Nathalie Pigeot

femme politique française

Nathalie Pigeot née le dans le Tarn-et-Garonne[1], est une femme politique française .

Nathalie Pigeot
Illustration.
Fonctions
Directrice nationale du Front national de la jeunesse

(1 an, 7 mois et 9 jours)
Prédécesseur David Rachline
Successeur Julien Rochedy
Conseillère régionale
de Lorraine

(5 ans)
Biographie
Date de naissance (52 ans)
Nationalité française
Parti politique FN/RN(depuis 1992)

Membre du Front national (FN) depuis 1992, elle occupe différentes responsabilités au sein du parti depuis 2011, dont celle de directrice du Front national de la jeunesse (FNJ) de 2011 à 2012.

Elle fut conseillère régionale de Lorraine de 2010 à 2015.

Biographie

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Nathalie Pigeot est originaire du Tarn-et-Garonne[2]. Elle est chargée de communication d’une grande entreprise avant de se consacrer à la vie politique[2]. Elle est mère de deux filles également militantes au FN[2],[3].

Elle rejoint le FN en 1992, se disant séduite par les idées du parti sur « la famille et l’islamisation de la société »[2]. Elle milite alors au Front national de la jeunesse (FNJ) jusqu'en 1999[3].

A l'occasion du XIVe congrès du Front national en , elle fait campagne pour Marine Le Pen[4], puis entre au bureau politique du FN[2] et devient directrice du FNJ[4], malgré le fait qu'elle n'ait « ni l'âge ni le profil habituels pour présider la structure jeunesse du parti, dont la limite d'âge est fixée en principe à trente ans »[3].

À l'occasion des élections législatives de 2012, elle est codirectrice de campagne du FN et se présente dans la 7e circonscription de la Moselle[2].

Elle est par ailleurs secrétaire adjointe du FN chargée des fédérations[5].

Elle est tête de liste à Saint-Avold pour les élections municipales de 2014[5]. La Règle du jeu la présente alors comme « [faisant] partie des cadres essentiels au Front national que l’on ne connaît pas » et, « avec Steeve Briois et Nicolas Bay, [comme] l’une des responsables de la mise en pratique de la « dédiabolisation » du Front national au niveau local ». La revue l'accuse également d'antisémitisme au regard des groupes Facebook auxquels elle appartient[5].

À l'occasion des élections départementales de 2015, elle est candidate dans le canton de Saint-Avold. Plusieurs anciens membres du FN en Moselle l'accusent alors d'avoir possédé chez elle des objets glorifiant le nazisme[6], notamment de la vaisselle frappée du sigle SS[7],[8] ; Nathalie Pigeot dément et met en cause une « vengeance » de leur part[9],[6]. Le , elle dépose plainte avec constitution de partie civile pour « dénonciations mensongères et gravement attentatoires à son honneur et sa réputation »[8].

En , lors du XVIe congrès du Front national, elle est élue en 78e position au conseil national du FN[10].

Références

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  1. « Maire de Saint-Avold (57500) - Nom, âge, date de naissance, profession du maire de Saint-Avold », sur Mon-maire (consulté le ).
  2. a b c d e et f Aymeric Robert, « Frontiste de mère en filles », sur liberation.fr, (consulté le ).
  3. a b et c Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Marine Le Pen, Grasset, , 432 p. (lire en ligne).
  4. a et b Abel Mestre et Caroline Monnot, « Qui va diriger le FNJ ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur droites-extremes.blog.lemonde.fr, (consulté le ).
  5. a b et c « Nathalie Pigeot, une dédiabolisatrice antisémite », sur La Règle du jeu.org, (consulté le ).
  6. a et b Sylvain Chazot, « D'anciens membres du FN accusent la secrétaire nationale aux fédérations de vouer un culte à l'Allemagne nazie », sur Le Lab, (consulté le ).
  7. « Nathalie Pigeot, patronne des fédérations du FN, aurait un faible pour les objets nazis », Les Inrocks,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. a et b « La candidate FN «adoratrice du IIIe Reich» dépose plainte pour diffamation », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. LeFigaro.fr avec AFP, « Une candidate FN dans le culte nazi ? », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  10. « frontnational.com/conseil-nati… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).