Niklaus Meienberg

écrivain et journaliste suisse
Niklaus Meienberg
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ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
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Archives littéraires suisses (CH-000015-0: SLA-NM)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Niklaus Meienberg, né à Saint-Gall le et mort à Zurich le , est un écrivain et journaliste suisse.

Ses reportages et ses portraits critiquent la société ainsi que le pouvoir et lancent une prise de conscience du passé[2].

Biographie modifier

Entre 1955 et 1960, Niklaus Meienberg finit sa scolarité secondaire à l'Abbaye bénédictine de Disentis/Mustèr (Grisons).

En 1960, il part à New York pour travailler dans les bureaux de la coopérative Migros et revient en Suisse l'année suivante après avoir également travaillé comme conducteur de bulldozeur à Vancouver et commence des études d'histoire, d'abord à l'Université de Fribourg, puis à celle de Zurich. Dès 1966, il est correspondant de la Weltwoche à Paris[2].

Ses écrits lui valent d'être banni du quotidien zurichois Tages Anzeiger par son éditeur entre 1976 et 1991. Il travaille aussi pour l'hebdomadaire allemand Stern entre 1982 et 1983[2]. Il se lance alors dans le journalisme indépendant et publie dans deux hebdomadaires suisses, Die Wochenzeitung et Die Weltwoche.

Niklaus Meienberg s'ôte la vie le [2]. Son fonds d'archives se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne.

Influence modifier

En 2021, dans son ouvrage L'oiselier, Daniel de Roulet met en scène Niklaus Meienberg comme investigateur.

Bibliographie modifier

Ouvrages traduits en français modifier

  • 1976 : Reportages en Suisse (Reportagen aus der Schweiz, 1974)
  • 1982 : Maurice Bavaud a voulu tuer Hitler (Es ist kalt in Brandenburg. Ein Hitler-Attentat, 1980)
  • 1988 : Le délire général. L'Armée suisse sous influence (Die Welt als Wille & Wahn, 1987)
  • 1991 : Mémoires d'Outre-Suisse (extrait de : Vorspiegelung wahrer Tatsachen; 1983 et: Der wissenschaftliche Spazierstock, 1985)
  • 1992 : Gaspard-mange-ta-soupe. Plaidoyers et autres écrits (Weh unser guter Kaspar ist tot 1991)
  • 1992 : L'exécution du traître à la patrie Ernst S. (Die Erschiessung des Landesverräters Ernst S. 1977)
  • 1995 : Le feu aux poudres. Attaques, agressions et autres scories (Zunder. Überfälle, Übergriffe, Überbleibsel, 1993)
  • 1998 : La désincarnation de Paris, et autres textes

Notes et références modifier

  1. « https://www.helveticarchives.ch/detail.aspx?ID=165105 » (consulté le )
  2. a b c et d Franziska Meister (trad. André Naon), « Niklaus Meienberg » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .

Voir aussi modifier

Liens externes modifier