Observatoire de lutte contre la corruption

L'Observatoire de lutte contre la corruption est un organisme gouvernemental au Cameroun qui enquête sur la corruption politique^[1], organise des initiatives anti-corruption^[2] et dirige les efforts du gouvernement contre la corruption^[3]. L'observatoire est composé de 15 membres et fait partie des tâches du premier ministre. L'observatoire n'a aucun pouvoir d'exécution légal ; les organismes gouvernementaux doivent poursuivre en justice toute allégation de corruption.

Histoire

L'observatoire a été créé en janvier 2000 par le Président Paul Biya, qui était alors sous la pression d'accusations de violations des droits humains au Cameroun^[4]. Le Département d'État des États-Unis et Transparency International le soupçonnent d'être en très grande partie inefficace en raison de son incapacité à poursuivre les membres du gouvernement accusés de corruption, et de son prétendu manque de réalisations concrètes. L'observatoire n'a reçu aucun financement en 2004, ce que le Département d'État des États-Unis cite comme preuve supplémentaire de la tiède approche du Cameroun à lutter contre la corruption.

Plusieurs programmes et décrets ont ensuite été passés pour renforcer cette lutte, notamment la création en 2006 de la Commission nationale anti-corruption (Conac)^[5].

Articles connexes

Références

↑ https://www.state.gov/e/eeb/ifd/2005/41994.htm Département d'État des Etats-Unis. Consulté le 8 Avril 2007.
↑ http://www.irinnews.org/news/2006/01/27/new-anti-corruption-drive-leaves-many-sceptical 27 janvier 2006. IRIN. Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires.
↑ imo, Hakeem, Tidiane Sy, et de Dame Wade. L'ouest et le centre-Ouest de l'Afrique. Rapport Sur La Corruption Mondiale De 2001. Transparency International.
↑ Ndikum, Gerald. "La campagne anti-corruption au Cameroun : un tigre de papier ?" L'ouest et le centre-Ouest de l'Afrique. Rapport sur la corruption mondiale De 2001. Transparency International.
↑ « CAMEROUN : : QU’EST-CE QUI COINCE : LA CORRUPTION : : CAMEROON », sur Actu Cameroun, 30 mars 2017 (consulté le 11 août 2020).

[State-1] ttps://www.state.gov/e/eeb/ifd/2005/41994.htm Département d'État des Etats-Unis. Consulté le 8 Avril 2007.

[2] ttp://www.irinnews.org/news/2006/01/27/new-anti-corruption-drive-leaves-many-sceptical 27 janvier 2006. IRIN. Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires.

[3] , Hakeem, Tidiane Sy, et de Dame Wade. L'ouest et le centre-Ouest de l'Afrique. Rapport Sur La Corruption Mondiale De 2001. Transparency International.

[4] Ndikum, Gerald. "La campagne anti-corruption au Cameroun : un tigre de papier ?" L'ouest et le centre-Ouest de l'Afrique. Rapport sur la corruption mondiale De 2001. Transparency International.

[5] « CAMEROUN : : QU’EST-CE QUI COINCE : LA CORRUPTION : : CAMEROON », sur Actu Cameroun, 30 mars 2017 (consulté le 11 août 2020).

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