Musée archéologique de Vieux-la-Romaine

musée français

Le musée archéologique de Vieux-la-Romaine est un musée archéologique situé sur le territoire de la commune de Vieux. Il est inauguré le .

Musée archéologique de Vieux-la-Romaine
Entrée principale en 2023
Informations générales
Type
Ouverture
Dirigeant
Xavier Savary
Visiteurs par an
21 433 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
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Provenance
Époque
Nombre d'objets
4 000
Localisation
Adresse
13, chemin Haussé
14930 Vieux, Calvados
 France
Coordonnées
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Il est situé près de différents vestiges de la cité romaine d'Aregenua, capitale de cités du peuple gaulois des Viducasses. Le site comprend le théâtre gallo-romain, le forum, la maison à la cour en U et la maison au grand péristyle.

Histoire

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Fondation et apogée pendant l'Antiquité

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Le musée se situe sur le site de la ville romaine d'Aregenua[1]. La localité romaine est fondée au Ier siècle, probablement sous le règne de l'empereur Auguste[2]. Sous ces successeurs Tibère puis Claude, Aregenua se développe jusqu'à atteindre son apogée aux IIe et IIIe siècles[3]. La cité romaine comporte alors environ 5 000 habitants pour une surface d'environ 30-37 hectares[2],[4]. Les premiers bâtiments de style romain apparaissent vers 120-140[2]. La maison au grand péristyle date de l'époque des Sévères[5]. Au IIIe siècle, la cité se nomme désormais Civitas Viducassium[A 1]. Puis la cité adhère à l'empire des Gaules de l'usurpateur Postume pendant la crise du troisième siècle[6]. Le déclin commence pendant la crise au milieu de IIIe siècle avec l'abandon de plusieurs quartiers[3],[4],[6]. Vers 400, la localité perd son statut de capitale de cités au profit de d'Augustodurum et perd une grande partie de ses habitants[7],[8].

C'est la capitale du peuple gaulois des Viducasses[2], dont le territoire s'étend sur 2 300 km2[C 1]. La cité donne le droit latin et les habitants y sont exonérés de tributum soli l'impôt foncier dû à Rome[9]. Les bâtiments administratifs (basilique, curie...) forment un complexe[10].

Christianisation et ruralisation au Moyen Âge

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Le christianisme s'implante dans la localité entre le Ve et le VIIe siècle, tandis que ruralisation du site progresse[11].

À l'époque mérovingienne, le site semble à nouveau se développer avant que les habitants se déplacent vers un site plus septentrional[3],[12].

Redécouverte à l'époque moderne et contemporaine

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Les fouilles sur le site d'Aregenua débutent au XVIIe siècle dans le sud du village[A 1]. Puis elles se poursuivent en 1703 à l'époque de Louis XIV sous la supervision de l'intendant de la Généralité de Caen Nicolas-Joseph Foucault, quarante années avant les premières fouilles à Pompéi[1],[13],[14]. Elles prennent une envergure particulière au XIXe siècle sous la direction de la Société des Antiquaires de Normandie[14].

Après les bombardements alliés de la Seconde Guerre mondiale sur la Normandie pour la préparation du Débarquement, le village de Vieux est rapidement reconstruit sans réaliser les fouilles archéologiques nécessaires[15]. Les premiers programmes archéologiques pour le secteur de Vieux-la-Romaine sont lancés dans les années 1980 par le service archéologique du département du Calvados créé en 1982[15]. En 1988, les fouilles archéologiques permanentes débutent[B 1]. L'objectif à terme est de créer un centre archéologique avec restauration des sites et ouverture au public[15]. Un projet de musée est évoqué à condition que les découvertes soient nombreuses en qualité et en quantité[15].

Muséalisation au XXIe siècle

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La découverte de la maison au grand péristyle entre 1988 et 1991, dont le riche décor en fait à ce jour la villa la plus remarquable de Gaule, entraîne la volonté du conseil départemental du Calvados de faire du site un des pôles du tourisme culturel du département[15]. Les jardins de cette maison ouvrent au public en 1993[15]. La décision de construire le musée est prise en 1998, puis la première pierre est posée en 2000[15].

Les fouilles réalisées lors de la création du musée ont permis mettre au jour la découverte d'un ensemble composé de plusieurs petits temples[16]. Le création du parking en 2001 permet la redécouverte de l'édifice de spectacles, déjà découvert une première fois entre 1952 et 1954[17]. Le musée est inauguré le par Anne d'Ornano[18],[19]. En 2005, le conseil général du Calvados achète la parcelle dénommée « champ des Crêtes » pour en faire une réserve archéologique afin d'empêcher le développement de quartiers résidentiels[20].

L'intérêt pour le musée est relancé en 2011 avec la mise en valeur et l'ouverture au public de la maison à la cour en U[21],[15]. Après neuf mois de travaux, la création d'une visite virtuelle en 2013 permet d'élargir l'intérêt des visiteurs et de présenter les dernières découvertes[22].

Complexe muséal

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Au début du IIe siècle, le forum est construit, puis modifié à deux reprises à la fin de ce même siècle et dans le premier tiers du IIIe siècle[23].

En 1703, le haut fonctionnaire Nicolas-Joseph Foucault commence les fouilles sur le site du forum[13]. Arcisse de Caumont et Antoine Charma prennent le relais entre 1839 et 1861[24]. Le , Arcisse de Caumont, arrivé depuis peu sur le site, dégage les murs et une partie des gradins de la Curie[A 2]. En 1859, Antoine Charma et la société des antiquaires de Normandie réalisent les plans de l'édifice et décrivent les décorations en marbre récemment révélées[13],[12],[A 3]. La société des antiquaires de Normandie poursuit les fouilles dans la seconde partie du XIXe siècle[A 4]. En 1972, une nouvelle campagne de fouille archéologique débute avec la découverte datant des règnes des empereurs Tibère et Néron jusqu'au IVe siècle[A 4]. En 2005, des prospections électriques sont réalisées[A 5]. De nouvelles fouilles sont menées en 2007 et 2008[A 6].

Le forum est de forme rectangulaire avec des mesures de 115 m sur 51,5 m, est excentré et se situe sur un plateau dominant la vallée de La Guigne[25],[A 7]. Deux decumani et un cardo permettent d'accéder au lieu[A 7]. Des boutiques entourent le forum[A 7]. Un temple, dont la divinité n'est pas précisée par les archéologues, et une aire sacrée se trouvent sur la partie ouest de la zone[A 8]. 36 280 fragments découverts par les archéologues permettent de révéler une partie de la décoration de l'édifice[26].

Maison à la cour en U

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La construction de la maison date probablement de la fin du Ier ou du début du IIe siècle[B 2]. Une autre hypothèse tend à dater la maison de la seconde moitié du IIe ou du début du IIIe siècle[B 3]. À la fin de la période antique, la maison a sans doute servi à un artisan travaillant l'os[B 4]. La cave, créée à l'origine, est également comblée à cette période[B 4]. La maison cesse d'être occupée à partir de la seconde moitié du IIIe siècle[B 5]. Les vestiges romains sont dégradés lors de l'époque médiéval à cause des intempéries[B 6].

Les fouilles pour cette maison débutent dans les années 1990 et les travaux de mises en valeur comprenant la création d'un création d'un préau en 2008[21]. Les fouilles réalisées par les archéologues permettent de révéler une partie d'une colonne d'ordre toscan[B 7]. Des corps sont également mis au jour : celui d'un enfant âgé de huit à dix ans et un cheval sans jambe[B 6]. En 2013, une reconstitution virtuelle est créée après neuf mois de travail[22].

La maison se situe à une centaine de mètres du musée[16]. Sa superficie est de 197 m2 dont 85 m2 pour la cour[21],[B 2]. Le sol est en béton de tuileau[B 2]. La partie habitée comporte cinq pièces[21]. La cave fait 13,5 m2 et elle sert probablement de lieu de stockage[B 8]. La maison bénéficie d'un raccordement aux réseaux d’égout de l'époque[B 4]. Les habitants de cette maisons sont sans doute d'un niveau social moins élevé que ceux de la maison au grand péristyle[21].

Maison au grand péristyle

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Avant la construction de la maison, le site possède des constructions légères en bois aux Ier et IIe siècles[C 2]. À partir du milieu du IIe siècle, une insula en pierre est construite[B 9]. Puis cet immeuble est remplacé par deux maisons dont celle construite dans la partie occidentale est rapidement rasée[C 3]. Une maison avec un petit péristyle est alors bâti vers 170-180[B 10]. À la fin du IIe ou au début du s-e siècleIII, la maison est agrandie pour devenir la maison au grand péristyle[B 10]. Après avoir subi un incendie, elle cesse d'être habitée à la fin du IIIe siècle[C 4],[C 5]. Après un nouvel incendie au début du IVe siècle, la bâtisse commence à servir pour la récupération et le réemploi de matériaux[C 6]. Au XVIIIe siècle de la terre recouvre entièrement le site pour en faire une zone de culture[C 7].

La première découverte réalisée a lieu en 1812, il s'agit d'une mosaïque[C 8]. Peu après, en 1826, la société des Antiquaires de Normandie commence les fouilles[C 8]. Les fouilles archéologiques axées sur la maison débute réellement en 1988 et se terminent en 1991 sous la direction de Pascal Vipard[15],[C 9]. La célèbre tutela de Vieux-la-Romaine y est découverte en août 1988[27]. La maison est aménagée à partir de septembre 1992 afin de pouvoir y accueillir du public pour juillet 1993[C 9],[28]. Les jardins de la maison ouvrent également en 1993[15]. C'est le seul bâtiment d'époque romaine visitable en Basse-Normandie et la seule maison à peristyle du nord de la France[C 9].

Théâtre

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Le monument de spectacle est d'abord un théâtre qui est transformé en arène au cours du IIe siècle[16].

L'édifice est dégagé une première entre 1852 et 1854 puis recouvert peu après[15],[17]. En 2001, il est à nouveau déterré lors des travaux pour la création du parking du musée[17].

Thermes et gymnase

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Les thermes se situent au sud de la cité romaine[16].

Au XVIIIe siècle, le haut fonctionnaire Nicolas-Joseph Foucault révèle les premiers éléments des thermes et le gymnase[A 2]. Pour les thermes, les fouilles se terminent au XIXe siècle[A 9]. Après leurs découvertes, ces derniers sont ré-enfouis[15].

Description

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Plan moderne localisation les différents sites de Vieux-la-Romaine : théâtre gallo-romain, forum, deux maisons et musée
Plan moderne de l'ensemble du site de Vieux-la-Romaine.

Le musée comprend dans son ensemble deux villas gallo-romains restaurées : la maison à la cour en U et la Maison au grand péristyle[19].

Le bâtiment principal a un aspect contemporain et comprend des colonnades et des claustras en bois rappelant l'époque romaine[19],[29]. Une partie de la façade est composée de baies vitrées et de béton pour rappeler le XXIe siècle[19]. Des jardins de style pompéien sont proches du bâtiment[29]. Le musée comporte plusieurs salles[29]. L'exposition permanente fait 650 m2[30].

La première salle concerne le développement et la forme de l'antique cité d'Aregenua[29]. Cette salle comporte une maquette proposant la restitution de la cité à l'époque romaine, les colonnes décorées de la maison au grand péristyle et une statue gallo-romaine dénommée tutela[29].

La seconde salle comprend le décor de la maison au grand péristyle et des différentes pièces de la domus[29]. Les éléments exposés sont des peintures murales comme celle composée d'un panneau représentant le personnage de la mythologie grecque Achille recevant ses armes de la Néréide Thétis ou bien encore une fresque aux poissons[29].

Les autres salles comportent une coupe stratigraphique des fouilles réalisées et des objets de la vie quotidienne dont des céramiques dans un bon état de conservation[29]. Une reconstitution d'une ferme de l'époque carolingienne est également présente[29].

Différentes méthodes sont utilisées pour expliquer la période romaine aux visiteurs : maquettes, mises en scène, objets à manipuler ou restaurés, parcours d'enquêtes ou bien encore reconstitutions[19],[29]. La plupart des éléments sont traduits en anglais[29].

Peu après son inauguration, le musée est dirigé par Béatrice Labat, puis par Xavier Savary[29],[1]. Le musée accueille environ 25 000 visiteurs par an[1].

Collections

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En 2022, le musée comporte plus de 4 000 objets, avec 1 000 objets en réserve et 3 580 éléments lapidaires, racontant l'histoire de la localité et des habitants[19],[30]. Les éléments exposés sont liés à la vie quotidienne des habitants et comprennent des colonnades reconstituées, mais aussi des peintures et des mosaïques[19],[1].

Une partie des fonds du musée des antiquaires de Normandie a été déposée au musée (la majeure partie ayant été déposée au musée de Normandie).

Éléments remarquables

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Colonnes de la maison au grand péristyle
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Les riches colonnes sculptées de la maison au grand péristyle se trouvent dans la salle 1 du musée[29].

Marbre de Thorigny
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Le marbre de Thorigny est mis au jour en 1580[A 2],[29]. Ce marbre rend hommage à la carrière d'un magistrat de la cité, Titus Sennius Sollemnis, et à ses amis[29].

Une copie du marbre de Thorigny est exposée dans la salle 1 du musée de Vieux[29] mais l'original se trouve dans le musée de Saint-Lô.

Trépied
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Le trépied de Giberville est découvert en 1812[31] dans un jardin près de la fontaine publique[32] ou 1829 près de l'église Saint-Martin de Giberville[33]. Gervais de La Rue en fait l'acquisition pour la Société des Antiquaires de Normandie[34]. Il est ensuite déplacé à Caen au pavillon des sociétés savantes[34]. Après la fondation du musée des antiquaires de Normandie, le trépied y est transféré en 1864 avec le numéro d'inventaire 242 sur 762 occupant la salle dénommée « salle du trépied » au premier étage[35],[36]. Le , il est transféré au musée de Normandie à Caen sous le numéro d'inventaire D.S.A.N. 83-759[37],[38]. Il est déposé au musée arcéhologique de Vieux en 2024.

Le trépied mesure 0,93 m de hauteur, peut se refermer et être porté[39],[34]. Les pieds sont composés de croisillons qui forme des triangles isocèles[40],[34]. La vasque au sommet du trépied est une reconstitution moderne[39].

Une statue gallo-romaine dénommée tutela est exposée dans la salle 1 du musée[29]. Elle provient de la salle de réception de la maison au grand péristyle[29].

Événements et activités

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Expositions temporaires

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Entre 2002 et 2022, ce sont vingt-et-une expositions temporaires qui se succèdent[30].

2009 : Gaulois sous les Pommiers.

Entre le et le , une exposition temporaire est présentée sous le nom « Haut en couleur ! La fresque à l'époque romaine » ; elle est dédiée aux peintures murales principalement à partir de fragments issus des découvertes réalisées au temple de Gisacum[41].

Entre le et le , une exposition temporaire a pour thème « Les petits labos de l'archéo : sciences et techniques appliquées à l'archéologie » ; elle explique les relations entre les phénomènes naturelles (magnétisme, rayonnement lumineux) et l'archéologie[42].

Le , une conférence sur l'art du banquet chez les Romains est proposée ; elle est suivi d'une dégustation de plats de l'Antiquité confectionnés par Pierre Moussaoui[43].

Entre le et le , une exposition temporaire ayant pour thème « Pays'Âges : La Plaine de Caen à travers les âges » est organisée ; elle propose l'étude des paysages à travers l'archéologie des douze mille années de la plaine de Caen[44].

Entre le et le , une exposition temporaire est organisée sur le thème « Jeux et jouets dans l’Antiquité (Veni, vidi, ludique) »[45]. En complément de cette exposition, le cinq conférences sont proposées aux visiteurs sur l'usage des jeux pour enfants pendant l'Antiquité[45].

Entre le et le , une exposition temporaire intitulée « Athlètes d'Olympie, athlètes d'aujourd'hui » se déroule au musée[46].

Entre le et le est exposée une exposition temporaire dénommée « Embarque avec tes héros grecs » expliquant les mythes liés à différents héros grecs : Jason, Thésée et Ulysse[1]. L'exposition est reconduite au début de l'année 2024[1].

Évènements annuels

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Notes et références

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  1. a b c d e f et g Ouest-France 2024.
  2. a b c et d Bouet et Neveux 2006, p. 32.
  3. a b et c Bertin 1977, p. 140.
  4. a et b Fichet de Clairefontaine et al. 2004, p. 145.
  5. Fichet de Clairefontaine et al. 2004, p. 145-146.
  6. a et b Bouet et Neveux 2006, p. 35.
  7. Bouet et Neveux 2006, p. 41-42.
  8. Delaval 2004, p. 497-498.
  9. Bouet et Neveux 2006, p. 33.
  10. Jardel, Boislève et Tendron 2012, p. 93.
  11. Fichet de Clairefontaine et al. 2004, p. 148.
  12. a et b Jardel, Boislève et Tendron 2012, p. 92.
  13. a b et c Bertin 1977, p. 134.
  14. a et b Fresnais et Charroux 2022, p. 12.
  15. a b c d e f g h i j k et l Fresnais et Charroux 2022, p. 4.
  16. a b c et d Delaval 2004, p. 498.
  17. a b et c Delaval 2006, p. 217.
  18. Fresnais et Charroux 2022, p. 3.
  19. a b c d e f et g « Musée et sites archéologiques de Vieux-la-Romaine », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  20. Delaval 2006, p. 220.
  21. a b c d et e Service départemental d'archéologie 2015, p. 65.
  22. a et b Service départemental d'archéologie 2015, p. 66.
  23. Service départemental d'archéologie 2015, p. 63.
  24. Pilet 1984, p. 68.
  25. Jardel, Lelièvre et Schütz 2007, p. 2.
  26. Jardel, Boislève et Tendron 2012, p. 96.
  27. Vipard 1990, p. 251.
  28. Rioult et Vipard 1999, p. 189.
  29. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r SFAC 2006.
  30. a b et c Fresnais et Charroux 2022, p. 5.
  31. Pilet et al. Grévin, p. 9.
  32. Gervais 1864, p. 55-56.
  33. de Caumont 1850, p. 33.
  34. a b c et d de La Rue 1833, p. 364.
  35. Musset 1965.
  36. Gervais 1864, p. 55.
  37. Marin 1987, p. 154.
  38. Delacampagne 1990, p. 131.
  39. a et b Marin 2001, p. 33.
  40. de Caumont 1850, p. 34-35.
  41. Boislève 2011.
  42. Collectif 2013, p. 379.
  43. Girod 2015.
  44. Baudry et al. 2016.
  45. a et b Dasen 2017.
  46. Fresnais et Charroux 2022, p. 7.
  • Le forum et la curie d'Aregenua (Vieux, Calvados): Bilan sur les découvertes anciennes et les recherches récentes
  • La cité d'Aregenua (Vieux, Calvados); chef-lieu des Viducasses. État des connaissances
  1. Vipard 2002, p. 5.
  2. a b et c Vipard 2002, p. 48.
  3. Vipard 2002, p. 52.
  4. a b et c Vipard 2002, p. 51.
  5. Vipard 2002, p. 52-53.
  6. a et b Vipard 2002, p. 53.
  7. Vipard 2002, p. 49-50.
  8. Vipard 2002, p. 50-51.
  9. Vipard 2002, p. 86.
  10. a et b Vipard 2002, p. 89.
  • La maison du « Bas de Vieux » une riche habitation romaine du quartier des thermes d'Aregenua (Vieux, Calvados)
  1. Vipard 1998, p. 7.
  2. Vipard 1998, p. 20.
  3. Vipard 1998, p. 58.
  4. Vipard 1998, p. 29.
  5. Vipard 1998, p. 100.
  6. Vipard 1998, p. 102.
  7. Vipard 1998, p. 104.
  8. a et b Vipard 1998, p. 44.
  9. a b et c Vipard 1998, p. 113.

Voir aussi

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Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie sur la localité

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  • Dominique Bertin, « La topographie de Vieux - Araegenuae (Calvados), capitale de la cité des Viducasses, d'après les fouilles anciennes et les sondages récents », Annales de Normandie, nos 27/2,‎ , p. 131-150 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Pierre Bouet et François Neveux, « Un exemple d’échec urbain en Gaule Lyonnaise : Aregenua, chef-lieu des Viducasses (Vieux, Calvados) », Les Villes normandes au Moyen Âge,‎ , p. 29-44 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Éric Delaval, « Vieux / Aregenua (Calvados) », dans Capitales éphémères. Des Capitales de cités perdent leur statut dans l’Antiquité tardive, Actes du colloque Tours 6-8 mars 2003, , 497-500 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Éric Delaval, « Vieux, antique Aregenua : actualité de la recherche », Revue archéologique, no 1,‎ , p. 215-220 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • François Fichet de Clairefontaine, Éric Delaval, Vincent Hincker et Jacques Le Maho, « Capitales déchues de la Normandie antique. État de la question », Capitales éphémères, Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, no 25,‎ , p. 141-155 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Karine Jardel, Jean-Yves Lelièvre et Pierre Mazure, « Le forum et la curie d'Aregenua (Vieux, Calvados): Bilan sur les découvertes anciennes et les recherches récentes », Gallia, vol. 71, no 2,‎ , p. 163-188 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Karine Jardel, Jean-Yves Lelièvre et Grégory Schütz, « Vieux – Le Champ des Crêtes », ADLFI. Archéologie de la France,‎ (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Karine Jardel, Julien Boislève et Graziella Tendron, « Aménagement et décor de la curie du forum d'Aregenua (Vieux, Calvados) », Décor des édifices publics, civils et religieux en Gaule durant l’Antiquité, Association des Publications Chauvinoises,‎ , p. 91-110 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Christian Pilet, « Vieux antique (Araegenuae, Viducasses) », Revue archéologique de l'ouest, vol. 1, no 1,‎ , p. 63-84 (DOI 10.3406/rao.1984.861, lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Service départemental d'archéologie, « Vieux-la-Romaine, nouvelles découvertes et reconstitutions », Archéologia, no 535,‎ , p. 62-67 (ISSN 0570-6270). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Pascal Vipard, La maison du « Bas de Vieux » une riche habitation romaine du quartier des thermes d'Aregenua (Vieux, Calvados), Caen, , 125 p. (ISBN 2950649610). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Pascal Vipard, La cité d'Aregenua (Vieux, Calvados); chef-lieu des Viducasses. État des connaissances, Château-Gonthier, (ISBN 9782913993051). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Bibliographie sur le musée

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  • Marianne Fresnais et Honorine Charroux, Le musée départemental de Vieux-la-Romaine a 20 ans !, Conseil Départemental du Calvados, , 16 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Hervé Kerébel, Fouille de sauvetage programmée à l'emplacement du musée départemental d'archéologie du Calvados, Vieux, parcelles AE 44 et 156, Service Départemental d'Archéologique du Calvados, .
  • Service Départemental d’Archéologie du Calvados, Vieux-la-Romaine : musée et sites archéologiques, Rennes, .
  • SFAC, « Excursion à Vieux (Calvados) 18 juin 2005 », Revue Archéologique,‎ , p. 214 (ISSN 0035-0737, JSTOR 41933767). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • « Un musée archéologique unique en son genre : le site de Vieux-la-Romaine a ouvert ses portes », Le Journal du Calvados, no 65,‎ , p. 17-19.
  • « Vieux-la-Romaine : le musée et sites archéologiques », Patrimoine normand, no 74,‎ juillet-août-septembre 2010 (lire en ligne, consulté le ).

Expositions temporaires et évènements

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  • Anna Baudry, Delphine Barbier-Pain, Elsa Neveu, Salomé Granai et Axel Beauchamp, Exposition Pays'Âges : La Plaine de Caen à travers les âges, Vieux-la-Romaine, Musée de Vieux-la-Romaine, (présentation en ligne).
  • Julien Boislève, Haut en couleur ! La fresque à l'époque romaine, (lire en ligne).
  • Véronique Dasen, 13-14 octobre 2017. Caen (Mémorial/Vieux la Romaine) : Regards croisés sur le jeu à travers les âges et les civilisations : de l’objet à la pratique, Caen/Vieux-la-Romaine, (lire en ligne).
  • Virginie Girod, La cuisine dans l'Antiquité romaine, conférence dégustation, .
  • Collectif, « Expositions et animations », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 110, no 2,‎ , p. 378-379 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. II, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Florence Delacampagne, Carte archéologique de la Gaule, vol. 14 : Le Calvados, Paris, Éd. de la Maison des sciences de l'homme, , 166 p. (ISBN 2-87754-011-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Charles Gervais, Musée de la société des antiquaires de Normandie : catalogue et description des objets d'art de l'antiquité, du Moyen Âge, de la Renaissance et des temps modernes exposés au musée, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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  • Jean-Yves Marin, « Les collections de la Société des Antiquaires de Normandie au Musée de Normandie de Caen », Revue archéologique de l'Ouest, nos 4-4,‎ , p. 153-155 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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