Saint-Baudille-et-Pipet

commune française du département de l'Isère
(Redirigé depuis Pipet)

Saint-Baudille-et-Pipet est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Baudille-et-Pipet
Saint-Baudille-et-Pipet
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes du Trièves
Maire
Mandat
Jean-Louis Poite
2020-2026
Code postal 38710
Code commune 38366
Démographie
Population
municipale
259 hab. (2021 en évolution de +0,78 % par rapport à 2015)
Densité 7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 47′ 06″ nord, 5° 46′ 10″ est
Altitude Min. 718 m
Max. 2 696 m
Superficie 36 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Matheysine-Trièves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Baudille-et-Pipet
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Saint-Baudille-et-Pipet
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Saint-Baudille-et-Pipet
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Saint-Baudille-et-Pipet

La petite commune de moyenne montagne, à vocation rurale est située dans la micro-région naturelle du Trièves. Elle est, en outre, adhérente à la communauté de communes du Trièves dont le siège est situé à Monestier de Clermont.

Le nom de la commune (ou du moins le nom de Saint-Baudille) est cité dans un des plus célèbres romans de l'écrivain français Jean Giono, dénommé Un roi sans divertissement.

Ses habitants se dénomment les San-Brancassous[1],[2].

Géographie

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Situation et description

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La commune de Saint-Baudille-et-Pipet se situe dans la région naturelle du Trièves, au pied de l'Obiou, entre Mens et Tréminis, dans la partie la plus méridionale du département de l'Isère.

Situé à l'écart des grandes routes, le modeste village de Saint-Baudille-et Pipet est essentiellement tournée vers l'agriculture et le tourisme.

Jusqu'au nouveau découpage territorial, la commune était rattachée au canton de Mens. Depuis 2015, celle-ci fait partie du canton de Matheysine-Trièves. L'ancien canton de Mens se situait en limite des départements des Hautes-Alpes et de la Drôme, des Alpes du Nord et des Alpes du Sud.

Géologie

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La région de Mens, Saint-Baudille-et-Pipet et l'Obiou

Les villages de Saint-Baudille-et-Pipet et de Tréminis sont situés au pied du versant occidental très abrupt de l'Obiou en bordure nord d'une dépression à fond presque plat qui constitue le cirque des sources de l'Ébron, torrent qui prend sa source au pied du Grand Ferrand et qui reçoit en affluent des ruisseaux s'écoulant depuis le village de Saint-Baudille et des hameaux de la commune.

Le fond de cette dépression est garni d'épandages alluviaux torrentiels qui ont été alimentés par les puissants et nombreux ravins qui ont entaillé les pentes de la montagne de l'Obiou dont d'anciens cônes de déjections forment un glacis à surface doucement inclinée vers l'ouest[3].

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Baudille-et-Pipet
Mens Châtel-en-Trièves
(commune nouvelle)
Prébois Saint-Baudille-et-Pipet Pellafol
Treminis

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 036 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 082,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records ST-BAUDILLE (38) - alt : 1040m, lat : 44°47'45"N, lon : 5°47'46"E
Records établis sur la période du 01-01-1961 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −3,4 −3,5 −0,7 1,8 5,7 9,3 11,3 11,4 8,2 5 0,5 −2,5 3,6
Température moyenne (°C) 0,9 1,4 4,9 7,7 11,8 15,7 18,2 18,1 14 10,2 4,8 1,5 9,1
Température maximale moyenne (°C) 5,1 6,3 10,5 13,6 17,8 22,1 25,1 24,8 19,9 15,5 9,1 5,6 14,6
Record de froid (°C)
date du record
−25
24.01.1963
−20,7
11.02.1986
−19
07.03.1971
−10,5
06.04.1970
−5,2
03.05.1979
−1
04.06.01
2,5
06.07.1965
1,5
29.08.1998
−1,1
17.09.1971
−6,1
31.10.1997
−13,7
22.11.1998
−21
27.12.1962
−25
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
20,4
30.01.02
21
20.02.1998
23,6
17.03.04
25,9
30.04.05
31,8
22.05.22
34,2
29.06.19
35,9
31.07.1983
36,4
18.08.12
32
06.09.06
28,4
07.10.09
23,9
09.11.1985
18,4
31.12.21
36,4
2012
Précipitations (mm) 76,6 62,2 68,6 96,8 105,9 95,1 77,8 76,5 98,7 108,9 125,4 89,5 1 082
Source : « Fiche 38366001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie

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Le territoire communal est traversé par de nombreux cours d'eau, principalement des torrents qui s'écoulent de la montagne de l'Obiou, dont notamment :

  • la Vanne, d'une longueur de 15,5 km, affluent de l'Ébron[9] et ses affluents
    • le Ruisseau de Pierre Aigu, d'une longueur de 1,8 km[10].
    • le Ruisseau de Lollagne, d'une longueur de 4,6 km[11].
    • le Ruisseau du Serron, d'une longueur de 3,2 km[12].
    • le Ruisseau de Chante-Merle, d'une longueur de 3,3 km[13].

Voies routières

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Le territoire de la commune est traversé par trois routes départementales.

  • La route départementale 66 qui relie la RD 537 au barrage du Sautet, près de Corps à la RD 1075 (ancienne RN 75), au niveau de la commune de Lalley.
  • La route départementale 216 qui relie le hameau de Montmeilleur au hameau du pont de Prébois, situé sur la commune de Prébois, après avoir traversé Tréminis.
  • La route départementale 254 qui la commune de Prébois à la commune de Mens, après avoir traversé les hameaux du Perrier et d'Agnès.

Modes de transport

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Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Baudille-et-Pipet est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), prairies (21 %), terres arables (14,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux, lieux-dits et écarts de la commune

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Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Saint-Baudille-et-Pipet, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[19].

  • les Sagnes
  • Saint-Beauvais
  • le Jails
  • les Prés
  • Vaujarat
  • le Serre
  • les Vignes Rondes
  • les Buisses
  • Rouffet
  • L'Outre
  • Dondi
  • Pommaray
  • Pré Mavoux
  • les Boutins
  • Montmeilleur (château)
  • Longueville
  • les Brachons
  • lotissement Richard
  • les Granges
  • Jamaray
  • la Selle
  • la Tune
  • Fourchon
  • Prays
  • la Touche
  • Rattier
  • Allouaire
  • les Marceaux
  • la Tinat
  • la Rivière
  • Agnès
  • le Villard
  • les Ours
  • Saint-Pancrasse
  • les Fanjavoux
  • Champ Fourgon
  • Figaro et Gravelle
  • Corréard
  • Bourleyre
  • Romeyer
  • Lomea
  • Beaudinat
  • les Mas
  • Rignière
  • le Perrier
  • les Bonnets
  • Bonnichère
  • les Gauthiers
  • la Guichardière
  • Pipet
  • la Chapelle
  • Lolagne
  • les Marceaux
  • Chauri
  • Rochassac
  • Chamousseyre

Risques naturels et technologiques

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Risques sismiques

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La totalité du territoire de la commune de Saint-Baudille-et-Pipet est situé en zone de sismicité n°3, « risque modéré », comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne » et qui partage le département de l'Isère[20].

Terminologie des zones sismiques[21]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

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Toponymie

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Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Saint-Baudille est lié à Baudile de Nîmes que l'on retrouve dans Saint-Baudille-de-la-Tour et Saint-Bueil, autres communes de l'Isère[22].

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Du Moyen Âge aux Temps modernes

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Époque contemporaine

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Entre 1790 et 1794, les communes éphémères de Saint-Baudille[23] et de Pipet[24] fusionnent pour former la commune de Saint-Baudille-et-Pipet.

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Marius Durbet    
2001 En cours Jean-Louis Poite DVD Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

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Populations et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 259 habitants[Note 1], en évolution de +0,78 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
787829835775626785790773718
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
666653623603600580574525507
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
466448426375373343335338327
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
286251209209215232244246259
2014 2019 2021 - - - - - -
256260259------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Activités sportives

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Un site de deltaplane et de parapente a été créé sur un terrain avoisinant depuis quelques années, à Courtet, sur les flancs de l'Obiou. Ce site de vol, très prisé pour son excellente orientation aux vents, attire les foules, parfois d'ailleurs au détriment du respect de l'écologie et de la tranquillité du village (le site a d'ailleurs été fermé un moment pour manque de civisme).

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias

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Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Romanche et Oisans, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Saint-Baudille-et-Pipet dépendent de la paroisse Notre-Dame d'Esparron (Relais de Notre-Dame de l'Assomption), elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[28].

Économie

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Culture et patrimoine

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L'église de Saint-Baudille-et-Pipet

Patrimoine architectural

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Patrimoine religieux

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Patrimoine civil

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Saint-Baudille-et-Pipet - Château de Montmeilleur

Patrimoine naturel

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La montagne de l'Obiou vu de Saint-Baudille-et-Pipet

Patrimoine montagnard

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La montagne de l'Obiou, quelquefois improprement dénommée massif de L'Obiou est située à l'extrémité méridionale du village et fait partie du massif du Dévoluy. Cette montagne, parfaitement visible du bourg, domine les vallonnements du Trièves. Si la grande Tête de l'Obiou, sommet principal de cette montagne n'est pas situé sur le territoire communal, celui-ci héberge cependant certains sommets secondaires tels que l'Aiguille (2038 mètres), le Bonnet de l'Évèque (2645 mètres), la Tête de la Cavale (2696 mètres), ce dernier sommet étant le point culminant de la commune.

Personnalités liées à la commune

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Jacques II Perier fut baptisé le 3 mars 1703 dans l'église de Saint-Baudille
La famille Périer

La commune de Saint-Baudille-et-Pipet est le berceau de la grande famille Perier (sans accent aigu). Jacques II Périer est né à Saint-Baudille-et-Pipet en 1703. Cette famille donnera à la France un président du Conseil, Casimir Perier, et un président de la République Jean Casimir-Perier, ainsi que les châtelains de Vizille, industriels et banquiers.

La famille Royer

Elle est également le berceau de la famille Royer[31] dont plusieurs représentants jouèrent un rôle de premier plan à l'Assemblée de Vizille, à la veille de la Révolution française, puis au long du XIXe siècle ; on citera notamment Alexandre Royer-Deloche, maire de Grenoble, Louis Royer, président du conseil général de l'Isère (1810-1814)[32], Casimir Royer[33], deux fois députés de l'Isère (1846-1848 puis 1863-1869), ou encore Ernest de Royer, issue d'une branche anoblie sous la Restauration, deux fois ministre de la Justice sous la Seconde République puis le Second Empire.

Saint-Baudille-et-Pipet dans les arts

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Jean Giono

Dans la littérature

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Saint-Baudille est un des lieux où se déroule l'action du roman de Jean Giono. Cette localité doit être identifiée au village de Saint-Baudille qui dépend de Saint-Baudille-et-Pipet[23].

Dans les films (cinéma)

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Il s'agit d'un film dramatique français coécrit et réalisé par Cédric Kahn et dont le tournage se déroula, en partie, à Mens, Saint-Baudille-et-Pipet et Tréminis dans le Trièves[34].

Héraldique

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Saint-Baudille-et-Pipet possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 27 janvier 2019
  2. Site de l'OT du Trièves, page sur Saint-Baudille-et-Pipet, consulté le 27 janvier 2019
  3. Site Géol-Alp, page "Saint-Baudille-et-Pipay, Tréminis, les confins du Trièves avec le Dévoluy et le Bochaine septentrional, consulté le 27 janvier 2019
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Baudille » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Baudille » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. Site Sandre, page sur la Vanne, consulté le 27 janvier 2019
  10. Site Sandre, page sur le ruisseau de Pierre aigüe, consulté le 27 janvier 2019
  11. Site Sandre, page sur le ruisseau de Lollagne, consulté le 27 janvier 2019
  12. Site Sandre, page sur le ruisseau du Serron, consulté le 27 janvier 2019
  13. Site Sandre, page sur le ruisseau de Chante-Merle, consulté le 27 janvier 2019
  14. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  15. Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Baudille-et-Pipet ».
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Site géoportail, page des cartes IGN
  20. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  21. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  22. André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 183
  23. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Pipet », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse.
  29. « Château de Montmeilleur », notice no PA00117248, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Selon l'écrivain Éric Tasset, auteur d'un ouvrage sur les châteaux forts de l'Isère, le château de Montmeilleur date des XIVe et XVIIe siècles. Voir Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 978-2-911148-66-8), pp. 694-695.
  31. http://criminocorpus.cnrs.fr/bibliographie/ouvrages/136460/
  32. Cf site web du Conseil général https://www.isere.fr/conseil-general/institution/presidents/
  33. Cf sa bio sur le site de l'Assemblée nationale http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/1789-1889/Tome_5/ROUSSIN_ROYER.PDF
  34. « La Prière », sur Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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