Peppino Garibaldi

politicien italien

Peppino Garibaldi
Giuseppe Garibaldi II
Peppino Garibaldi
Peppino Garibaldi en 1915.

Naissance
Melbourne (Australie)
Décès (à 70 ans)
Rome (Italie)
Origine Italien
Allégeance Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (1903)
Drapeau de la Grèce Grèce (1897 et 1912)
Drapeau du Mexique Mexique (1910-1911)
Drapeau de la France France (1914-1915)
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie (1915-1919)
Arme Légion étrangère
Armée royale
Grade Général de brigade
Années de service 1897 – 1918
Commandement Légion garibaldienne (1914-1915)
Chasseurs des Alpes (1915-1918)
Conflits Guerre gréco-turque
Crise vénézuélienne
Seconde guerre des Boers
Révolution mexicaine
Première guerre balkanique
Première Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de Casas Grandes
Bataille de Ciudad Juárez (es)
Distinctions Ordre militaire de Savoie
Croix du Mérite de la guerre
Médaille commémorative de la guerre italo-autrichienne 1915-1918
Médaille commémorative de l'Unité italienne
Médaille de la Victoire interalliée

Giuseppe Garibaldi dit Peppino Garibaldi, né le à Melbourne en Australie et mort le à Rome en Italie, est un général de brigade et homme politique italien.

Biographie modifier

Peppino Garibaldi était le petit-fils de Giuseppe Garibaldi et le fils aîné de Ricciotti Garibaldi. En même temps que son père, il prend part à la guerre gréco-turque de 1897 au côté des Grecs. Il combat ensuite avec les révolutionnaires au Venezuela et dans divers conflits en Amérique du Sud. Durant la Révolution mexicaine, il prend part aux batailles de Casas Grandes et de Ciudad Juárez.

Il offre encore ses services avec panache à l'armée britannique dans la Seconde Guerre des Boers, puis il sert avec l’armée grecque pendant la Première Guerre balkanique en 1912. Parti en Amérique, il rentre en Europe dans le but de prendre part à la Première Guerre mondiale[1].

Il se rend à Paris où il crée une Légion garibaldienne portant la chemise rouge. Lieutenant-colonel, il est engagé à titre d'EVDG (engagé volontaire pour la durée de la guerre) en tant qu'étranger au dépôt de Montélimar.

Créé le , le 4e régiment de marche du 1er régiment étranger est placé sous son commandement en 1914 et en 1915. Il combat ainsi pendant la Première Guerre mondiale sous les couleurs de la France[1]. Le , pendant une bataille (victorieuse) près de Bolante en Argonne, son frère Bruno est tué. Dans une deuxième bataille, le à Four de Paris dans la même région, c'est son frère Costante qui perd la vie[1]. À la mi-, le régiment est dissous[1] ; ses membres rejoignent le front en Italie, qui entre en guerre en mai.

Au mois de juin de la même année, introduit par Guglielmo Miliocchi et Giuseppe Evangelisti, Garibaldi est initié en Franc-maçonnerie dans la Loge de Pérouse.

Il revient combattre en France en 1918 dans le 2e corps de l'armée italienne du général Albricci qui se bat entre Soissons et Reims, ce qui lui vaut d’être promu général de brigade en juin 1918 avant de quitter l’armée en juin 1919.

Garibaldi s'est opposé au régime du Parti national fasciste de Benito Mussolini arrivé au pouvoir en 1922 (alors que son jeune frère Ezio en était sympatisant). Il a finalement quitté l'Italie pour les États-Unis, où il a épousé Madalyn Nichols Taylor. En 1940, il retourna en Italie où, en 1943, les autorités allemandes l'arrêtèrent et l'emprisonnèrent à la prison Regina Coeli à Rome. Après la guerre, il se retire de la vie publique et meurt à Rome âgé de 70 ans.

Notes et références modifier

  1. a b c et d Emanuela Prosdotti, « Des Italiens aux côtés de l'armée française dans la Grande Guerre », L’Italie dans la Grande Guerre, sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).

Bibliographie modifier

  • Max Gallo, Garibaldi, la force d'un destin, Fayard, 1982
  • Jérôme Grévy, Garibaldi, Presses de Sciences-Po, Paris, 2001, 380 p.

Liens externes modifier

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