Portail:Calvados/Lumière sur...

Janvier Février
Le centre de Brucourt vu du nord-ouest.
Le centre de Brucourt vu du nord-ouest.

Brucourt est un petit village de Normandie situé dans le pays d'Auge à mi-distance entre Dives-sur-Mer (5 kilomètres) et Dozulé (4,5 kilomètres) et à vingt kilomètres de Caen. Administrativement, c'est une commune du canton de Dozulé, dans le département du Calvados, en région Basse-Normandie.

Traversée par l'Ancre et la Dives, la commune est l'exemple typique d'un habitat dispersé du bocage augeron et présente également un paysage de marais. Brucourt apparaît pour la première fois dans l'histoire en 1060, lors de la tentative de reconquête de la Normandie par Henri Ier. Demeurée relativement éloignée des grands événements historiques, elle est, durant la Seconde Guerre mondiale, le témoin de la bataille de Normandie.

La population brucourtoise, stabilisée à environ cent vingt habitants depuis plus d'un siècle, ne dispose pas de la plupart des services et activités secondaires et tertiaires. Brucourt est un village qui a toujours été à orientation agricole, même si, le XXe siècle l'ayant transformée aussi en lieu résidentiel.

Article de qualité Lire la suiteVoir les articles choisis

Caen est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie, préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.

Peuplée intra-muros de 110 000 habitants, et à la tête d'une aire urbaine de 400 000 habitants, Caen est la première ville de la Basse-Normandie. Elle est également la deuxième commune (après Le Havre) et la troisième agglomération (après Rouen et Le Havre) de Normandie. L'aire urbaine de Caen, quant à elle, est la deuxième de Normandie après celle de Rouen, et occupe le 21e rang national. À deux heures au nord-ouest de Paris, et reliée au sud de l'Angleterre par la ligne de ferry Caen-(Ouistreham)-Portsmouth, Caen est située au centre-nord de sa région, sur laquelle elle exerce son pouvoir politique, économique et culturel.

Cité de Guillaume le Conquérant, la ville a hérité d’un patrimoine exceptionnel, qu’elle a su préserver au cours des siècles jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle fut d’ailleurs une place-clef de la bataille de Normandie. La ville en a su garder la mémoire en édifiant un Mémorial pour la Paix.

Située à quelques kilomètres du littoral, des plages du Débarquement, des célèbres stations balnéaires de Deauville ou de Cabourg, de la Suisse normande ou encore du pays d'Auge (souvent considéré comme l’archétype de la Normandie), Caen offre tous les services possibles.

CaenVoir les articles choisis

Mars Avril

Rare monument lexovien rescapé des bombardements de 1944, La cathédrale Saint-Pierre de Lisieux est un monument de style gothique.

Si la présence d’une cathédrale est supposée depuis le VIe siècle, l’église visible de nos jours fut certainement construite entre 1160 et 1230, à l'initiative de l'évêque Arnoul. Dès le départ, l’architecte conçut des voûtes d’ogives quadripartites et des arcs-boutantsn ce qui en fait l’un des premiers édifices gothiques de Normandie. La nef, assez austère, s’inspire du style gothique d’Île-de-France tandis que les dernières parties édifiées au XIIIe siècle (le chevet, la tour-lanterne ou la façade occidentale) relèvent du style normand.

On dit qu'Henri, comte d’Anjou et duc de Normandie, futur roi d'Angleterre, et Aliénor d'Aquitaine s'y sont mariés en 1152. L'évêque Pierre Cauchon, dont le nom reste attaché au procès de Jeanne d'Arc, y est enterré en 1442.

La cathédrale ne doit pas être confondue avec la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux, beaucoup plus récente.

Cathédrale Saint-Pierre de LisieuxVoir les articles choisis


La Suisse normande est un pays normand, à cheval sur le Calvados et l’Orne.

Son nom provient de son relief accidenté et verdoyant, avec des gorges sculptées par l’Orne et ses affluents, par érosion dans le Massif armoricain, entre Putanges-Pont-Écrepin et Thury-Harcourt. Les berges du fleuve offrant un relief escarpé et un espace forestier important.

Sur les collines, les champs, de taille modeste et pentus, sont très souvent bordés d’épaisses haies ou de murets en granite avec une végétation dense. Le Mont Pinçon, qui culmine à 362 m d’altitude, est le point le plus élevé de la Suisse normande. Les églises, maisons et corps de ferme y ont un style plus proche de ce que l’on trouve dans la Manche (murs en granit ou schiste avec une toiture en ardoise ou schiste), plutôt que des colombages du pays d'Auge.

Les principales villes sont Athis-de-l'Orne, Clécy, Condé-sur-Noireau, Pont-d'Ouilly, Putanges-Pont-Écrepin et Thury-Harcourt.

Suisse normandeVoir les articles choisis


Mai Juin

Bayeux est une commune française du département du Calvados et de la région Basse-Normandie.

Siège d'évêché depuis le IVe siècle et sous-préfecture du Calvados, Bayeux est célèbre pour sa tapisserie retraçant, sous forme de broderie, la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, exposée au Centre Guillaume-le-Conquérant et inscrite depuis 2007 au registre Mémoire du monde de l'UNESCO.

Capitale du Bessin, située à quelques kilomètres des plages du Débarquement, Bayeux a été la première ville que l'opération Overlord a libérée et une des rares en Normandie à être restée intacte après les combats de la Bataille de Normandie conservant ainsi un riche patrimoine architectural et culturel.

BayeuxVoir les articles choisis


Omaha Beach est l'appellation utilisée par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale pour désigner l'une des cinq plages du débarquement de Normandie. Affectée aux troupes américaines, elle est celle où les Alliés perdirent le plus de troupes ce qui lui vaut le surnom de « bloody Omaha » (Omaha, la sanglante) ou encore « the Beach of blood ».

Longue de huit kilomètres, la zone de débarquement s'étendait sur la côte occidentale du Calvados, depuis Sainte-Honorine-des-Pertes à l'est jusqu'à Vierville-sur-Mer à l'ouest, sur la rive droite de l'estuaire de la Douve. L'objectif à Omaha était de s'emparer et, ensuite, de tenir une tête de pont de huit kilomètres de profondeur entre Port-en-Bessin et la Vire et, dès que possible, de faire la jonction à l'est avec les Britanniques et à l'ouest avec le VII Corps américain débarqué à Utah Beach afin d'établir une tête de pont continue sur la côte normande.

La prise d'Omaha était de la responsabilité du commandement américain avec des troupes de l'US Army et des transports maritimes fournis par l'US Navy et des éléments de la Royal Navy.

Omaha BeachVoir les articles choisis

Juillet Août
Le clair de lune de Spring.
Le clair de lune de Spring.

L’opération Spring est une opération militaire menée par les forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle s’est déroulée lors de la bataille de Normandie entre le 25 et le . Elle a pour but de fixer les forces allemandes, principalement les divisions blindées, à l’est du front pour faciliter à l’ouest l’opération Cobra menée par les Américains qui tentent de percer le front dans le sud du Cotentin.

Cette opération est menée par le 2e Corps canadien commandé par le lieutenant general (général de corps d’armée) Guy Simonds. Elle s’oppose au gros des forces blindées allemandes, principalement le 1er Corps de SS-Panzer du SS-oberstgruppenführer (général de groupe d’armée SS) Sepp Dietrich qui obtient un succès défensif certain.

Dans la nuit du 24 au 25 juillet, à la lueur de projecteurs anti-aériens et avec l’appui de chars et de l’artillerie, Simonds lance l’infanterie canadienne au sud de Caen, sur les trois axes de May, Verrières et Tilly pour atteindre en profondeur Fontenay-le-Marmion, Rocquancourt et Garcelles-Secqueville, et peut-être ouvrir la route de Falaise. À l’exception de la prise du village de Verrières par le Royal Hamilton Light Infantry du lieutenant-colonel J. M. Rockingham, toutes les autres actions canadiennes échouent face à la résistance allemande durant la nuit et la matinée du jour suivant. Quand le commandement allié envisage de relancer de nouvelles actions en fin d’après-midi, ce sont les blindés allemands qui passent à la contre-attaque et repoussent les Canadiens sur leur ligne de départ.

Cette opération est très coûteuse en vies humaines. Au total, elle cause plus de 1 500 pertes canadiennes, dont environ 450 tués au combat. C’est, pour les forces canadiennes, l’opération la plus importante en pertes humaines de la Seconde Guerre mondiale, après le débarquement de Dieppe, qui fera, sur environ 5 000 combattants, 3 367 pertes dont 907 morts au combat…

Article de qualité Lire la suiteVoir les articles choisis


Un Panzerkampfwagen V Panther détruit, à Mont-Ormel.
Un Panzerkampfwagen V Panther détruit, à Mont-Ormel.

La poche de Falaise ou poche de Chambois - Mont-Ormel ou encore poche de Falaise-Chambois, fut la dernière opération de la bataille de Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale. Après le débarquement de Normandie du , la guerre s'enlise côté américain devant Saint-Lô dans la bataille des haies, et dans la bataille de Caen côté Anglo-Canadien ; la progression est difficile vers Falaise.

L'opération s'est déroulée du 12 au dans une zone située entre les quatre villes normandes de Trun, Argentan, Vimoutiers et Chambois pour s'achever près de Falaise.

La bataille de la poche de Falaise est une victoire stratégique pour les Alliés. Confinés en Normandie pendant deux mois, les Alliés projettent enfin leurs forces dans tout le nord de la France, et manquent de peu l'encerclement de deux armées allemandes avec leurs dizaines de divisions.

En cela la victoire est mitigée et a occasionné une controverse entre Américains et Britanniques qui dure encore aujourd'hui.

Article de qualité Lire la suiteVoir les articles choisis

Septembre Octobre
Odon de Bayeux (à gauche) conversant avec le duc Guillaume et son frère Robert (à droite)
Odon de Bayeux (à gauche) conversant avec le duc Guillaume et son frère Robert (à droite)

Odon de Conteville dit Odon de Bayeux, parfois prénommé Eudes (v. 1030 ou ap. 1035 – , Palerme), est un noble normand qui, grâce à sa parenté avec Guillaume le Conquérant, devint évêque de Bayeux, puis l'un des hommes les plus riches et puissants de l'Angleterre nouvellement conquise. Agissant comme régent d'Angleterre à plusieurs reprises durant les absences du roi, il fut aussi comte de Kent (1067-1082, 1087-1088).

Personnage fameux pour son ambition, son implacabilité et son énergie, mais à la réputation contrastée, il tomba soudainement en disgrâce et fut emprisonné pendant cinq ans, de 1082 à 1087. Il est très probablement le commanditaire de la Tapisserie de Bayeux, l'œuvre brodée qui dépeint la conquête normande de l'Angleterre.

Bon article Lire la suiteVoir les articles choisis

Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, plus connue sous l'appellation de sainte Thérèse de Lisieux ou de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou la petite Thérèse, est une religieuse canonisée née à Alençon le et morte à Lisieux le .

Elle ressent très tôt un appel à la vie religieuse. Surmontant les obstacles, elle entre au carmel de Lisieux à 15 ans. Après neuf années de vie religieuse, dont les deux dernières passées dans une nuit de la foi, elle meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 à l'âge de 24 ans.

Le retentissement de ses publications posthumes, dont Histoire d'une âme publiée peu de temps après sa mort, en fait l'une des plus grandes saintes du XXe siècle. Considérée par Pie XI comme « l'étoile de son pontificat », elle est rapidement béatifiée et canonisée puis déclarée sainte patronne des missions et sainte patronne secondaire de la France avec Jeanne d'Arc. La dévotion à sainte Thérèse s'est développée partout dans le monde.

La nouveauté de sa spiritualité, appelée la théologie de la « petite voie », a inspiré nombre de croyants. Elle propose de rechercher la sainteté, non pas dans les grandes actions, mais dans les actes du quotidien même les plus insignifiants, à condition de les accomplir pour l'amour de Dieu. En 1997, le pape Jean-Paul II a fait d'elle le 33e docteur de l'Église, reconnaissant par-là même l'exemplarité de sa vie et de ses écrits.

Article de qualité Thérèse de LisieuxVoir les articles choisis

Novembre Décembre
Stade d'Ordano du SM Caen

Le Stade Malherbe Caen Calvados Basse-Normandie (SM Caen) est un club de football français fondé en 1913, basé à Caen. Il tire son appellation du lycée Malherbe, du nom du poète François de Malherbe (1555-1628).

Le Stade Malherbe demeure longtemps l’un des principaux clubs amateurs de Normandie, résidant au stade de Venoix. Dans la foulée de l’apparition du professionnalisme en France, il tente brièvement l’aventure de la deuxième division, entre 1934 et 1938. Après-guerre, le club normand retrouve l'amateurisme. Il dispute vingt des vingt-deux éditions du championnat de France amateur, puis multiplie les allers-retours entre Division 2 et Division 3 à partir de 1970.

L'entraîneur Pierre Mankowski, recruté en 1983, va lui faire gravir rapidement les échelons du football français. En 1985, le statut professionnel est adopté. Trois saisons plus tard, Malherbe est promu pour la première fois en première division. En 1992, quelques mois après avoir été sauvé de justesse du dépôt de bilan, l'équipe de Daniel Jeandupeux termine à la cinquième place du championnat, synonyme de qualification pour la coupe d'Europe.

Stade Malherbe Caen Calvados Basse-NormandieVoir les articles choisis

Guillaume le Conquérant, né à Falaise, vers 1027 et mort à Rouen le , est aussi connu sous les noms de Guillaume le Bâtard, Guillaume II de Normandie, et enfin, Guillaume Ier d’Angleterre.

Il est le fils illégitime de Robert le Magnifique et d’Arlette (ou « Herleva »), une « frilla » (épouse à la manière danoise). Duc de Normandie dès l’âge de huit ans, il réussit en 1066 à s’emparer de la couronne d’Angleterre et à fonder une nouvelle dynastie.

Cette conquête fit de lui l’un des plus puissants monarques de l’Europe occidentale.

Guillaume le ConquérantVoir les articles choisis