Paziols

commune française du département de l'Aude

Paziols Écouter (en occitan Pasuòls Écouter) est une commune française, située dans le sud-est du département de l'Aude en région Occitanie.

Paziols
Paziols
Vue générale avec le Canigou en arrière-plan
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée
Maire
Mandat
Jonathan Oakes
2020-2026
Code postal 11350
Code commune 11276
Démographie
Gentilé Paziolais
Population
municipale
523 hab. (2021 en évolution de −2,79 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 51′ 32″ nord, 2° 43′ 15″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 560 m
Superficie 28,02 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Paziols
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Paziols
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Paziols

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Verdouble, la rivière du Mas de Ségure, la rivière Tarrasac, Rec del Fenouill, le ruisseau de la Coume, le ruisseau de la Trune, le ruisseau Mayrat et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « basses Corbières ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Paziols est une commune rurale qui compte 523 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Paziolais ou Paziolaises.

Avec le Puigmal en arrière-plan

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la cave coopérative, inscrite en 2013.

Géographie

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Commune des Corbières située au pied du mont Tauch sur le Verdouble et sur le terroir Corbières (AOC). Elle est limitrophe du département des Pyrénées-Orientales.

Communes limitrophes

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Le village.

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Verdouble, la rivière du Mas de Ségure, la rivière Tarrasac, Rec del Fenouill, le ruisseau de la Coume, le ruisseau de la Trune, le ruisseau Mayrat, Rec des Lanes, Rec du Guech, le ruisseau de Cabrils, le ruisseau de Coume Pouls, le ruisseau de la Boulière, le ruisseau de la Coste Longue, le ruisseau de la Coume de la Provence,, qui constituent un réseau hydrographique de 38 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Le Verdouble, d'une longueur totale de 46,7 km, prend sa source dans la commune de Soulatgé et s'écoule vers l'est puis se réoriente au sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Agly à Estagel[5].

La rivière du Mas de Ségure, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Palairac et s'écoule vers le sud-est. Elle traverse la commune et se jette dans rivière Tarrasac sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[6].

La rivière Tarrasac, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune d'Embres-et-Castelmaure et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans le Verdouble sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 605 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Durban-Corbières à 17 km à vol d'oiseau[10], est de 15,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,0 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « basses Corbières »[15], d'une superficie de 29 495 ha, un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l'Aigle botté[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[17] : la « montagne de Tauch » (2 093 ha), couvrant 5 communes du département[18], et la « plaine viticole de Tuchan » (1 225 ha), couvrant 3 communes du département[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] :

Urbanisme

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Typologie

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Au , Paziols est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[23],[24].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (63,5 %), cultures permanentes (27 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), forêts (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), zones urbanisées (0,9 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Paziols est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Verdouble, la rivière du Mas de Ségure et la rivière Tarrasac. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1995, 1996, 1999, 2005, 2009, 2013, 2014 et 2018[28],[26].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Paziols.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 67,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 451 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 449 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].

Toponymie

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Histoire

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Paziols au Moyen Âge[30] À la fin du XIIe siècle, Paziols appartenait pour la plus grande partie à la maison de Termes. Cette famille avait tenté de s'approprier le château de Paziols, mais l'avait restitué à l'abbaye de Lagrasse en 1208. Peu de temps après la croisade contre les Albigeois, les biens de Raymond de Termes, chevalier "faidit", et le village de Paziols qui en faisait partie, sont attribués au seigneur champenois Alain de Roucy. Le château reste la propriété de l'abbaye de Lagrasse avec laquelle le nouveau seigneur a également des démêlés de 1215 à 1221. Le rôle de l'abbaye de Lagrasse à Paziols semble se terminer vers 1248. Celle de Fontfroide, quant à elle, commence à mettre la main sur le village durant la première moitié du XIIIe siècle. À cette date, elle se voit donner quelques terres à Paziols par la famille de Cucugnan. Vers 1260, Olivier de Termes (auquel le roi de France a restitué la plupart de ses biens à la suite des croisades en Palestine) vend Paziols et d'autres lieux environnants aux religieux de Fontfroide. Par la suite, l'abbaye achète ou se voit céder des biens à Paziols par les familles d'Auriac, du Solier, etc. L'abbaye achète ensuite les droits de la famille Bosario sur un marécage appelé étang de Vaze. Peu à peu, les moines en viennent à s'approprier les moulins et les ruisseaux qui leur amènent l'eau du Verdouble, en les achetant à diverses familles nobles. Ensuite, l'abbaye de Fontfroide s'intéresse aux droits que les rois de France se sont réservés sur le village lors de la vente par Olivier de Termes. En juillet 1308, Philippe le Bel cède à Arnaud Noubel, abbé de Fontfroide, tous les droits réservés par les Rois ses prédécesseurs (haute, basse et moyenne justice, création de prisons, etc.). Enfin, l'abbaye, après les biens des nobles et du Roi, s'attaque aux possessions des habitants du village. En effet, les Paziolais possèdent un moulin au terroir de Padern, le moulin du Graminié. Le but de l'abbé de Fontfroide est de les contraindre à abandonner cet édifice pour qu'ils soient obligés d'utiliser celui qui lui appartient. En ce milieu du XIVe siècle, tout ne va pas pour le mieux entre les religieux de Fontfroide et les habitants de la communauté de Paziols. Plusieurs procès sont en cours à propos des droits de pâture, du montant des dîmes et de l'obligation de moudre au moulin du seigneur. Ces procès donnent lieu à des conventions écrites dont certaines sont parvenues jusqu'à nous. En 1344 est établi un règlement pour l'utilisation de l'eau des ruisseaux. Durant la seconde moitié du XIVe siècle, Fontfroide récupère des terres ayant appartenu aux familles de Castelnou et de Peyrepertuse. En 1404, un accord intervenu entre l'abbé de Fontfroide et les Paziolais oblige ceux-ci à faire annuellement trois journées par foyer pour nettoyer le ruisseau amenant l'eau au moulin, moyennant quoi ils recevront un salaire et la nourriture, ils auront le droit de pêche à ce ruisseau certains jours de l'année et ils pourront en utiliser l'eau pour l'arrosage en fin de semaine. Vers 1450, les Paziolais acceptent de détruire leur moulin en échange de quelques privilèges, mais ils ne pourront plus en construire d'autres à deux lieues à la ronde et porteront leur grain à celui du seigneur.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1808 1815 Jean-Paul Rolland    
1816 1819 Pierre Sirven    
1820 1820 Joseph Cartade    
1821 1825 Albert Pous    
1828 1829 Joseph Cartade    
1829 1833 Pierre Etienne Gironne    
1833 1836 Pierre Sirven    
1837 1839 Pierre Étienne Gironne    
1840 1840 Jean Picart    
1848 1850 Jean-Paul Delpey    
1851 1851 Pierre Sirven    
1852 1855 Jean-Pierre Picart    
1856 1870 Jean Cartade    
1871 1875 Pierre Bertrand    
1876 1876 Guillaume Picard    
1877 1880 Jean Cartade    
2001 2008 Maurice Wynen    
2008 2014 Alain Azeau    
2014 2020 André Vidal    
2020 En cours Jonathan Oakes    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 523 habitants[Note 4], en évolution de −2,79 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
377410525510535561575609625
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6677077317678251 0259801 004936
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
926963943857846869804698711
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
753676601610562512507509523
2015 2020 2021 - - - - - -
538525523------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 212 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 427 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 100 [I 2] (19 240  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 12,6 % 11,3 % 13,7 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 287 personnes, parmi lesquelles on compte 70,5 % d'actifs (56,8 % ayant un emploi et 13,7 % de chômeurs) et 29,5 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 92 emplois en 2018, contre 95 en 2013 et 115 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 171, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,1 %[I 8].

Sur ces 171 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 77 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 75,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,1 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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38 établissements[Note 7] sont implantés à Paziols au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 38
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 18,4 % (8,8 %)
Construction 8 21,1 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 28,9 % (32,3 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,6 % (2,7 %)
Activités immobilières 1 2,6 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 13,2 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 7,9 % (13,2 %)
Autres activités de services 2 5,3 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,9 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 38 entreprises implantées à Paziols), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises

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L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[35] :

  • FBR, activités des sièges sociaux (146 k€)

Agriculture

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La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[36], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 6].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 92 54 37 25
SAU[Note 10] (ha) 753 592 457 313

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 92 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 54 en 2000 puis à 37 en 2010[38] et enfin à 25 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 73 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[39],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 753 ha en 1988 à 313 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 13 ha[38].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Fête vigneronne d'été.
  • L'église Saint-Félix de Paziols.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Santé de Paziols.
  • Le moulin de la Tour.
  • Le pont roman.
  • La fontaine de Cucugnan.
  • La fontaine des Eaux.
  • La Prade.
  • La Pachère.
  • La Pierre d'Albaz.

Festivité

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  • Fête vigneronne d'été

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Paziols » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  3. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Paziols », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « le Verdouble »
  6. Sandre, « la rivière du Mas de Ségure »
  7. Sandre, « la rivière Tarrasac »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Paziols et Durban-Corbières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Durban-Corbières » (commune de Durban-Corbières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Durban-Corbières » (commune de Durban-Corbières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Paziols », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « site Natura 2000 FR9110111 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Paziols », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF la « montagne de Tauch » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF la « plaine viticole de Tuchan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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Annexes

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Bibliographie

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  • « Paziols », dans Alphonse MAHUL, Cartulaire et Archives des Communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne , chez V. Didron, Paris, 1863, volume 4, p. 567-573 (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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