Opprandino Arrivabene

noble et journaliste italien

Le comte Opprandino Arrivabene est un journaliste italien né en 1807 à Mantoue et mort le à Rome. Membre de l'antique famille famille Arrivabene (it), c'est un partisan de l'unité italienne et l'ami durant cinquante ans de Giuseppe Verdi.

Opprandino Arrivabene
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Famille Arrivabene (it)
Giovanni Arrivabene (it) (oncle)
Silvio Arrivabene (it) (cousin et légataire universel)
Père
Jean Arrivabene (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Statut
Blason

Biographie

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Neveu du comte Giovanni Arrivabene (it), il naît dans l'antique famille Arrivabene (it) en 1807 à Mantoue (Royaume d'Italie) où il est arrêté en raison de son implication dans les mouvements libéraux. En 1830, il quitte Mantoue pour Milan où il écrit dans différents journaux. En 1839, il s'installe à Naples puis à Gênes en 1848 et finalement à Turin. Après avoir écrit pour plusieurs magazines dont la Concordia de Lorenzo Valerio et le Risorgimento de Cavour, il entame sa collaboration avec le quotidien L'Opinione (it) qui durera jusqu'à sa mort à Rome, où il s'était installé pour suivre la rédaction du journal. Sa position politique a toujours été celle d'un libéral modéré, dans la ligne de Cavour[1].

Arrivabene était l'un des membres les plus influents du salon de Clara Maffei. Rédacteur de la revue Il barbiere di Siviglia (devenue par la suite Il Figaro) et proche du critique musical Francesco Regli[2], il fut depuis le début de la carrière de Giuseppe Verdi le soutien du maestro et son ami durant cinquante ans. Leur correspondance qui s'étend de 1861 à 1886 fut publiée en 1931 et largement citée dans les études verdiennes[1].

Il meurt à Rome (Royaume d'Italie) le , faisant de son cousin Silvio Arrivabene (it) son légataire universel[1].

Notes et références

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  1. a b et c (it) « Il fondo Opprandino Arrivabene: Un giornalista lombardo nella Torino risorgimentale », Biblioteche Civile Torinese (lire en ligne)
  2. Mary Jane Phillips-Matz, Verdi, 1993, p. 170

Bibliographie

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Liens externes

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