Natura 2000 en Belgique

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Le Réseau Natura 2000 regroupe, dans l'ensemble des pays de l'Union européenne, un ensemble d'aires protégées en vertu de deux directives :

La Réserve de Blankaart, dans la vallée de l'Yser fait partie intégrante du réseau Natura 2000.

En Belgique, le réseau Natura 2000 est géré de façon décentralisé par les trois régions, comme l'ensemble des politiques de conservation de la nature.

Le réseau Natura 2000 s'est doté d'un site web[voir 1] sur lequel est consultable en temps réel le nombre de sites et les surfaces par pays.

En , la Belgique comptait 310 sites dont :

La superficie totale est de 5 211 km2, ce qui représente 12,7 % de la surface terrestre et marine du territoire de la Belgique.

Flandre modifier

La Flandre compte 41 sites Natura 2000[1]. La première zone de protection spéciale a été créée en 1988[2].

Wallonie modifier

Le « décret Natura 2000 » visant la constitution du réseau Natura 2000 date du (publié en janvier 2002[3]).

Huit ans plus tard, en 2009, huit sites Natura 2000 ont été désignés par le gouvernement wallon. Ils couvrent 3 700 ha sur 26 communes.

  • bassin du Ruisseau de Messancy (BE34062),
  • bassin de la vallée du Biran (BE35036),
  • bassin du bois d’Anthisnes et d’Esneux (BE33015),
  • bassin de la vallée supérieure de l’Our et ses affluents (BE33062),
  • bassin du bassin moyen de l’Ourthe occidentale (BE34031),
  • bassin de la vallée de la Haine en amont de Mons (BE32014),
  • bassin de la vallée de l'Orneau (BE35002),
  • bassin de la vallée de Villers-la-Bonne-Eau (BE34040).

Dans la région Wallonie, 240 sites avaient été sélectionnés à partir de 2001, pour faire partie du réseau Natura 2000. En 2017, la désignation de ses site a été achevée.

Gestion en Wallonie modifier

La loi sur la conservation de la nature belge, modifiée le 13 janvier 2011, impose une série de restrictions à l'ensemble des sites sélectionnés pour faire partie du réseau Natura 2000, dites mesures générales : ces restrictions sont précisées dans l'arrêté du gouvernement wallon du [4]. Après la désignation d'un sites, des « mesures particulières » s'y appliquent, elles sont détaillées en fonction des habitats présents[5].

La mise en œuvre de certaines mesures donne droit à des indemnités ou avantages fiscaux. Les propriétaires de terrains classés ou leurs exploitants peuvent faire appel aux conseils de l'ASBL Natagriwal.

Bruxelles-Capitale modifier

La région de Bruxelles-Capitale compte trois « Zone spéciale de conservation », désignées en vertu de la directive Habitats, aucune zone n'a été désignée en vertu de la Directive Oiseaux[6].

En 1996, un inventaire réalisé par Bruxelles environnement avait permis d'identifier trois sites d'intérêt communautaire pour la préservation des Chiroptera. En 2002, chacun de ces sites proposés a été agrandi pour mieux prendre en compte le cycle de vie des chiroptères, grâce à l'expertise apportée par le WWF-Belgique. Les sites ont été approuvés par la commission européenne en 2004.

  • Le 24 septembre 2015, le gouvernement de la région désigne « ZSC II : zones boisées et ouvertes au sud de la Région bruxelloise » ;
  • le 14 avril 2016, c'est au tour des :
    • « ZSC I : la forêt de Soignes avec ses lisières, les domaines boisés avoisinants et la vallée de la Woluwe » et
    • « ZSC III : les zones boisées et les zones humides de la vallée du Molenbeek dans le nord-ouest de la Région bruxelloise » d'être désignées officiellement.

Les trois sites sont composés de 48 « stations » correspondant à des parcs urbains ou de grands domaines privés.

Notes et références modifier

Baromètre Natura 2000 modifier

Références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier