Fakhita bint Abi Taleb el-Coreïchiyya el-Hachemiyya (en arabe : فَاخِتَةُ بِنْتُ أَبِي طَاِلب الْقُرَيْشِيَّةُ ٱلْهَاشِمِيَّة, Fakhitah bint 'Abi Talib al-Qurayshiyya al-Hashimiyya?), plus connue sous son kunya d’Oumm Hani (en arabe : أُمّ هَانِئ, Umm Hani’?), est une cousine et compagnonne de Mahomet, sœur de l'imam Ali.

Oumm Hani
Biographie
Naissance
Décès
Après
Médine
Père
Mère
Fatima bint Assad
Fratrie
Talib ibn Abi Talib (en)
Djafar ibn Abi Talib
Aqeel ibn Abi Talib (en)
Ali ibn Abi Talib
Jumanah bint Abi Talib (en)
Taliq ibn Abī Ṭālib (d)
Asma bint Abi Talib (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Houbayra ibn Abi Wahb al-Makhzoumi
Enfant
Jaada ibn Houbayra

Biographie

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Famille et mariage

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Fatikha, aussi nommée Fatima dans certaines sources, est née à La Mecque, fille d'Abou-Taleb ibn Abd-al-Mouttaleb et de Fatima bint Assad ibn Hachem. Dans un poème, son mari Houbayra l'appelle Hind[1].

Mahomet a demandé à épouser Fatikha, mais Abou-Taleb a jugé meilleur qu'elle épouse le poète Houbayra ibn Abi Wahb al-Makhzoumi, afin de resserrer leurs liens familiaux. De ce mariage, Oumm Hani conçut Youssouf, Omar et Jaada ibn Houbayra[1].

Conversion à l'islam

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Fatima bint Assad se convertit à l'islam en , deux ans après la mort d'Abou-Taleb[1]. Suite la prise de La Mecque en par les armées de Mahomet, Oumm Hani accepte de devenir musulmane : elle part rencontrer Mahomet au matin du lendemain de la conquête, alors que le chef arabe faisait ses ablutions et accomplissait huit rak'ahs de prière. De son côté, son mari Houbayra a décidé de rester païen, alors il fuit et meurt à Najran[1].

Dernières années

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Oumm Hani a participé à la bataille de Khaybar, et Mahomet lui a donné une part du butin. Elle lui demanda s'il pouvait l'épouser, mais Mahomet a répondu qu'un verset du Coran (33:50) a rendu impossible cela car elle n'avait pas migré à Médine avec lui[1].

Oumm Hani meurt à Médine à une date inconnue, après voir [1].

Hadiths

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Oumm Hani est considéré comme une honnête femme, plusieurs hadiths lui sont attribués et leur fiabilité est bien considérée par les hadithologues[1]. Un hadith sur le peuple de Loth lui est attribué : elle demande à Mahomet quel était le péché de ce peuple, ce à quoi il répond que leur abomination consistait à couper la route et à se moquer des voyageurs. Par « couper la route », Tabari indique que cela est une façon de dire qu'ils abusaient sexuellement les personnes qui s'arrêtaient dans leur ville[2].

Références

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  1. a b c d e f et g Kandemir
  2. Tabari

Bibliographie

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  • Tabari, The History of al-Ṭabarī, Albany, State University of New York Press, , p. 114-115
  • (tr) M. Yaşar Kandemir, « Ümmü Hânî », dans TDV İslâm Ansiklopedisi, vol. 42, Istanbul, TDV İslâm Araştırmaları Merkezi, (ISBN 978-9753897372, lire en ligne), p. 320-321