIe siècle de la famille Barthélémy "Bienfaitrice de la Ville". Gendarmerie au XIXe siècle. Couvent des sœurs Franciscaines de 1870 à 2000.

Monument aux morts

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Adossé à la tour de Monaco, il a été sculpté en 1922 par Maurice Grandet, élève de Denys Puech, Le fondeur est Alexis Rudier. Il a été classé au titre des monuments historiques le . Il a été restauré en 2018 par Caroline Botbol.

Monastère Sainte-Claire

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Monastère Sainte-Claire : Fondé en 1651 par François d'Humières sieur de Calsade. Après la révolution de 1789 il fut vendu à la municipalité de Mur-de-Barrez comme bien national, il servit de prison. En 1804 il devint Collège Impérial. Incendié en 1809. En 1868 retour des sœurs Clarisses. Il est toujours occupé par les sœurs clarisses. Accueil monastique de 30 chambres, pour séjour spirituel[55].

D'autres vestiges des fortifications sont encore visibles : tours d'angle (de part et d'autre de la tour de Monaco), murailles (façades ouest de la ville ; au droit de la chapelle jouxtant le chœur de l'église Saint-Thomas de Canterbury) et autres portes (au nord "de le Berque", à l'ouest "du pourtalou")

  • Ruines du château-fort : la destruction ordonnée par Henri IV et réalisée sous Richelieu n'a laissé sur place que quelques soubassements. Site aménagé avec table d'orientation et vue sur le Barrez, l'Aubrac et le Plomb du Cantal.
  • Maisons Renaissance et XVIIIe siècle, de la Tour de Monaco au Château :
    • Hôtel de Mandilhac : 16, rue de l'église. Construction en 1768 par Jérôme de Verdier de Mandilhac (trésorier de France à Montauban).
      • En 1863, ouverture d’une école tenue par les Frères des écoles chrétiennes. Cette école périclite à la fin du XIXe siècle.
      • En 1962, Montheil de Septfons cède l’immeuble et ses dépendances à la Société des Écoles Libres de Rodez.
      • L'établissement scolaire catholique Saint Pierre ferme en 2000 à la suite d'une affaire de pédophilie[56].
    • Maison Montheil de Septfons : 18, rue de l'église. Construction en 1776 par la Famille Gaches de Venzac dont elle porte le blason.
  • Quartier de la Berque : ancien quartier médiéval remanié aux XVII et XVIIIe siècle Autour de la porte de "la Berque" (traduction : brèche).
  • Porte de Lembergue (dite "Lo Portalou") Située rue du Portalou à l'ouest, était la 3e porte des fortifications qui entouraient le bourg.
  • Jardin de Marie : situé au Nord à côté de l'église et est un lieu inspiré des jardins du Moyen Âge et offre une vue sur les alentours.
  • Église de Sinhalac
  • Observatoire Astronomique de Frons

Personnalités liées à la commune

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  • Mur-de-Barrez est le lieu d'origine de plusieurs familles de bougnats particulièrement connues dans le monde de la brasserie, de l'hôtellerie et des boîtes de nuits. En effet les Tafanel, les Bouscarat et les Ladoux sont tous originaires de Mur-de Barrez[57].
  • Bernart de Venzac, troubadour, originaire du château de Venzac.
  • Guilhem de Mur, troubadour.
  • Jean-Baptiste Bô (1743-1814), député de l'Aveyron à la Convention nationale.
  • Joseph-Marie Lambel, homme politique (1747 - 1823 à Mur-de-Barrez).
  • Antoine Bernardin Fualdès (1761-1817), avocat jacobin, procureur impérial, assassiné à Rodez dans des conditions mystérieuses.
  • Jean-Lucien Maurel (1929-), directeur du collège privé catholique Saint-Pierre (1953-1996). Arrêté en 1996, incarcéré en 1997, il est condamné en 2000 à dix ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur trois mineurs. Le collège est fermé en août 2000[56].

Héraldique

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Blason de la commune de Mur-de-Barrez

Les armes de la commune de Mur-de-Barrez se blasonnent ainsi :
D'azur à l'écusson fuselé d'argent et de gueules, accompagné de trois tours d'argent ou D'azur à trois tours d'argent accompagnées en cœur d'un écusson fuselé d'argent et de gueules.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Le périmètre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène est identique à celui du canton d'Aubrac et Carladez.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Mur-de-Barrez ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Mur-de-Barrez » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mur-de-Barrez » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Mur-de-Barrez » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Mur-de-Barrez » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources

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  1. « Fiche communale de Mur-de-Barrez », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  2. Sandre, « la Bromme »
  3. Sandre, « le ruisseau de Lacapelle-Barrès »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Mur-de-Barrez », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  53. Notice no PA00094080, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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  56. a et b « Saint-Pierre jette les clés », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  57. Le Point Actualités Économie, http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2007-01-22/le-clan-des-aveyronnais/916/0/62443