Philippe Jaenada

Données clés
Naissance	25 mai 1964 (60 ans) ; Saint-Germain-en-Laye, France
Activité principale	Écrivain
Distinctions	Prix de Flore 1997; Prix Femina 2017
Langue d’écriture	français
Genres	roman

Philippe Jaenada, né le 25 mai 1964 à Saint-Germain-en-Laye, est un écrivain français.

Biographie

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Philippe Jaenada est né à Saint-Germain-en-Laye où ses grands-parents maternels possédaient le restaurant Le Grand Cerf. Issu d’une famille de pieds-noirs récemment revenue d’Algérie, il grandit dans une banlieue pavillonnaire, à Morsang-sur-Orge en Essonne^[1]. Après des études scientifiques, il s’installe à Paris en 1986 où il enchaîne les petits boulots pendant plusieurs années^[2]. Sa première nouvelle est publiée en 1990 dans L'Autre Journal. Ses sept premiers romans sont d'inspiration autobiographique. Outre ses livres, il a écrit des articles pour le magazine Voici^[3] pendant plusieurs années, avant d’arrêter en 2022 pour se concentrer pleinement à ses romans. Avec sa compagne Anne-Catherine Fath, ils ont un fils, Ernest, né en août 2000. Habitant le 10^e arrondissement, il a ses habitudes au Bistrot Lafayette^[4].

Écriture

Dans un style souvent humoristique, Philippe Jaenada se raconte dans ses sept premiers romans largement inspirés par sa propre vie. Il y raconte les péripéties d’un Parisien toujours muni de son sac matelot et habitué des bars de quartier « dans un déluge de phrases, de parenthèses, de digressions, avec un esprit d'une vivacité peu commune qui ne cesse de jouer à saute-mouton. Dans le drame, il n'oublie jamais la dérision, se mettant en scène en train d'écrire comme un forcené^[5]. » Il se tourne vers le fait divers dans ses ouvrages suivants : Bruno Sulak (Sulak), Pauline Dubuisson (La Petite femelle) et Georges Arnaud (La Serpe, inspiré du triple assassinat du château d'Escoire). Tout en conservant son style caractéristique et ses anecdotes autobiographiques, il entreprend pour ces trois ouvrages un important travail de recherches archivistiques^[6].

Ces ouvrages lui ont valu de recevoir divers prix littéraires, notamment le prix de Flore 1997 pour son premier roman, (Le Chameau sauvage), et le prix Femina en 2017 pour La Serpe^[7].

Œuvres

Le Chameau sauvage, Julliard, 1997 – Prix Alexandre-Vialatte et prix de Flore 1997
Néfertiti dans un champ de canne à sucre, Julliard, 1999
La Grande à bouche molle, Julliard, 2001
Le Cosmonaute, Grasset, 2002
Vie et mort de la jeune fille blonde, Grasset, 2004
Les Brutes, avec Dupuy et Berbérian, Éditions Scali, 2006
Déjà vu, avec Thierry Clech, Éditions PC, 2007
Plage de Manaccora, 16 h 30, Grasset, 2009
La Femme et l'Ours, Grasset, 2011
Sulak, Julliard, 2013 – Prix d'une vie du Parisien magazine 2013 ; Grand Prix des lycéennes d'Elle 2014. Nommé en 2014 aux Globes de Cristal dans la catégorie Meilleur roman-essai.
La Petite Femelle, Julliard, 2015
Spiridon Superstar, Steinkis, 2016
La Serpe, Julliard, 2017 – Prix Femina 2017
Au printemps des monstres, Mialet Barrault, 2021
Sans preuve et sans aveu, Mialet Barrault, 2022, 256 p. (ISBN 9782080291233)
La désinvolture est une bien belle chose, Mialet-Barrault Éditeurs, 2024, 487 p. (ISBN 978-2-0804-2729-8).

Adaptations audiovisuelles

2002 : A+ Pollux^[8], film français réalisé par Luc Pagès, adaptation du roman Le Chameau sauvage
2021 : La Petite Femelle, téléfilm de Philippe Faucon adapté du roman éponyme

Notes et références

↑ Arnaud Viviant, « Pour qui votez-vous, Philippe Jaenada? », Charles,‎ été 2019, p. 24-29
↑ « Biographie », sur jaenada.com, 2002 (consulté le 8 août 2019).
↑ Philippe Jaenada : Voici, « nettement plus lucratif que la littérature... », rue89, 20 septembre 2013.
↑ Magali Cartigny, « Un apéro avec Philippe Jaenada : « Mon fils ne lit pas mes livres, et ça m’arrange » », Le Monde,‎ 7 octobre 2017 (lire en ligne)
↑ Humaine trop humaine, Olivia de Lamberterie, Elle, 3 septembre 2015, consulté sur www.philippejaenada.com [1]
↑ Alice Grippon et Anne-Laure Leroux, « Entretien avec Philippe Jaenada "Si je n'étais pas écrivain, je serais archiviste" », Archivistes!,‎ juillet-septembre 2018, p. 14-17
↑ « Le prix Femina récompense Philippe Jaenada pour « La Serpe » », Le Monde,‎ 8 novembre 2017 (lire en ligne)
↑ « A+ Pollux » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database

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[1] Arnaud Viviant, « Pour qui votez-vous, Philippe Jaenada? », Charles,‎ été 2019, p. 24-29

[2] « Biographie », sur jaenada.com, 2002 (consulté le 8 août 2019).

[3] Philippe Jaenada : Voici, « nettement plus lucratif que la littérature... », rue89, 20 septembre 2013.

[4] Magali Cartigny, « Un apéro avec Philippe Jaenada : « Mon fils ne lit pas mes livres, et ça m’arrange » », Le Monde,‎ 7 octobre 2017 (lire en ligne)

[5] Humaine trop humaine, Olivia de Lamberterie, Elle, 3 septembre 2015, consulté sur www.philippejaenada.com [1]

[6] Alice Grippon et Anne-Laure Leroux, « Entretien avec Philippe Jaenada "Si je n'étais pas écrivain, je serais archiviste" », Archivistes!,‎ juillet-septembre 2018, p. 14-17

[7] « Le prix Femina récompense Philippe Jaenada pour « La Serpe » », Le Monde,‎ 8 novembre 2017 (lire en ligne)

[8] « A+ Pollux » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database

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Naissance	25 mai 1964 (60 ans) Saint-Germain-en-Laye, France
Activité principale	Écrivain
Distinctions	Prix de Flore 1997 Prix Femina 2017