Paul Marie Bonaparte, prince Bonaparte, est né à Canino, dans les États pontificaux, le et mort à Nauplie, en Grèce, le . C'est un membre de la maison Bonaparte et un combattant de la guerre d'indépendance grecque.

Paul Bonaparte
Biographie
Naissance
Décès
(à 18 ans)
Nauplie (Grèce)
Sépulture
Formation
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Charlotte Bonaparte Gabrielli
Unnamed son Bonaparte (d)
Victorie Gertrude Bonaparte (d)
Christine-Égypte Bonaparte
Charles Lucien Bonaparte
Lætitia Bonaparte
Joseph Lucien Bonaparte (d)
Jeanne Bonaparte (d)
Louis-Lucien Bonaparte
Pierre-Napoléon Bonaparte
Antoine Bonaparte
Maria Alessandrina Bonaparte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Titres honorifiques
Prince Bonaparte

Biographie

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Troisième fils de Lucien Bonaparte (1775-1840), prince de Canino et Musignano, et de sa seconde épouse Alexandrine de Bleschamp (1778-1855)[1], Paul Bonaparte naît et grandit en exil dans les États pontificaux. Étudiant à l'université de Bologne, il quitte secrètement l'Italie, en , pour rejoindre les insurgés grecs, qui combattent alors l'Empire ottoman en vue d'obtenir leur indépendance. Arrivé dans les îles Ioniennes, il passe ensuite à Poros, où il est accueilli par l'amiral Thomas Cochrane le . Il est alors nommé à bord de la frégate Hellas (en), dans laquelle il ne sert que quelques jours. Le , il est mortellement blessé à bord du navire alors qu'il est en train de nettoyer son arme[N 1]. Décédé le lendemain, son corps est conservé durant cinq ans dans un baril de rhum, déposé à Spetsès. Après diverses vicissitudes au cours desquelles le cadavre est ballotté sur un navire dans divers ports de Méditerranée orientale[2], il est enterré dans un petit mausolée construit au nord de l'île de Sphactérie[3] ; le monument s'étant effondré et ayant été profané, ses restes sont ensuite transférés à Pylos puis, en 1925, au musée d'histoire nationale, à Athènes[4].

Bibliographie

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  • Spyridion Pappas, « Un Napoléonide mort pour la Grèce, Paul-Marie Bonaparte : contribution à l'histoire du philhellénisme français (1re partie) », Revue d'histoire diplomatique,‎ , p. 499-523 (lire en ligne).
  • Spyridion Pappas, « Un Napoléonide mort pour la Grèce, Paul-Marie Bonaparte : contribution à l'histoire du philhellénisme français (suite et fin) », Revue d'histoire diplomatique,‎ , p. 43-66 (lire en ligne).

Articles de presse

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Notes et références

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  1. Son court séjour au sein de la flotte et sa mort sont enjolivés dans certains ouvrages d'historiographie napoléonienne. Félix Wouters (Histoire de la famille Bonaparte : depuis 1815 jusqu'à ce jour, 1843, p. 174) relate (invente ?) ainsi qu'il aurait participé à de nombreux combats au cours desquels il aurait « vingt fois » frôlé la mort. Les grades de lieutenant-colonel ou de second de l'Hellas qui lui sont parfois attribués sont imaginaires.

Références

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  1. (en) Darryl Lundy, « Paul Marie Bonaparte », sur The Peerage, (consulté le ).
  2. Pappas 1935, p. 55-64.
  3. (en) William St. Clair, That Greece Might Still be Free, Cambridge, Open Edition (lire en ligne), p. 248.
  4. Pappas 1935, p. 65.

Liens externes

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