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Paul Midy

entrepreneur et homme politique français
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Paul Midy, né le à Fontainebleau (Seine-et-Marne), est un entrepreneur, dirigeant d'entreprise et homme politique français.

Paul Midy
Illustration.
Paul Midy en 2024.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(2 ans, 4 mois et 23 jours)
Élection 19 juin 2022
Réélection 7 juillet 2024
Circonscription 5e de l'Essonne
Législature XVIIe (Cinquième République)
Groupe politique EPR
Prédécesseur Cédric Villani
Biographie
Date de naissance (41 ans)
Lieu de naissance Fontainebleau (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP (années 2000-2014)
LREM/RE (depuis 2016)
Diplômé de École polytechnique
Université Columbia
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Membre de Renaissance, il est élu député dans la cinquième circonscription de l'Essonne lors des élections législatives de 2022, puis réélu lors des élections législatives anticipées de 2024.

Biographie

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Formation et carrière professionnelle

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Paul Midy entre à l'École polytechnique en 2003. Au cours de sa scolarité à l'X, il est élève-officier au sein de la Gendarmerie nationale, affecté au peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Jausiers (Alpes-des-Hautes-Provence)[1]. Il fait aussi un master de recherche opérationnelle à l'université Columbia, à New York, aux États-Unis.

En parallèle de ses études, il crée à Orsay sa première entreprise[2], Goondi[3], une société de services informatiques. Il travaille comme consultant chez McKinsey & Company de 2007 à 2014[4]. Il dirige ensuite Jumia Travel, une start-up du e-commerce en Afrique[5] et crée Jumia One, devenue Jumia Pay[6]. Il a été directeur marketing du groupe Jumia, devenue la première licorne africaine[7] et maintenant introduite en bourse au New York Stock Exchange[8]. Il rejoint ensuite la startup Frichti[9] comme directeur général d'avril à .

De 2011 à 2014, il est enseignant à l'École polytechnique en économie d'entreprise[10].

Parcours politique

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Paul Midy est adhérent aux Jeunes populaires, les jeunes de l'UMP, pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy[4]. Il est membre du bureau national des Jeunes populaires, dont il est le trésorier[11].

En 2010, il dénonce l'utilisation des moyens publicitaires du syndicat des transports d'Île-de-France pour promouvoir le bilan de Jean-Paul Huchon, président sortant de la région Île-de-France. Il dépose une requête devant le Conseil d'État pour demander l'annulation du scrutin régional en Île-de-France, obtenant le rejet des comptes de campagnes de Jean-Paul Huchon[12].

Il appartient au sein de l'UMP au courant emmené par Jean-François Copé[13].

En 2013, il est nommé secrétaire national de l'UMP[14]. Il est conseiller municipal à Fontainebleau de 2016 à 2020.

À partir de 2019, il rejoint La République en marche en tant que directeur général, lorsque Stanislas Guerini est délégué général du parti politique[15]. Ses méthodes managériales y sont jugées comme « dures » et « hors sol »[16], lui valant la réputation de « bad cop »[17],[18].

Il est directeur de campagne de Benjamin Griveaux pour les élections municipales de 2020 à Paris[16].

Lors de l'élection présidentielle de 2022, il est membre de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron en charge des affaires générales[10].

Député de l'Essonne

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Il est élu le avec l'étiquette du parti présidentiel d'Emmanuel Macron, Ensemble, face à Cédric Villani[19],[18], à qui il succède à son siège de député dans l'Essonne. Il obtient en effet 18 687 voix contre 18 668 voix à Cédric Villani, soit 19 voix d'écart (0,04 % des électeurs)[20]. Le Conseil constitutionnel valide son élection le [21]. Il siège au sein du groupe Renaissance et est membre de la commission des Affaires économiques à l'Assemblée nationale.

Il est nommé membre du Conseil national du numérique en octobre 2022[22].

En janvier 2023, il est chargé par le Gouvernement d'une mission sur le soutien à l'investissement dans les startups, les petites et moyennes entreprises innovantes et les petites et moyennes entreprises en croissance[23],[24]. Il remet son rapport au Gouvernement le mercredi 14 juin lors du salon VivaTech[25] et propose un plan pour mobiliser 3 milliards d'euros supplémentaires de financement par an pour les startups et PME innovantes[25]. Il propose notamment une série de réductions d'impôts pour inciter les particuliers et investisseurs à financer les jeunes entreprises innovantes[25]. Selon Le Monde, le président Emmanuel Macron juge « très bonne »[26] la proposition du rapport de Paul Midy, et annonce sur scène à VivaTech la mise en place de ce dispositif[27].

En février 2023, le journal Les Échos le décrit comme « nouvel allié de la French Tech à l'Assemblée nationale »[28].

Fin 2023, Paul Midy est nommé rapporteur général de la loi sur la sécurisation et la régulation de l'espace numérique et fait voter un amendement pour que chaque Français puisse accéder à une identité numérique d'ici 2030 [29],[30].

Paul Midy a été réélu député le 7 juillet 2024, à l’issue du second tour des élections législatives anticipées, en remportant son duel par 51,74% des voix contre 48,26% pour le candidat du Nouveau Front populaire Pierre Larrouturou. Les médias notent qu'il est l'un des rares candidats du camp présidentiel à faire apparaître Emmanuel Macron sur son affiche de campagne, une démarche à rebours des autres candidats de la majorité sortante[31].

En septembre 2024, il est désigné rapporteur pour avis du budget 2025 pour l'économie sociale et solidaire (ESS)[32].

Le 19 octobre 2024, il rejoint la commission des Affaires économiques de l'Assemblée Nationale[33].

Notes et références

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  1. ↑ « M. Paul Midy – LaLettreR », (consulté le )
  2. ↑ « PORTRAIT. Législatives 2022 : en Essonne, Paul Midy défend son "parcours d’entrepreneur" », sur France 3 Paris Ile-de-France, (consulté le )
  3. ↑ Alice Huot, « FoodTech : Paul Midy est nommé Directeur Général de Frichti », sur L'ADN, (consulté le )
  4. ↑ a et b « Portrait. Législatives 2022 : Paul Midy remplace Cédric Villani à l'Assemblée », sur France3-regions, .
  5. ↑ « Start-up africaine de la semaine : Jumia Travel dépasse le million de visiteurs mensuels – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  6. ↑ « Jumia One / JumiaPay : c’est quoi ? », sur Monisnap (consulté le )
  7. ↑ Isabelle Lesniak, « Jumia, l'histoire de la première licorne africaine », sur Les Echos Executives, (consulté le )
  8. ↑ « Comment Jumia est devenu le leader du e-commerce en Afrique », sur Challenges, (consulté le )
  9. ↑ « Paul Midy, un X enrôlé par la start-up de livraisons de repas Frichti », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. ↑ a et b « M. Paul Midy – LaLettreR », (consulté le )
  11. ↑ « Législatives 2022: de McKinsey à LREM, le discret Paul Midy envoyé face à Cédric Villani », sur Le Figaro, (consulté le )
  12. ↑ Le JDD, « Huchon sauve sa tête mais pas sa bourse », sur lejdd.fr (consulté le )
  13. ↑ Victor Boiteau, « Chez LR, crise d’urticaire autour de «l’entrisme» du député Alexandre Vincendet », sur Libération,
  14. ↑ « Notre équipe : secrétaires nationaux », sur Union pour un Mouvement Populaire,
  15. ↑ « Le Bureau exécutif », sur La République En Marche ! (consulté le )
  16. ↑ a et b Jules Pecnard, « De McKinsey à LREM, Paul Midy, le start-upper qui suscite critiques...et fantasmes », sur www.marianne.net, (consulté le )
  17. ↑ Le JDD, « Paul Midy, le « bad cop » de La République en marche », sur lejdd.fr (consulté le )
  18. ↑ a et b « Législatives 2022: de McKinsey à LREM, le discret Paul Midy envoyé face à Cédric Villani », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. ↑ « PORTRAIT. Législatives 2022 : en Essonne, Paul Midy défend son "parcours d’entrepreneur" », sur France 3 Paris Ile-de-France (consulté le )
  20. ↑ « Elections législatives 2022 », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  21. ↑ « Essonne : le Conseil constitutionnel valide l'élection du député Paul Midy », sur Les Echos, (consulté le ).
  22. ↑ « MIDY | CNNum | Traducteur et éclaireur des transformations numériques », sur cnnumerique.fr (consulté le )
  23. ↑ ActeursPublics, « Le gouvernement confie une mission temporaire au député Renaissance Paul Midy | Nominations | Acteurs Publics », sur Le gouvernement confie une mission temporaire au député Renaissance Paul Midy | Nominations | Acteurs Publics (consulté le )
  24. ↑ Décret du 12 janvier 2023 chargeant un député d'une mission temporaire (lire en ligne)
  25. ↑ a b et c « Innovation: le député Paul Midy propose des abattements fiscaux pour particuliers et investisseurs », sur Le Figaro, (consulté le )
  26. ↑ Alexandre Piquard et Vincent Fagot, « IA : Emmanuel Macron veut créer des concurrents français des modèles d’OpenAI ou Google »,
  27. ↑ Charlie Perreau, « PLF 2024 : les nouvelles mesures pour les start-up », sur Les Echos,
  28. ↑ Adrien Lelièvre, « Paul Midy, le nouvel allié de la French Tech à l'Assemblée nationale », sur Les Echos,
  29. ↑ Julien Lausson, « L'identité numérique doit être étendue à 100 % des Français en 2030 », sur Numerama, (consulté le )
  30. ↑ « Projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (no 1514) Amendement n°CS899 », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  31. ↑ Par Léo Lefrançois Le 22 juin 2024 à 19h44, « VIDÉO. Législatives : Paul Midy, l’un des rares candidats à faire apparaître Macron sur son affiche de campagne », sur leparisien.fr, (consulté le )
  32. ↑ « Paul Midy rapporteur du budget de l'ESS à l'Assemblée Nationale », sur Les blogs d'Alternatives Économiques, (consulté le )
  33. ↑ Commissions et organes de contrôle (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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