Nanine Souvestre-Papot
Nanine Souvestre (nom d'autrice d'Angélique Anne Papot), née le à Vieillevigne (Loire-Inférieure), et morte à Quimper (Finistère) le , est une femme de lettres française Elle était l'épouse de l'écrivain Émile Souvestre.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Nanine Papot |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Émile Souvestre (à partir de ) |
Distinction |
Prix Lambert () |
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Biographie
modifierAngélique Anne Papot naît le 17 décembre 1806 à Vieillevigne[1]. Elle est la fille d'Antoine René Papot, instituteur (décédé en 1824), et d'Anne Justine Caillaud (décédée en 1857).
Au début des années 1830, elle vit à Nantes, où son frère Alexis, professeur est un proche d'Émile Souvestre, avocat originaire de Morlaix, puisqu'il est témoin au premier mariage de celui-ci le [2]. Ils sont aussi associés professionnellement comme codirecteurs d'un institut privé lancé par René Luminais[3] et fondé sur la méthode Jacotot.
Emile Souvestre se trouve veuf en , peu après la naissance d'un fils qui meurt lui-même le de la même année. En , a lieu son remariage avec Angélique Anne Papot. Le couple quitte très vite Nantes et s'installe à Brest après un passage à Morlaix. À Brest, naissent deux filles, Noémi en 1834 et Marie en 1835. La famille part ensuite pour Mulhouse et une troisième fille, Adah-Ana, y nait en 1836. La même année, la famille quitte Mulhouse pour s'installer à Paris.
En 1836, parait le premier roman d'Anne, sous le nom de Nanine Souvestre, qui reprend le surnom de "Nanine" utilisé par son mari Emile. Elle aide aussi celui-ci dans la rédaction d'articles pour de nombreuses revues. Elle s'exprime couramment en anglais et a de nombreuses amies anglaises. Elle participe aux mouvements féministes de l'époque. Sa seconde fille, Marie Souvestre, sera également une féministe, pédagogue pionnière, traductrice et philanthrope.
Devenue veuve en 1854, elle ralentit ses activités et à partir de 1865, elle vit à Versailles à côté d'Édouard Charton et de son épouse, leurs grands amis, et de sa fille aînée, Noémi, mariée avec Eugène Lesbazeilles[4].
Elle décède le 17 novembre 1886 à Quimper[5], chez sa troisième fille Adah-Ana, épouse du peintre Alfred Beau, originaire de Morlaix, directeur de la faïencerie Porquier-Beau.
Œuvres
modifierNotes et références
modifier- Registre des naissances de Vieillevigne (an XIV-1806), cote 3 E 216/14 (Acte de naissance d'Angélique Anne Papot), Archives départementales de la Loire-Atlantique, 41 p. (lire en ligne), p. 38
- Cf. Acte de mariage sur la page Émile Souvestre.
- Député de Loire-Inférieure
- Noémi Souvestre réalise la première traduction en français de Jane Eyre ; Eugène Lesbazeilles est aussi un homme de lettres, qui a par exemple écrit une notice sur Emile Souvestre pour la publication des Souvenirs d'un vieillard en 1859.
- Registre des décès de Quimper (1884-1888), cote 2 Mi 82 (Acte de décès d'Angélique Anne Papot veuve Souvestre), Archives municipales de Quimper, 509 p. (lire en ligne), p. 285
Voir aussi
modifierLiens externes
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