Place de l'Église-de-Lalande

place de Toulouse, en France

La place de l'Église-de-Lalande (en occitan : plaça de la Gleisa de Lalanda) est une place de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se situe au cœur du quartier de Lalande, dans le secteur 3 - Nord.

Place de l'Église-de-Lalande
Image illustrative de l’article Place de l'Église-de-Lalande
La place vue des quais de la gare de Lalande-Église.
Situation
Coordonnées 43° 38′ 46″ nord, 1° 25′ 46″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 3 - Nord
Quartier(s) Lalande
Morphologie
Type Place
Superficie 3 700 m2
Odonymie
Nom actuel 16 décembre 2005
Nom occitan Plaça de la Gleisa de Lalanda
Lieux d'intérêt Église Sainte-Marie-Madeleine
Notice
Archives 315559000049
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Place de l'Église-de-Lalande
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Place de l'Église-de-Lalande

Situation et accès modifier

Description modifier

Voies rencontrées modifier

La place Saint-Georges rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Chemin de l'Église-de-Lalande
  2. Impasse des États-Unis - accès piéton

Transports modifier

La place de l'Église-de-Lalande n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle est cependant proche de l'avenue de Fronton, parcourue par les lignes de bus 296069.

La place donne également accès à la gare de Lalande-Église, halte sur la ligne ferroviaire de Bordeaux à Sète, mais qui n'est plus desservie depuis 2016. Des projets de réouverture existent cependant, dans le cadre de l'aménagement d'un RER nord toulousain.

Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches sont les stations no 259 (231 avenue de Fronton) et no 260 (face 26 impasse du Baron).

Odonymie modifier

C'est le 15 décembre 2005 seulement que la place a pris son nom actuel, car il n'existait pas de dénomination officielle jusqu'à cette date. Elle le doit à la présence de l'église Sainte-Madeleine, église de la paroisse du quartier de Lalande.

Histoire modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

Église Sainte-Marie-Madeleine modifier

La façade principale de l'église Sainte-Marie-Madeleine.

Œuvres publiques modifier

  • monument aux morts.
    Le monument aux morts est construit grâce à la mobilisation d'un comité regroupant les quartiers de Lalande, Ginestous, des Trois-Cocus et de la Salade, tous rattachés à la paroisse de Lalande. Il est financé par les habitants de ces quartiers, aidés par une subvention de la mairie, mais aussi grâce aux recettes d'un match de rugby opposant les équipes de Toulouse-Lalande Olympique à une sélection de militaires. La réalisation est attribuée au sculpteur Pineau ou à Jean Jonquières. Le monument est inauguré le 10 avril 1921 en présence de délégations des anciens combattants, des enfants des écoles et des familles, mais aussi de nombreuses personnalités : le maire, Paul Feuga, ainsi que des élus municipaux, le sénateur Fabien Duchein, les députés Charles Bellet, Joseph Gheusi et Hippolyte Ducos, et le commandant Salte.
    Le monument, en pierre, se compose d'un piédestal supportant un obélisque au devant duquel se trouve un groupe sculpté, représentant un soldat mourant. La face principale de l'obélisque porte une inscription gravée autour d'une palme : "AUX ENFANTS DE LALANDE MORTS POUR LA PATRIE 1914 1918". Il orné d'une croix de guerre et d'un casque Adrian. Sur les autres côtés sont inscrits les noms des morts. Au sommet, un coq gaulois foule un casque allemand[1].
  • fontaine.
    La fontaine est aménagée en 2002, dans le cadre d'une opération d'urbanisme menée par la ville de Toulouse, visant à conforter les noyaux villageois de l'ancienne campagne toulousaine. Elle est produite par l'entreprise Urbaco. Elle se compose d'un bassin octogonal en pierre, au centre duquel s'élève un édicule, où trois mufles de lion en bronze déversent l'eau[2].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-86726-354-5).
  • Guillaume Lafforgue, La Grande-Lande et Croix-Daurade (partie du gardiage de Toulouse), éd. Privat, Toulouse, 1909.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier