Nicolas Louis Mariette
Nicolas Louis Mariette est un maître menuisier ébéniste né vers 1730 et mort vers 1789.
Il était parent de Claude-Louis Mariette, reçu maître menuisier ébéniste le .
Nicolas Louis Mariette travailla pendant une vingtaine d’années comme ouvrier libre dans l’enclos de Saint Antoine à Paris[1] avant d’être reçu maître menuisier ébéniste le . À ses débuts, il s'établit à l’enseigne « Au Roy de Naples » Rue de la Roquette à Paris, puis il déménagea lors de l’obtention de sa maitrise pour s’installer Rue de Charenton Paris 12e jusqu’en 1788[2],[3],[4]. date à laquelle il cessa son activité[5].
Ses meubles de la période postérieure à 1770 sont estampillés « N-L MARIETTE » et souvent accompagnés d’une contre-marque appliquée par un poinçon sculpté des lettres accolées: «JME» Jurés Menuisiers-Ebénistes (marque de la Jurande des Menuisiers Ebénistes). Sous Louis XV, ses sièges raffinés offrent souvent un design original[6],[7],[8]. Il sut parfaitement adapter ses modèles sous Louis XVI, en créant des sièges généralement reposant sur des pieds fuselés à cannelures rudentées d'une grande finesse et légèreté. Il mérite une place enviable dans la phalange des bons fabricants de sièges du XVIIIe siècle [9]
Notes et références
modifier- Les ateliers parisiens d'ébénistes et de menuisiers aux XVIIe et XVIIIe siècles Par Guillaume Janneau, Jacques Fréal Publié par Éditions S.E.R.G., 1975
- Table de la Communauté ; Almanach des Bâtiments
- Il figure dans les Almanachs du commerce jusqu’en 1788
- « Les ébénistes du XVIIIe siècle par le comte François de Salverte par F. de Nobele» 1985 Paris
- « Les artistes décorateurs du Bois » Tome II de M-Z et supplément par Henri Vial, André Marcel et André Girodie 1922
- Ref. motif de draperies qui orne la naissance des pieds antérieurs de ses sièges, Vente du château de Merval (famille du Barry) 1942
- Collection Dutuit au Petit Palais des Beaux Arts
- « Meubles et sièges du XVIIIe siècle » André Theunissen Paris Editions « Le Document » 1934
- « Les maitres ébénistes français du XVIIIe siècle » Tome 1 de J. Nicolay 1956