Parcours de l'US Quevilly-Rouen Métropole en Coupe de France
Le parcours de l'US Quevilly-Rouen Métropole en Coupe de France présente les résultats sportifs de l'Union sportive Quevilly-Rouen Métropole, club de football basé au Petit-Quevilly, en Coupe de France de football.
Depuis la création de la Coupe de France lors de la saison 1917-1918, l'Union sportive quevillaise a atteint à de nombreuses reprises les trente-deuxième de finale de l'épreuve.
Historique
modifierL'époque amateur
modifierLe club atteint pour la première fois les trente-deuxième de finale de la Coupe de France en 1923 ou il élimine l'Amiens AC par trois buts à zéro. Il est éliminé cinq buts à un par le RC Roubaix en seizième de finale[u 1]. Le club va revenir plusieurs fois en trente-deuxième de finale, dès l'année suivante ou il est éliminé par le Stade rennais UC deux buts à un au Mans[c 1]. En 1924-1925, ou il élimine à Rouen le CA Vitry trois buts à zéro, avant de tomber au tour suivant à Paris contre le Stade français sur le même score[c 2]. L'année suivante le club arrive pour la première fois de son histoire en 8e de finale après avoir éliminé l'Olympique de Paris à domicile sur le score de deux à zéro et la JA Saint-Ouen trois buts à un à FC Dieppe au tour suivant, avant d'être éliminé par l'Olympique de Marseille quatre buts à zéro à Paris[c 3]. La saison 1926-1927, est une grande année puisque le club arrive en finale après avoir éliminé respectivement l'ES Bully un but à zéro à Dieppe, Amiens AC deux buts à zéro à domicile, le voisin du FC Rouen deux buts à zéro à Rouen, l'US Suisse quatre buts à un après prolongation à Lille et le Stade raphaëlois en demi-finale, une victoire un but à zéro après prolongation à Paris dans un match rejoué après le score de un partout à Marseille dans le premier match. En finale le club s'incline trois buts à zéro contre l'Olympique de Marseille au Stade olympique de Colombes[c 4]. La saison suivante l'U.S.Q. est humilié six buts à un à domicile par l'US Boulogne en seizième de finale, après avoir éliminé le Dinard ASC deux buts à zéro à Caen lors du tour précédent[c 5]. En 1928-1929, le club ne dépasse pas le stade des trente-deuxièmes de finale ou le club est éliminé par le RC Arras un but à zéro à Arras[c 6]. Même tarif la saison suivante ou le club est éliminé deux buts à un par le RC Calais à Calais[c 7]. Le club ne dépasse pas non plus les trente-deuxième de finale la saison suivante ou il est éliminé de nouveaux par le RC Arras après un premier à domicile qui finit le score de trois partout et un match rejoué à Arras qui finit sur le score de quatre buts à un[c 8]. Même chose lors de la saison 1931-1932 le club est éliminé à Creil quatre buts à zéro par le RC Roubaix[c 9].
Début du professionnalisme et guerre
modifierÀ partir de la saison 1932-1933, le football français devient professionnel. Désormais l'U.S.Q. va avoir plus de mal à atteindre le trente-deuxième de finale de la compétition. Néanmoins lors de cette première saison il est éliminé à l'extérieur par un autre club amateur, l'Angers SCO sur le score de trois buts à un[c 10]. L'année suivante, l'U.S.Q. élimine en trente-deuxième de finale le SO Cholet, autre club amateur, sur le score de trois buts à zéro à l'extérieur. Au tour suivante, il est éliminé au Havre par les professionnels de l'US Tourcoing, club qui évolue en seconde division, sur le score de quatre buts à un après prolongation[c 11]. Pour l'édition 1934-1935, le club élimine en trente-deuxième de finale les amateurs du Stade morlaisien à Caen sur le score de cinq buts à deux. Puis élimine au tour suivant au autre club amateur, le Stade de Reims à Amiens sur le score de deux buts à un. En huitième de finale, le club tombe à Valenciennes face aux professionnels du SC Fives, qui évolue en première division, sur le score de quatre buts à zéro[c 12]. En 1935-1936 l'U.S.Q. est éliminé à domicile par les professionnels de l'US Valenciennes-Anzin (D1) sur le score de six buts à un[c 13]. L'U.S.Q. parvient de nouveaux en trente-deuxième de finale lors de l'édition 1937-1938 ou il est éliminé à domicile par le club professionnel du RC Roubaix (D1) sur le score de cinq buts à zéro[c 14]. Même chose au tour suivante ou le club tombe au tour suivant face aux professionnels, qui évolue en première division, du RC Paris à l'extérieur sur le score de trois buts à zéro[c 15]. Pour la saison 1939-1940, les quevillais sont éliminés dès les trente-deuxième de finale par un autre club amateur l'AS Trouville-Deauville après deux matchs. Le premier match se termine à Deauville sur le score de zéro à zéro, puis le match est rejoué à Rouen et finit sur le score de un but à zéro[c 16]. L'occupation durant la Seconde Guerre mondiale modifie la structure de la Coupe de France. En 1941-1942, l'U.S.Q. réalise l'exploit lors des huitièmes de finale de la Zone occupée en éliminant les professionnels du Havre AC qui évolue en première division, sur le score de deux buts à zéro à Rouen. Un autre club de première division est éliminé par l'U.S.Q. lors du tour suivant, il s'agit du RC Paris. Une première confrontation a lieu à Rouen, mais le match est arrêté alors que les Parisiens mènent un but à zéro. Le second match joué dans la même ville voit la victoire un but à zéro des Quevillais. Confronté aux professionnels du Stade de Reims (D1) en demi-finale de la zone occupée, l'U.S.Q. perd sur le score de un but à zéro à Paris[c 17]. La saison suivante, le club est éliminé en huitième de finale par le club de première division du Havre AC sur le score de trois buts à deux à l'extérieur[c 18]. L'USQ retrouve les trente-deuxièmes de finale de la Coupe lors de l'édition 1944-1945, ou il est éliminé à domicile par les professionnels de première division du Stade français sur le score de six buts à un[c 19].
Les années CFA
modifierAprès la guerre, le club marque son retour en trente-deuxièmes de finale lors de l'édition 1948-1949 en réalisant l'exploit d'éliminer le club de première division professionnel du Toulouse FC à Limoges sur le score de quatre buts à trois. Nouvel exploit lors des seizièmes de finale puisque l'USQ élimine un autre club de première division le SR Colmar à Nancy sur le score de un but à zéro. En huitièmes de finale, l'USQ est éliminée par le RC Paris (D1) à Rennes sur le score de deux buts à zéro[c 20]. La saison suivante, le club tombe en trente-deuxièmes de finale face à l'US Revel, un autre club amateur, mais plus haut hiérarchiquement puisqu'il évolue en CFA. Le match joué à Limoges voit la défaite trois buts à deux de l'USQ[c 21]. Lors de l'édition 1950-1951, le club est éliminé par le Lille OSC, club de première division à Amiens sur le score de quatre buts à un[c 22]. L'édition suivante l'USQ réalise un exploit[réf. nécessaire] lors des trente-deuxième de finale en éliminant le SC Toulon, club de deuxième division sur le score de quatre buts à un à Clermont-Ferrand. Au tour suivant, le club élimine un autre club amateur le FC Annecy à Tours sur le score de trois buts à deux. En huitièmes de finale, les Quevillais tombent face au voisin du FC Rouen (D2) sur le score de trois buts à un au Havre[c 23]. La saison suivante est décevante pour l'USQ qui tombe en trente-deuxièmes de finale face à l'USB Longwy, un club plus bas hiérarchiquement puisqu'il évolue en Division d'Honneur, sur le score de un but à zéro à Valenciennes[c 24]. L'USQ se rachète lors de l'édition suivante en éliminant le club de deuxième division du FC Nantes sur le score de un but à zéro à Cherbourg. Au tour suivant, ils tombent contre le Lille OSC au Havre sur le score de trois buts à deux[c 25]. En 1954-1955, l'U.S.Q. élimine le petit club amateur RC Arras (PH) six buts à trois à Amiens avant de tomber en seizième de finale contre un autre club de CFA, le SC Draguignan un partout au premier match, puis défaite trois buts à un après prolongation dans le match rejoué à Vichy[c 26].
Le club fait son retour en trente-deuxième lors de la saison 1956-1957, ou il élimine l'US Viesly (DH) deux buts à zéro à Saint-Quentin et tombe au tour suivant contre l'AS Cannes (D2) deux buts à zéro contre Limoges[c 27]. La saison suivante, l'U.S.Q. tombe dès les trente-deuxième face au Lille OSC (D1) sur le score de deux buts à un à Caen[c 28]. Après quelques saisons d'absence, le club fait son retour en trente-deuxième de finale face à un club plus petit l'US Saint-Malo (DH), un retour raté puisque l'U.S.Q. est éliminé deux buts à un à Brest[c 29]. Lors de la saison 1963-1964, l'US Quevilly est éliminé en trente-deuxième par l'US Valenciennes-Anzin (D1) sur le score de un but à zéro à Rouen[c 30]. La saison suivante le club tombe contre l'US bruaysienne (DH), il faut deux matchs pour que l'U.S.Q. élimine ce club plus petit. Après un trois partout à Calais lors du premier match, l'U.S.Q. gagne trois buts à zéro le match d'appui à Creil. Au tour suivant, il tombe un but à zéro à Chalon-sur-Saône contre le SC Toulon (D1)[c 31]. Pour la saison 1965-1966, le club est éliminé par un autre club de CFA, l'AS Aulnoye à Compiègne sur le score de deux buts à un[c 32]. L'année suivante le club ne passe pas les trente-deuxième de finale et est éliminé par le Stade de Paris (D1) sur le score de trois buts à zéro au Havre[c 33]. La saison 1967-1968 est celle de l'exploit, l'U.S.Q. atteint les demi-finales en éliminant respectivement, le Stade héninois (D1) deux buts à zéro à Dieppe après prolongation, l'AC Mouzon (DH) quatre buts à zéro à Sedan, l'Olympique lyonnais (D1) un but à zéro à Amiens, l'US Dunkerque (D2) quatre buts à zéro à Paris et perd contre les Girondins de Bordeaux deux buts à un après prolongation à Paris[c 34]. La saison suivante est moins glorieuse, l'U.S.Q. est éliminé dès les trente-deuxième de finale par le Lille OSC (D2) zéro par tout au premier match à Rouen, puis défaite un but à zéro au match rejoué à Paris[c 35]. C'est au même tour que le club est éliminé en 1970 face à l'US Valenciennes-Anzin (D1), un partout à Abbeville, puis au défaite un but à zéro lors du match à rejoué à Paris[c 36].
De la Division 2 à la dissolution
modifierEn 1971, alors que l'US Quevilly évolue en Division 2, il est éliminé dès les trente-deuxième de finale par le Stade rennais FC (D1) après une défaite quatre buts à un au Stade Jean-Bouin de Paris[c 37]. L'année suivante, c'est le RC Lens (D2) qui élimine l'U.S.Q. sur le score de deux buts à zéro à Amiens. C'est la dernière apparition du club en trente-deuxième de finale avant sa dissolution en 1978[c 38].
La reconstruction
modifierAprès sa dissolution en 1978 le club va redémarrer au plus bas de la hiérarchie du football français. Le club va atteindre de nouveau les trente-deuxième de finale qu'en 2002-2003 alors qu'il évolue en CFA. Il élimine l'ES La Rochelle (CFA 2) sur le score de six buts à un, avant de tomber au tour suivant face à l'ES Wasquehal (D2) sur le score de deux buts à un à Rouen[c 39]. En 2004-2005, l'U.S.Q. réalise un nouvel exploit en éliminant l'EA Guingamp à domicile sur le score de un but à zéro en trente-deuxième de finale, au tour suivant il élimine le SO Romorantin (N) à l'extérieur sur le score de un but à zéro. Il tombe ensuite en huitième de finale contre le CS Sedan Ardennes (L2) sur le score de deux buts à zéro à l'extérieur[c 40]. En 2006-2007, il tombe en trente-deuxième contre l'AS Monaco (L1) à domicile contre le deux buts à zéro[c 41]. C'est au même tour que l'US Quevilly est éliminé l'année suivante par les Girondins de Bordeaux (D1) sur le score de trois buts à un à domicile.
L'USQ ne montra pas grand chose ces années-ci.
En 2010, l'US Quevilly élimine consecutivement Angers (L2) 1-0, Rennes (L1) 1-0 puis atteint les quarts de finale et bat Boulogne-sur-Mer 3-1 et donc arrive en demi-finale, mais s'incline seulement 1-0 face au Paris Saint-Germain.
En 2012, ils battent Angers une nouvelle fois 2 ans après 1-0, l'Olympique de Marseille en quart de finale (3-2 a.p.) puis le Stade rennais en demi-finale dans un match fou (2-1), décrochant ainsi une place pour la finale perdue seulement (1-0) au Stade de France face à l'Olympique lyonnais.
En 2015, le club réalise un nouvel exploit en éliminant en trente-deuxième de finale l'union sportive d'Orléans, club de seconde division sur un score de 3-3 après une séance de tirs au but[1].
Notes et références
modifier- Petit-Quevilly dans la cour des Grands, 2002-2012, mise à jour du précédent ouvrage intitulé Union Sportive Quevillaise « Un siècle de Football » 1902-2002
- Boëda 2002, p. 70
- Coupe de France la folle épopée
- Coll. 2007, p. 340
- Coll. 2007, p. 341
- Coll. 2007, p. 342
- Coll. 2007, p. 343
- Coll. 2007, p. 344
- Coll. 2007, p. 345
- Coll. 2007, p. 346
- Coll. 2007, p. 347
- Coll. 2007, p. 348
- Coll. 2007, p. 349
- Coll. 2007, p. 350
- Coll. 2007, p. 351
- Coll. 2007, p. 352
- Coll. 2007, p. 354
- Coll. 2007, p. 355
- Coll. 2007, p. 356
- Coll. 2007, p. 358
- Coll. 2007, p. 359
- Coll. 2007, p. 361
- Coll. 2007, p. 365
- Coll. 2007, p. 366
- Coll. 2007, p. 367
- Coll. 2007, p. 368
- Coll. 2007, p. 369
- Coll. 2007, p. 370
- Coll. 2007, p. 371
- Coll. 2007, p. 373
- Coll. 2007, p. 374
- Coll. 2007, p. 377
- Coll. 2007, p. 380
- Coll. 2007, p. 381
- Coll. 2007, p. 382
- Coll. 2007, p. 383
- Coll. 2007, p. 384
- Coll. 2007, p. 385
- Coll. 2007, p. 386
- Coll. 2007, p. 387
- Coll. 2007, p. 388
- Coll. 2007, p. 420
- Coll. 2007, p. 422
- Coll. 2007, p. 424
Bibliographie
modifier- André Boëda, Union Sportive Quevillaise « Un siècle de Football » 1902-2002, Dieppe, Editions Bertout, , 62 p. (ISBN 2-86743-465-3)
- Collectif, Coupe de France : la folle épopée, Turin, L'Équipe, , 258 p. (ISBN 978-2-915535-62-4)
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