André Perchicot

coureur cycliste et chanteur français
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André Perchicot, dit Perchicot, né à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) le , mort dans cette ville le , est un coureur cycliste, devenu par la suite chanteur.

André Perchicot
1913
Informations
Nom de naissance
Arnaud André PerchicotVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
BayonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Principales victoires
André Perchicot
Description de l'image Andre Perchicot.jpg.
Informations générales
Surnom Perchicot
Nom de naissance André Perchicot
Naissance
Bayonne, Drapeau de la France France
Décès (à 61 ans)
Bayonne, Drapeau de la France France
Genre musical Chanson française
Années actives 1920 à la fin des années 1930
Labels Pathé principalement, et Odeon

Biographie

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Le cyclisme

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Originaire du Sud-Ouest de la France, André Perchicot fait des études d’ingénieur. Il devient un champion cycliste sur piste durant sa jeunesse. En 1912, il est champion de France de vitesse au Parc des Princes, et termine 3e de la première course cycliste en Amérique (à Newark) lors des Championnats du monde de cyclisme sur piste[1]. En 1913, il est champion d'Europe de vitesse, et termine à nouveau 3e aux championnats du monde de cyclisme sur piste à Leipzig.

Pendant la guerre de 1914-1918, il devient pilote[2]. En 1916, son avion est abattu et il est blessé aux jambes, au dos et au bassin. Pendant sa convalescence, il chante pour remonter le moral de ses compagnons (en milieu hospitalier), tout en organisant des réunions cyclistes au bénéfice de la Croix-Rouge. Conscient qu’il ne pourra pas reprendre sa carrière de sportif, il se lance dans la chanson.

La chanson et le cinéma

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À la fin de la guerre, il décide de poursuivre cette nouvelle carrière. Célèbre par ses courses cyclistes, les débuts de Perchicot au Casino de Toulon exploitent cet atout, et le succès est immédiat. Se réclamant à ses débuts comme le disciple de Félix Mayol, il se produit dans les cafés-concerts de Paris. Il y recueille un tel succès — dû en partie à l'événement de voir chanter un ancien champion —, qu'il se produit dans de plus grandes salles et enregistre des disques chez Pathé et chez Odeon. Dès le début des années 1920, il devient ainsi un chanteur populaire, en habit et à l'allure très élégante. Il effectue de nombreuses tournées dans le monde. Durant les années 1930, il effectue — outre la métropole — diverses tournées en Europe, Afrique et Moyen-Orient. Il fait alors vivre une cinquantaine de personnes dans le cadre des tournées Perchicot. Il s'est rendu en Chine et plus généralement en Asie. Ayant découvert le continent américain dès 1912 avec le cyclisme, on peut considérer qu'à part l'Océanie il a fait le tour du monde. Il devient millionnaire, achetant plusieurs villas dans la région parisienne, deux yachts (baptisés le Père et le Chicot), plusieurs automobiles, et une compagnie d’autobus à Bayonne.

Au cinéma, il tourne dans trois longs métrages, ainsi qu'un clip musical :

À la fin des années 1930, à la suite d'un virus contracté en Afrique, il tombe gravement malade. À tel point qu'il est longuement hospitalisé en 1940, cette période marque le commencement de la fin de sa carrière. En plus des difficultés liées à la maladie, il est victime de nombreuses spoliations et pillages. Par ailleurs le music-hall de l'époque connaît un renouveau avec l'éclosion d'artistes comme Fernandel et Charles Trenet. Seuls Mistinguett et son ami Maurice Chevalier passeront le cap difficile de cette période de renouveau.

Vers la fin des années 1940, s'étant assuré des revenus suffisants en vendant ses derniers biens, il se retire aux alentours de Bayonne près de ses sœurs, où il finit sa vie le . Selon sa sœur, « Il était marqué physiquement par la maladie, semblait avoir vécu tellement de vies qu'il faisait plus âgé que sa soixantaine, mais il émanait de lui une grande élégance, un magnétisme et une personnalité peu commune, même dans ses derniers jours ».

Répertoire

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Entre 1921 et 1939, il enregistre près de 200 succès : jusqu'en 1925, on compte 160 chansons enregistrées sur disque chez Pathé exclusivement; puis chez Odeon, Polydor et Pathé épisodiquement jusqu'à 1935. Le zénith de sa carrière se situe dans le début des années 1930.

  • 1921 : C'est pas possible - Chanson vécue (Pierre Codini)
  • 1921 : Demain - Chanson de salon (Charles de Bucovich)
  • 1921 : La grande Rouquine - Chanson réaliste (Maurice Gracey)
  • 1921 : Perqué - Chanson espagnole (Félicien Vargues)
  • 1921 : La sérénade de la purée (Georges Villard)
  • 1921 : T'en as t'y du charbon? - Chanson satirique (Dommel, Willems)
  • 1922 : Bonsoir, belle amie - Une romance (Louis Izoird, Léon Raiter)
  • 1922 : C'est la mode et voilà tout - Une simple chansonnette (Pierre Chagnon)
  • 1922 : Moi, j' m'en fous - Une chanson comique (Charles Guindani)
  • 1922 : La ronde de nuit - Une chanson-étude (Vincent Scotto)
  • 1922 : Si vous avez du pognon - Chanson satirique (Vincent Scotto)
  • 1922 : La valse des beaux dimanches - Chansonnette (Albert Terrier)
  • 1923 : Viva Mussolini - Chanson Marche (Vincent Scotto, paroles Lucien Boyer)
  • 1923 : Quand on aime on a toujours vingt ans
  • 1923 : Ah! si vous saviez, Mesdames! - Chansonnette comique (Gaston Gabaroche)
  • 1923 : Ça fait bien - Chansonnette comique (Gaston Gabaroche)
  • 1923 : Dans la rue - Chanson vécue (Romain Desmoulins / Jean Rodor, Dommel)
  • 1923 : Je gob' les femmes - Chanson comique (Laurent Bertin / Pauley, Julsam)
  • 1923 : Les p'tit's femmes qui passent - Chansonnette (Gaston Gabaroche)
  • 1923 : Quel bonheur! Quelle joie! - Chansonnette comique (Romain Desmoulins)
  • 1923 : Décavé! - Foxtrot de (Romain Desmoulins, Paroles de Dommels et Émile Audiffred)
  • 1924 : Ça n'existe pas (Charles Jardin)
  • 1924 : La môme Nana ou De la Bastille à la République (Albert Valsien)
  • 1924 : La Rosière (Romain Desmoulins)
  • 1924 : Sors d'ici ! (Romain Desmoulins)
  • 1925 : Mon Paris ! (Lucien Boyer / Jean Boyer & Vincent Scotto)
  • 1925 : On marie Antoinette (Pierre Chagnon / Amelet)
  • 1926 : Les Femm's que j'aime (Louis Izoird, Léon Raiter / Vincent Telly)
  • 1926 : Merci ! (Laurent Halet / Jean Rodor)
  • 1927 : Elle avait une robe à carreaux - Chansonnette (Roger Dufas / Plébus, Danerty)
  • 1927 : La fille à l'Estama - Une fantaisie franco-italienne (François Tamburini / Jo Berard)
  • 1928 : La noce à Rebecca (reprise de Georgius)
  • 1929 : C'est Espagnol (Emile Audiffred, Geo Koger, Vincent Scotto)
  • 1929 : Sérénade de la purée (Georges Villard) Pathé 4383
  • 1929 (?) : Dites-moi Doumergue (enregistrée en 1931)
  • 1930 : Quand on revoit la Tour Eiffel
  • 1930 : À la Varenne
  • c.1930 : Ca, c'est tout le Midi[5].
  • 1931 : Le Béret (Lucien Boyer)
  • 1934 : En revenant de la revue (reprise de Delormel & Garnier/Desormes, 1886, création Paulus)

Notes et références

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  1. Article du New York Times
  2. « archives en ligne », sur earchives.le64.fr (consulté le )
  3. « A La Varenne Perchicot », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  4. Mais dont malheureusement on ne trouve plus de copie.
  5. Cf. Commentaire de André Bernard, CD Marseille, mes amours (Éditions Music-Memoria).

Annexes

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Bibliographie

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  • Michel Montagut, André Perchicot - de la piste à la scène, Editions Atlantica, 2017.

Liens externes

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