Palestine Exploration Fund

association britannique pour l'exploration de la Palestine

Palestine Exploration Fund

Cadre
But Favoriser les recherches archéologiques et topographiques du Moyen-Orient, en particulier de la Palestine
Valoriser les collections d'artefacts et de photographies de l'association
Surnom PEF
Fondation
Fondation 1865
Identité
Siège Londres
Structure Association caritative indépendante, déclarée
Président Jonathan Tubb (2019)
Directeur général Felicity Cobbing
Secrétaire John MacDermot (2019)
Trésorier Casey Strine (2019)
Éditrice Linda Hulin (2019)
Directrice des publications Chiara Fiaccavento (2019)
Publication Palestine Exploration Quaterly
PEF Annuals
PEF Monographs
Site web https://www.pef.org.uk/

Le Palestine Exploration Fund (Fonds d’exploration de la Palestine) est une société britannique basée à Londres. Elle est souvent désignée par le simple acronyme PEF. Fondée en 1865, elle est la plus ancienne organisation dans le monde créée spécifiquement pour l’étude de la région du Levant connue alors comme la Palestine[1]. Son objectif initial était d’effectuer des recherches sur la topographie et l’ethnographie de la Palestine ottomane ; la société se positionnait alors entre l’organisation d’expéditions et la collecte de renseignements militaires et entretenait de ce fait une relation complexe avec le Corps of Royal Engineers, ses membres renvoyant des rapports sur le besoin de sauvegarder et de moderniser la région[2].

Création modifier

Frederick J. Bliss, dans ses conférences consacrées à l’histoire de l’exploration de la Palestine, écrit que « du point de vue de ses buts, cette organisation n’était que la restauration d’une société formée vers l’année 1804 sous le nom de Palestine Association[3] ». Cette association ne publia qu’un volume et les conflits en Palestine interrompirent ses activités presque immédiatement ; elle fut officiellement dissoute en 1834. En 1876, le Palestine Exploration Fund (qui avait déjà à cette date 11 ans d’existence) demanda que l’argent laissé par la première association lui fût remis. Bliss commente : « il est intéressant de noter que le comité général du Palestine Exploration Fund reconnut ainsi qu’il y avait une connexion organique avec la société plus ancienne[4],[5] ».

Une autre origine pour la création du PEF est, selon son épouse Elizabeth Anne Finn (en)[6], la société littéraire réunie à partir de 1847 par le consul britannique James Finn à Jérusalem. Beaucoup de photographies de cette période, provenant des Finn, ont été conservées dans la collection du PEF[7].

Enfin, une circonstance décisive fut le financement par Angela Burdett-Coutts d'une étude complète et précise de la Vieille ville de Jérusalem ; le but n'en était pas l'archéologie biblique, mais une future remise en état du système de distribution d'eau, pour améliorer ainsi la situation sanitaire de la ville et lutter en particulier contre certaines maladies récurrentes, comme la malaria ou le choléra. Le capitaine Charles William Wilson fut désigné par les Royal Engineers pour mener cette étude en 1864 ; elle conduisit non à un nouveau système d'eau, mais à des cartes détaillées de Jérusalem, et permit de mettre au jour d'anciennes citernes ainsi que l'arche dite de Wilson[8]. Poursuivre ce travail qui s'était avéré historiquement important fut un des objectifs de la création du PEF[9].

C’est le 22 juin 1865 que des archéologues biblistes et des membres du clergé, réunis dans la Chambre de Jérusalem de l’abbaye de Westminster, fondèrent le Palestine Exploration Fund. Ils avaient rassemblé initialement 300 £ pour financer les activités prévues[10] et c’est principalement par des donations, et non par des cotisations perçues régulièrement, que le PFE opéra au début[11],[12]. Parmi les fondateurs notoires figuraient le doyen de l’abbaye de Westminster, Arthur P. Stanley, et le premier directeur du Royal College of Music, George Grove, éditeur du Grove Dictionary of Music and Musicians. Le fonds fut établi « avec l’objectif de faire des recherches sur l’archéologie, la géographie, les moeurs, les coutumes et la culture, la géologie et l’histoire naturelle de la Terre sainte[13] ».

William Thomson, l’archevêque d’York, y lut le prospectus original: « Notre objet est une enquête inductive strictement. Nous ne sommes pas une société religieuse ; nous n’allons pas déclencher des controverses ; nous allons appliquer les règles de la science, qui sont si bien comprises par nous dans nos branches respectives, à une enquête sur les faits qui concernent la Terre sainte. Aucun pays ne devrait nous être de plus d’intérêt que celui dans lequel ont été écrits les documents de notre Foi, et où ont eu lieu les événements marquants qu’ils décrivent. En même temps, aucun pays n'a besoin de manière plus urgente d'être illustré... Pour un voyageur même occasionnel en Terre Sainte, la [Bible] devient, dans sa forme, et donc dans une certaine mesure dans sa substance, un nouveau livre. Il y aurait beaucoup à gagner à … mettre au jour les restes de tant de races et de tant de générations qui doivent se cacher sous l'accumulation de détritus et de ruines sur lesquels reposent ces villages[14],[13]. »

Parmi les personnes associées au PEF dans les premières décennies de son fonctionnement figurent Claude R. Conder, Charles Warren, Horatio Kitchener, Edward Henry Palmer (en), Walter Besant, Henry Rawlinson, Anthony Ashley-Cooper, Henry Baker Tristram, Conrad Schick, Charles Wilson[15]. Le rapport du trésorier de 1878 fait état de plus de 130 branches locales au Royaume-Uni, au Canada en Australie, ainsi qu'à Gaza et à Jérusalem ; les dépenses pour l'année précédente se montaient à près de 3 000 £[16]. En 1903, quand Frederick Bliss consacre au PEF une conférence entière dans sa série sur l'exploration en Palestine, il indique que son nom complet est : « Société pour l'investigation précise et systématique de l'archéologie, de la topographie, de la géologie et de la géographie physique, des mœurs et des coutumes de la Terre sainte pour l'illustration de la Bible[17],[18]. » Il fait aussi état de 2000 à 3000 souscripteurs annuels, en majorité britanniques, mais venant aussi de nombreux pays principalement anglophones[19].

D'autres sociétés pour l'exploration de la Palestine furent créées à l'étranger sur le modèle du PEF : l' American Palestine Exploration Society (Société américaine d'exploration de la Palestine) aux États-Unis[20] en 1870, le Deutscher Verein zur Erforschung Palastinas (Union allemande pour l'exploration de la Palestine) en Allemagne en 1877[21] et la Императорское православное палестинское общество (Société impériale orthodoxe de Palestine) en Russie en 1882[22]. Des associations analogues virent aussi le jour pour l'exploration d'autres régions, comme l'(en) Egypt Exploration Fund, en 1882, devenu l'Egypt Exploration Society.

Premiers travaux modifier

L'équipe de Charles Warren à Jérusalem

La première entreprise importante soutenue par le PEF est celle de Charles Warren entre 1867 et 1870, dans la suite du travail de Charles William Wilson[23]. Le lieutenant Warren, comme Wilson avant lui, représentait le service cartographique de Jérusalem ; avec son équipe, en particulier le sergent Henry Birtles et le photographe Henry Phillips, ils menèrent des études topographiques de Jérusalem et ses environs, et découvrirent d’anciens systèmes d’eau souterrains, connus maintenant sous le nom de puits et canaux de Warren, en l’honneur de cette découverte[24]. À côté des fouilles et des relevés cartographiques, leur perspective relevait de l’archéologie biblique, s’attachant à identifier sur le terrain des lieux, des édifices ou des chemins mentionnés dans la Bible[23],[9]. La même équipe est aussi responsable de fouilles de Tell es-Sultan, un site situé à proximité de Jéricho dont les traces d’occupation humaine remontent au Xe millénaire av. J.-C.[25].

Extrait de la carte de la Palestine élaborée pour le Survey of Western Palestine, 1880

L'œuvre majeure de cette première période est le Survey of Western Palestine (Enquête sur la Palestine occidentale) (1872-1877). La majorité du travail fut effectuée par les hommes des Royal Engineers. Le premier chef pressenti, le capitaine Stewart, ayant dû revenir en Angleterre pour des raisons de santé, il fut remplacé par Wilson et par le lieutenant Claude Reignier Conder ; le lieutenant Horatio Kitchener rejoignit ensuite l'équipe. L'enquête fut suspendue pendant plus d'un an lorsqu'en juillet 1875 les membres de l'expédition furent attaqués près de Safed ; de même les relevés autour de Beersheba prirent du retard à cause de conflits locaux entre bédouins. Outre ses ambitions géographiques, naturalistes et anthropologiques, la description de la Palestine occidentale visait à collecter des milliers de noms de lieux pour les identifier avec des lieux indiqués dans les textes bibliques, dans le Talmud ou dans les récits médiévaux sur les croisades[26]. Les résultats furent publiés en neuf volumes : les trois premiers présentaient la topographie, l'orographie, l'hydrographie et l'archéologie de la Palestine, séparée en trois régions : la Galilée, la Samarie et la Judée. Le quatrième volume était consacré à des articles plus spécialisés sur les mêmes sujets, ainsi que sur les mœurs et les coutumes ; un volume était consacré à Jérusalem, deux autres à la faune et à la flore, et à la géologie respectivement. Les deux derniers volumes contiennent des listes de noms en arabe et en anglais et un index[27]. L'enquête fut complétée par la publication d'une carte de la Palestine à une échelle de 1:63360, la plus précise et détaillée établie au XIXe siècle pour cette région et déployée sur 26 feuilles[26],[28],[29].

Un relevé cartographique de la partie orientale fut aussi entamé, ainsi que, conduit par Edward Henry Palmer (en), le relevé cartographique du Sinai (1872).

Autres recherches soutenues par le PEF modifier

Marque du PEF indiquant le niveau de la mer Morte, début XXe siècle.

Parmi les recherches initiées et financées par le PEF à la fin du XIXe siècle, on peut mentionner[30],[31] : les fouilles de Tell el-Hesi (en) (1890–1893), sous la direction de William Matthew Flinders Petrie, puis de Frederick Jones Bliss, qu'ils identifièrent (à tort) comme Lakish; les nouvelles fouilles à Jérusalem en 1890, menées par Frederick Jones Bliss, autour du mont Sion ; les fouilles de la Shéphélah et de Tell Zakariya (Azekah) (1897-1899), menées par Frederick Jones Bliss et R. A. Stewart Macalister[32] ; les fouilles de Gezer (1902-1908), dirigées par R. A. Stewart Macalister ; les fouilles à Beth-Shemesh (1911), dirigées par Duncan Mackenzie. Juste avant la Première Guerre mondiale, les recherches menées par Leonard Woolley and T. E. Lawrence dans le désert du Néguev, renoue avec le double objectif, archéologique et militaire, de la toute première période[30],[33].

En 1919, le Palestine Exploration Fund est impliqué dans la fondation de l'École britannique d'archéologie de Jérusalem. Les deux organisations travaillent conjointement à des fouilles d'Ophel. Le deuxième directeur de l'école, John Winter Crowfoot (en), dirigea d'ailleurs le PEF entre 1945 et 1950[34].

D'autres programmes archéologiques sont lancés dans l'entre-deux-guerres grâce aux subventions du PEF : les fouilles d'Ashkelon, dirigées par John Garstang dans les années 1920 ; celles du site paléolithique sur le mont Carmel, dirigées par Dorothy Garrod en 1925 ; les fouilles de 1929-1933, sous la direction de Petrie à Tall al-Ajjul, au sud de Gaza et à Beth Pelet ; les fouilles de Samarie (1931-1933), menées par Crawfoot (en), avec le soutien de l'université Harvard et de l'université hébraïque de Jérusalem. Les fouilles à Tel el-Duweir (1934-1938), menées par James Leslie Starkey jusqu'à son assassinat en 1938, permettent de mettre au jour les plus anciens exemples d'alphabet paléo-hébraïque, écrit sur plus de vingt ostraca.

Le Palestine Exploration Fund de nos jours modifier

Le PEF organise des conférences régulières, en partenariat avec divers organismes : Le département du Moyen-Orient au British Museum, le Conseil pour la recherche britannique dans le Levant, la société archéologique anglo-israélienne, la Société pour les études arabes et l'Egypt Exploration Society. Son assemblée générale, une fois par an, précède une conférence d'intérêt général.

Le Fonds offre toujours des subventions pour des voyages et des recherches en connexion avec ses objectifs, c'est-à-dire « pour promouvoir la recherche dans l'archéologie et l'histoire, les mœurs et les coutumes, la culture, la topographie, la géologie et les sciences naturelles de la Palestine de la Bible et du Levant ».

Les bureaux du PEF héberge aussi d'importantes collections de photographies, de cartes, de spécimens, de manuscrits et de peintures. À Londres, leurs collections contiennent plus de 6 000 artefacts datant de 40000 avant notre ère jusqu'au XIXe siècle, ainsi que plus de 40 000 photographies de la Palestine, de la Jordanie et de la Syrie. Les objets viennent de sites archéologiques de Jérusalem, Tell el Hesi et de Samarie, principalement ceux fouillés grâce au PEF à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle[35]. LE PEF dispose aussi de moulages d'artefacts dont les originaux sont maintenant dispersés dans le monde entier[35].

Les archives du PEF incluent des cartes, des lettres, des plans, des rapports, envoyés par les explorateurs et les savants qui ont travaillé pour le PEF[36], ainsi que des photographies des expéditions, des pièces et des modèles[37]. Il existe aussi une bibliothèque rassemblant des ouvrages sur les thèmes pertinents à l'association.

Le PEF publie un journal consacré à l'étude de l'histoire, de l'archéologie et de la géographie du Levant : il s'est appelé Quaterly Statement jusqu'en 1937, puis Palestine Exploration Quaterly. Trois volumes sont publiés chaque année[38].

Références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Palestine Exploration Fund » (voir la liste des auteurs).

  1. « An Introduction to the Palestine Exploration Fund (page d’accueil du site du PEF) », sur The Palestine Exploration Fund (consulté le ).
  2. Pappé 2004, p. 34-35.
  3. Bliss 1906, p. 255-256.
  4. Bliss 1906, p. 255.
  5. (en) Ruth Kark et Haim Goren, « Pioneering British exploration and scriptural geography: The Syrian Society/The Palestine Association », The Geographical Journal, vol. 177, no 3,‎ , p. 264–274 (DOI 10.1111/j.1475-4959.2011.00404.x, lire en ligne).
  6. Finn 1929, p. 252.
  7. « Photographies de Palestine », sur Palestine Exploration Fund (consulté le ).
  8. Galor 2017, p. 30-31.
  9. a et b Galor 2017, p. 32.
  10. Schwartz et Ryan 2003, p. 226.
  11. Bliss 1906, p. 260.
  12. C'est le cas de nos jours, voir (en) « Financement du PEF », sur PEF (consulté le ).
  13. a et b Shehadeh 2007, p. 46.
  14. « [O]ur object is strictly an inductive inquiry. We are not to be a religious society; we are not about to launch controversy; we are about to apply the rules of science, which are so well understood by us in our branches, to an investigation into the facts concerning the Holy Land. No country should be of so much interest to us as that in which the documents of our Faith were written, and the momentous events they describe enacted. At the same time no country more urgently requires illustration... Even to a casual traveller in the Holy Land the Bible becomes, in its form, and therefore to some extent in its substance, a new book. Much would be gained by...bringing to light the remains of so many races and generations which must lie concealed under the accumulation of rubbish and ruins on which those villages stand. » Cité dans (en) Kathleen Stewart Howe, Revealing the Holy Land : the photographic exploration of Palestine, University of California Press, (ISBN 0-89951-095-7), p. 37.
  15. Bliss 1906, p. 257.
  16. Palestine Exploration Fund, Quarterly Statement, avril 1878, p. 102; Treasurer's Report p.28-31.
  17. « A Society for the Accurate and Systematic Investigation of the Archeology, the Topography, the Geology and Physical Geography, the Manners and the Customs of the Holy Land for Biblical Illustration ».
  18. Bliss 1906, p. 264.
  19. Bliss 1906, p. 262.
  20. (en) Ashley Irizarry, Possessing the Holy Land : The Palestine Exploration Fund and the American Palestine Exploration Society (Master of Arts Thesis (History)), College of William and Mary, (lire en ligne).
  21. (en) Haim Goren, « Scientific organizations as agents of change: the Palestine Exploration Fund, the Deutsche Verein zur Erforschung Palästinas and nineteenth-century Palestine », Journal of Historical Geography, vol. 27, no 2,‎ , p. 153-165.
  22. Salomon Reinach, « Chronique d'Orient », Revue archéologique,‎ , p. 93.
  23. a et b Bliss 1906, p. 264-267.
  24. « Projects », sur The Palestine Exploration Fund (consulté le ).
  25. (en) Bart Wagemakers, Archaeology in the 'Land of Tells and Ruins' : A History of Excavations in the Holy Land Inspired by the Photographs and Accounts of Leo Boer, Oxbow Books, , 208 p. (ISBN 978-1-78297-246-4, lire en ligne), p. 122ff.
  26. a et b (en) « Survey of Western Palestine », Palestine Exploration Fund, Quarterly Statement,‎ , p. 6, 12
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  28. (en) Noam Levin, « Survey of Western Palestine 1880, Palestine Exploration Fund 1:63,360 mosaicked map », PANGAEA,‎ (lire en ligne).
  29. (en) Noam Levin, « The Palestine Exploration Fund map (1871-1877) of the Holy Land as a tool for analyzing landscape changes: the coastal dunes of Israel as a case study », The Cartographic Journal, vol. 43, no 1,‎ , p. 45-67.
  30. a et b Moscrop 1996.
  31. « Projets du PEF dans les premières décennies », sur PEF (consulté le )
  32. (en) Sharon Napchan-Lavon, Yuval Gadot et Oded Lipschits, « Bliss and Macalister's excavations at Tell Zakariya (Tel Azekaha) in light of published and previously unpublished material », sur Palestine Exploration Fund, (consulté le ).
  33. (en) C. Leonard Woolley et T. E. Lawrence, The Wilderness of Zin, Winona Lake et Londres, Eisenbraunset Stacey InternationalLannée=2003, , 3e éd. (1re éd. 1915), 290 p. (ISBN 978-1-57506-077-4).
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  35. a et b (en) « Archaeological Collection », sur Palestine Exploration Fund (consulté le ).
  36. « Documents et Cartes », sur Palestine Exploration Fund (consulté le ).
  37. « Collections », sur Palestine Exploration Fund (consulté le ).
  38. (en) « Palestine Exploration Quarterly, publication du PEF ».

Bibliographie modifier

  • (en) Frederick Jones Bliss, « Lecture VII : The Palestine Exploration Fund », dans The Development of Palestine Exploration; being the Ely lectures for 1903, New York, Charles Scribner’s Sons, (lire en ligne).
  • (en) Felicity Cobbing, « The Palestine Exploration Fund: The Collections of an Historic Learned Society in London », Journal of Eastern Mediterranean Archaeology & Heritage Studies, vol. 5, no 1,‎ , p. 75-87.
  • (en) Elizabeth Anne Finn, Reminiscences, Londres, Marshall, Morgan & Scott, .
  • (en) Katharina Galor, Finding Jerusalem : Archaeology Between Science and Ideology, University of California Press, , 272 p. (ISBN 978-0-520-29525-4, lire en ligne).
  • (en) David Gurevich (ed.) et Anat Kidron (ed.), Exploring the Holy Land : 150 Years of the Palestine Exploration Fund, Equinox Publishing, , 256 p. (ISBN 978-1-78179-706-8).
  • (en) John James Moscrop, The Palestine Exploration Fund : 1865-1914 (Ph. D. (Historical Studies)), University of Leicester, (lire en ligne).
  • (en) John James Moscrop, Measuring Jerusalem : The Palestine Exploration Fund and British Interests in the Holy Land, Leicester Univ Press, , 242 p. (ISBN 978-0-7185-0220-1, lire en ligne).
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  • (en) Joan M. Schwartz et James R. Ryan, Picturing place : photography and the geographical imagination, London/New-York, I. B. Tauris, , 354 p. (ISBN 1-86064-752-9).
  • (en) Raja Shehadeh, Palestinian Walks : Forays into a Vanishing Landscape, Simon and Schuster, , 224 p. (ISBN 978-1-4165-7009-7 et 1-4165-7009-8, lire en ligne).

Liens externes modifier