Les «mystères» sont un genre de roman populaire du XIXe siècle[1], dans lequel les personnages explorent les bas-fonds secrets des villes et découvrent la corruption et l'exploitation.

Ils trouvent leur origine dans le roman-feuilleton à succès Les Mystères de Paris (1842) d'Eugène Sue, qui eut de nombreux imitateurs et donna son nom au genre. Les romans étaient généralement d'abord publiés dans des journaux et étaient (comme leurs contemporains moins respectables, les «penny dreadfuls») controversés pour leur description franche de la violence et de la déviance sexuelle. Ils étaient très populaires en Europe et aux États-Unis, où The Quaker City (1844) détenait le titre de best-seller de fiction jusqu'à ce qu'il soit détrôné par La Case de l'oncle Tom.

Quelques exemples célèbres

Eugène Sue démarre la mode des Mystères avec ses «Mystères de Paris» - (éd. Jules Rouff & Cie, fin XIXe siècle)
Illustration de J.A. Beaucé pour «Les Mystères de Londres» de Paul Féval

Références

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