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Léon Trotsky, né en 1879 en Ukraine, était un homme politique russo-soviétique. Fondateur de l'Armée rouge et acteur de la Révolution russe, il s'oppose à Staline et dirige le principal courant anti-Stalinien ("l'opposition unifiée") au sein des bolcheviks. Il critique la bureaucratisation du régime et la forme de dictature qu'installe Staline. Il qualifiera l'URSS d'"État ouvrier dégénéré". Il est exclu du parti en 1927 et expulsé d'URSS en 1929. Ses travaux sur l'opposition de gauche l'amènent à fonder en 1938 la IVe Internationale, dont sont issus les divers mouvements trotskistes. Il est assassiné, sur ordre de Staline, par un agent du NKVD, Ramón Mercader, en août 1940 à Mexico. |
Lumière de la semaine
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François Noël Babeuf, dit Gracchus Babeuf, est un révolutionnaire français du XVIIIe siècle précurseur du communisme. Sa doctrine, le « babouvisme » pose des bases politiques et philosophiques qui seront reprises par les socialistes du XIXe siècle. Avec la Conjuration des Égaux, Gracchus Babeuf met en avant l'idée d'égalité entre les hommes par la collectivisation des terres et des moyens de production, qui pour se faire nécessite la poursuite de la révolution. |
Le Parti communiste français (PCF) est un parti politique français de gauche, fondé en décembre 1920 au Congrès de Tours, lors de la scission de la SFIO où une majorité des militants socialistes décident de s'affilier à l’Internationale communiste, fondée en 1919 par Lénine à la suite de la Révolution russe. La Section Française de l'Internationale Communiste (premier nom du PCF) se donne pour objectif de construire un parti révolutionnaire. Il milite quasi exclusivement dans la classe ouvrière où il a une importance considérable à partir de la libération jusqu'à la chute de l'URSS. | Socialisme ou barbarie a été une organisation révolutionnaire en France de 1949 à 1967, d'orientation marxiste anti-stalinienne (proche du communisme de conseils), ainsi qu'une revue du même nom éditée par l'organisation (de 1949 à 1965).
Socialisme ou barbarie analysait l'URSS comme étant un capitalisme d'État. |
Rosa Luxemburg, née en Pologne en 1870, fut une militante communiste et révolutionnaire allemande, notamment lors de la révolution spartakiste en Allemagne, en 1918-1919, au sein de la ligue Spartakus, avec Karl Liebknecht. Elle fut une importante exégète du marxisme et s'opposa autant aux réformistes de la social-démocratie, qu'à la vision militarisé du parti selon Lénine. Elle fut assassinée le 15 janvier 1919, sur ordre du social-démocrate Gustav Noske, chargé de la répression de l'insurrection. |
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Léon Trotsky, né en 1879 en Ukraine, était un homme politique russo-soviétique. Fondateur de l'Armée rouge et acteur de la Révolution russe, il s'oppose à Staline et dirige le principal courant anti-Stalinien ("l'opposition unifié") au sein des bolcheviks. Il critique la bureaucratisation du régime et la forme de dictature qu'installe Staline. Il qualifiera l'URSS d'"Etat ouvrier dégénéré". Il est exclu du parti en 1927 et expulsé d'URSS en 1929. Ses travaux sur l'opposition de gauche l'amènent à fonder en 1938 la IVe Internationale, dont sont issus les divers mouvements trotskistes. Il est assassiné, sur ordre de Staline, par un agent du NKVD, Ramón Mercader, en août 1940 à Mexico. |
La Lutte des classes est pour Karl Marx le moteur de l'Histoire d'une société divisée en classes sociales. Dans la société capitaliste, Marx distingue deux classes importantes, la bourgeoisie, qui vit du capital et le prolétariat, qui vit de son travail salarié. Les autres classes (petits bourgeois, paysans, etc.) adopteraient l'un ou l'autre camp suivant leurs intérêts. La lutte des classes est donc la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, notamment au travers des grèves et manifestations. Cette lutte cesserait lors de la suppression des classes. Le communisme défend ainsi l'abolition du salariat. |
Dans la conception marxiste, la société sans classe, dite aussi société communiste est la fin de toute lutte des classes. Après que le prolétariat, classe la plus opprimée, s'est émancipé par la révolution prolétarienne en renversant la bourgeoisie, la société capitaliste est supprimée. Il n'y a donc plus d'antagonisme de classes, laissant place à une société communiste où les moyens de production sont socialisés. Cette société sans classe n'a jamais vue le jour, mais selon Karl Marx, c'est le sens de l'histoire humaine. |
Déclarant tirer des leçons des évènements de la commune de Paris, les bolcheviks mettent en place en 1918 un instrument militaire puissant pour préserver leur pouvoir et combattre les forces qui leur sont hostiles. Le 23 février 1918, « l'Armée rouge des ouvriers et paysans » est créée à partir de la Garde rouge. Ce n'est qu'une armée de volontaires jusqu'en mai 1918. Léon Trotsky, commissaire à la guerre réorganise cette armée qui finit par prendre l'avantage sur les armées blanches soutenues par les puissances étrangères (France, Royaume-Uni, Tchécoslovaquie, États-Unis, Japon). L'Armée « rouge » avait le fonctionnement d'une armée comme une autre, et servit tant à la défense de l'URSS qu'à l'attaque contre d'autres pays (notamment la Pologne). |
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Alors que la Russie vit encore sous l'autoritarisme du tsar Nicolas II, la récente industrialisation de la fin du XIXe siècle av. J.-C. a prolétarisé une partie de la grande paysannerie russe. On compte désormais une classe ouvrière, une bourgeoisie d'affaire et une classe moyenne - toutes hostiles au pouvoir tsariste. La série de famines, les faillites industrielles et la guerre russo-japonaise déclenchent des toubles sociaux qui s'ajoutent à une situation politique instable. Le mouvement socialiste-révolutionnaire est assez puissant. Les grèves se multiplient dans les grands centres industriels, et le 22 janvier 1905 près de 30 000 personnes manifestent à Saint-Pétersbourg devant le palais du Tsar. L'ordre est donné de tirer sur la foule, on appellera cet épisode le Dimanche rouge, qui déclenche un véritable soulèvement révolutionnaire. Émeutes et grève générale paralysent le pays jusqu'en octobre. Le mouvement vit apparaître les premiers soviets dans les usines et même parmi les soldats. L'accalmie revint lorsque le Tsar accorda la Douma et quelques libertés. |
La religion est envisagée par le marxisme comme une idéologie, une production non-matérielle des sociétés traduisant des rapports sociaux et politiques. La religion est en réalité un “déguisement” d'intérêts de classe, légitimatrice de ceux-ci dans le procésus historique de lutte des classes. C'est la classe dominante qui défend ses intérets de classe sous couvert de la structure religieuse. Celle-ci transmet les illusions nécessaires au maintient de l'ordre social, faisant barrage à la conscience de classe par son effet anesthésiant. C'est cela qui conduit Marx à déclarer « La religion est l'opium du peuple ». |
La Théorie de la valeur est la conception de Karl Marx de la formation de la valeur. Elle s'inspire des théories classiques, mais il critique l'association de valeur avec la rareté. La théorie de Marx s'intéresse surtout à la notion de plus-value, c’est-à-dire la différence entre la quantité de valeur ajoutée par le travail à la marchandise initiale et la valeur du travail nécessaire pour produire (le salaire de l'employé, en quelques sorte). « En tant que valeurs toutes les marchandises ne sont que du travail humain cristallisé. » Le Capital (livre 1)-La marchandise et la monnaie |
La grève générale de 1926 au Royaume-Uni |
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La Commune de Paris
Le gouvernement socialiste révolutionnaire de la Commune, à Paris en 1871, a servi d'inspiration à Marx pour l'élaboration de ses théories révolutionnaires, tout en observant et analysant les causes de l'échec de ce mouvement. |
Rosa Luxemburg, née en Pologne en 1870, fut une militante communiste et révolutionnaire allemande, notamment lors de la révolution spartakiste en Allemagne, en 1918-1919, au sein de la ligue Spartakus, avec Karl Liebknecht. Elle fut une importante exégète du marxisme et s'opposa autant aux réformistes de la social-démocratie, qu'à la vision militarisé du parti selon Lénine. Elle fut assassinée le 15 janvier 1919, sur ordre du social-démocrate Gustav Noske, chargé de la répression de l'insurrection. |
Léon Trotsky, né en 1879 en Ukraine, était un homme politique russo-soviétique. Fondateur de l'Armée rouge et acteur de la Révolution russe, il s'oppose à Staline et dirige le principal courant anti-Stalinien ("l'opposition unifié") au sein des bolcheviks. Il critique la bureaucratisation du régime et la forme de dictature qu'installe Staline. Il qualifiera l'URSS d'"État ouvrier dégénéré". Il est exclu du parti en 1927 et expulsé d'URSS en 1929. Ses travaux sur l'opposition de gauche l'amènent à fonder en 1938 la IVe Internationale, dont sont issus les divers mouvements trotskistes. Il est assassiné, sur ordre de Staline, par un agent du NKVD, Ramón Mercader, en août 1940 à Mexico. |
La Lutte des classes est pour Karl Marx le moteur de l'Histoire d'une société divisée en classes sociales. Dans la société capitaliste, Marx distingue deux classes importantes, la bourgeoisie, qui vit du capital et le prolétariat, qui vit de son travail salarié. Les autres classes (petits bourgeois, paysans, etc.) adopteraient l'un ou l'autre camp suivant leurs intérêts. La lutte des classes est donc la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, notamment au travers des grèves et manifestations. Cette lutte cesserait lors de la suppression des classes. Le communisme défend ainsi l'abolition du salariat. |
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L’École de Francfort est le nom donné à un groupe d'intellectuels allemands influencés par les travaux de Karl Marx, réunis autour de l'Institut de recherche sociale fondé en 1923. L’École de Francfort est connue pour ses illustres chercheurs, parmi lesquels on compte notamment Theodor W. Adorno, Max Horkheimer, Herbert Marcuse et Walter Benjamin. |
Industrial Workers of the World ou IWW (les adhérents du syndicat sont appelés familièrement les Wobblies) est un syndicat international fondé aux États Unis en 1905 dont le siège est à Cincinnati, Ohio, USA. À son apogée, en 1923, l'organisation disait compter environ 100 000 membres actifs, et elle pouvait compter sur le soutien de 300 000 travailleurs. Le nombre de ses adhérents déclina rapidement à la suite d'une scission, en 1924, qui était à la fois le résultat de conflits internes et de la répression gouvernementale. Aujourd'hui l'organisation compte environ 2000 membres à travers le monde. Les IWW ont comme principes fondamentaux l'unité des travailleurs au sein d'un seul grand syndicat (The One Big Union) en tant que classe ayant les mêmes intérêts. Elle vise à l'abolition du salariat. Les IWW sont surtout connus pour avoir développé un modèle de démocratie sur le lieu de travail, le Wobbly Shop. Les travailleurs élisent des délégués révocables. Les wobblies défendent la démocratie et l'autogestion ouvrière comme bases pratiques de l'action syndicale et revendicative. |
L'armée de réserve de travailleurs est un concept développé par Karl Marx dans sa critique de l'économie capitaliste. Il montre que la présence de chômage (surplus relatif de main-d'œuvre) est nécessaire au bon fonctionnement du système capitaliste, car cela maintient les salaires vers le bas et empêche les travailleurs de se révolter dans une certaine mesure. Cette armée de réserve de travailleurs (en anglais army of labour) n'existait que très rarement avant l'émergence du capitalisme, et s'est développée tout au long de l'histoire du capitalisme sauf dans les périodes de guerre où toute la population est mobilisée pour l'effort de guerre. |
La Théorie de la valeur est la conception de Karl Marx de la formation de la valeur. Elle s'inspire des théories classiques, mais il critique l'association de valeur avec la rareté. La théorie de Marx s'intéresse surtout à la notion de plus-value, c’est-à-dire la différence entre la quantité de valeur ajoutée par le travail à la marchandise initiale et la valeur du travail nécessaire pour produire (le salaire de l'employé, en quelques sorte). « En tant que valeurs toutes les marchandises ne sont que du travail humain cristallisé. » Le Capital (livre 1)-La marchandise et la monnaie |
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Friedrich Engels fut un philosophe et théoricien socialiste allemand, grand ami de Karl Marx. Par l'étude de la philosophie d'Hegel et de Feuerbach, par l'observation des classes laborieuses au sein de la société industrielle où son père a des intérêts, il adopte une vision de la société proche de celle de Marx qu'il rencontre en 1844. Ils s'installent alors en Belgique, puis en 1848 en Allemagne pour y participer à la révolution. En 1849, Engels et Marx sont contraints de quitter le pays et partent pour Londres. Afin d'aider financièrement Marx, Engels retourne travailler avec son père à Manchester, avant de repartir pour Londres en 1870. Il s’intéresse particulièrement au féminisme. Il voit par exemple le concept de mariage monogame comme résultant de la domination de l'homme sur la femme. À partir de 1864, il milite au sein de l’Association internationale des travailleurs, jusqu’à sa dissolution en 1876. Après la mort de Marx en 1883, il réunit des brouillons et publie des "livres II" et "III" de l'ouvrage Le Capital. Il assume aussi l'édition et la traduction d'autres écrits de Marx, qu'il modifie parfois. Il travaille à l'unification des différents partis ouvriers marxistes au sein de la Deuxième Internationale. Par ses écrits, son militantisme communiste, son travail de publication de textes importants de Marx, il reste pour beaucoup une référence du marxisme. |
La plus-value (parfois appelée survaleur) est un concept forgé par Karl Marx dans sa critique de l'économie politique, et détaillé dans Le Capital. Elle correspond à la différence entre la quantité de valeur ajoutée par le travail à la marchandise initiale et la valeur du travail nécessaire. La plus-value correspond à la quantité de travail qui est volée (non-payée) au travailleur et accaparée par le détenteur des moyens de production sous forme de temps de travail et de produit. Cette théorie de la valeur met en évidence l'antagonisme de deux acteurs, la bourgeoisie (détentrice des moyens de production) et le prolétariat (qui vend sa force de travail). |
Le paupérisme est dénoncé par Karl Marx comme un processus d'économie politique induit par le capitalisme industriel. La séparation du travail et des moyens de production provoque le chomage et la mise en concurrence des prolétaires, tirant vers le bas les salaires et les conditions de travail. |
Les forces productives repésentent les moyens utilisables pour produire. On compte les moyens naturels - les hommes - et les moyens matériels - les machines et la technique. Pour Karl Marx, ces forces productives évoluent avec le progrès technique, et leur utilisation défini un mode de production. |
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Dans la conception marxiste, la société sans classe, dite aussi société communiste est la fin de toute lutte des classes. Après que le prolétariat, classe la plus opprimée, se soit émancipée par la révolution prolétarienne en renversant la bourgeoisie, la société capitaliste est supprimée. Il n'y a donc plus d'antagonisme de classes, laissant place à une société communiste où les moyens de production sont socialisés. Cette société sans classe n'a jamais vue le jour, mais selon Karl Marx, c'est le sens de l'histoire humaine. |
Les Bolcheviks sont une fraction du Parti Ouvrier Social-Démocrate de Russie (POSDR), fondée en 1903, puis un parti indépendant après 1913. Le parti est dirigé par Lénine et défend le mot d'ordre de « dictature du prolétariat » comme « condition indispensable de la révolution sociale ». Les bolcheviks préconisent l'alliance du prolétariat et de la paysannerie pour faire la "révolution bourgeoise" puis la "révolution prolétarienne", cette conception les oppose aux mencheviks[réf. nécessaire] - l'autre fraction du POSDR. Au cours de la révolution de 1917, le parti bolchevik prend le pouvoir (au nom des soviets) en octobre, et devient le Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS). |
Déclarant tirer des leçons des évènements de la commune de Paris, les bolcheviks mettent en place en 1918 un instrument militaire puissant pour préserver leur pouvoir et combattre les forces qui leur sont hostiles. Le 23 février 1918, « l'Armée rouge des ouvriers et paysans » est créée à partir de la garde rouge. Ce n'est qu'une armée de volontaires jusqu'en mai 1918. Léon Trotsky, commissaire à la guerre réorganise cette armée qui finit par prendre l'avantage sur les armées blanches soutenues par les puissances étrangères (France, Royaume-Uni, Tchécoslovaquie, États-Unis, Japon). L'Armée « rouge » avait le fonctionnement d'une armée comme une autre, et servit tant à la défense de l'URSS qu'à l'attaque contre d'autres pays (notamment la Pologne). |
La Théorie de la valeur est la conception de Karl Marx de la formation de la valeur. Elle s'inspire des théories classiques, mais il critique l'association de valeur avec la rareté. La théorie de Marx s'intéresse surtout à la notion de plus-value, c’est-à-dire la différence entre la quantité de valeur ajoutée par le travail à la marchandise initiale et la valeur du travail nécessaire pour produire (le salaire de l'employé, en quelques sorte). « En tant que valeurs toutes les marchandises ne sont que du travail humain cristallisé. » Le Capital (livre 1)-La marchandise et la monnaie |
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Friedrich Engels fut un philosophe et théoricien socialiste allemand, grand ami de Karl Marx. Par l'étude de la philosophie d'Hegel et par l'observation des classes laborieuses au sein de la société industrielle où son père a des intérêts, il adopte une vision de la société proche de celle de Marx qu'il rencontre en 1844. Ils s'installent alors en Belgique. En 1849, Engels et Marx sont contraints de quitter le pays et partent pour Londres. Avec les seules ressources d'Engels, la famille Marx vit dans une extrême pauvreté. Afin d'aider financièrement Marx, Engels retourne travailler avec son père à Manchester, avant de repartir pour Londres en 1870. Il s’intéresse particulièrement au féminisme. Il voit par exemple le concept de mariage monogame comme résultant de la domination de l'homme sur la femme. À partir de 1864, il milite au sein de la Première Internationale, jusqu’à sa dissolution en 1876. Après la mort de Marx en 1883, il réunit ses brouillons pour assurer la publication posthume des livres II et III de l'ouvrage Le Capital. Il assume aussi l'édition et la traduction d'autres écrits de Marx. Il travaille à l'unification des différents partis ouvriers marxistes au sein de la Deuxième Internationale. Par ses écrits, son militantisme communiste, son travail de publication de textes importants de Marx, il reste pour beaucoup une référence du marxisme. |
Le paupérisme est dénoncé par Karl Marx comme un processus d'économie politique induit par le capitalisme industriel. La séparation du travail et des moyens de production provoque le chomage et la mise en concurrence des prolétaires, tirant vers le bas les salaires et les conditions de travail. |
La plus-value (parfois appelée survaleur) est un concept forgé par Karl Marx dans sa critique de l'économie politique, et détaillé dans Le Capital. Elle correspond à la différence entre la quantité de valeur ajoutée par le travail à la marchandise initiale et la valeur du travail nécessaire. La plus-value correspond à la quantité de travail qui est volée (non-payée) au travailleur et accaparée par le détenteur des moyens de production sous forme de temps de travail et de produit. Cette théorie de la valeur met en évidence l'antagonisme de deux acteurs, la bourgeoisie (détentrice des moyens de production) et le prolétariat (qui vend sa force de travail). |
François Noël Babeuf, dit Gracchus Babeuf, est un révolutionnaire français du XVIIIe siècle précurseur du communisme. Sa doctrine, le « babouvisme » pose des bases politiques et philosophiques qui seront reprise par les socialistes du XIXe siècle. Avec la Conjuration des Égaux, Gracchus Babeuf met en avant l'idée d'égalité entre les hommes par la collectivisation des terres et des moyens de production, qui pour se faire nécessite la poursuite de la révolution. |
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La Commune de Paris
Le gouvernement socialiste révolutionnaire de la Commune, à Paris en 1871, a servi d'inspiration à Marx pour l'élaboration de ses théories révolutionnaires, tout en observant et analysant les causes de l'échec de ce mouvement. |
Le sous-prolétariat ou lumpenprolétariat (prolétariat en haillons) désigne la classe sociale dont les individus vivent dans une telle misère et un tel isolement qu'ils sont en dehors d'un tissus social leur permettant d'acquérir une conscience de classe contrairement au prolétariat qui lui possède les outils pour la compréhension du processus de l'histoire qui amène à cette conscience. Les marxistes considèrent que le sous-prolétariat va agir le plus souvent contre ses propres intérêt, incapable de se structurer ou de se fondre dans un mouvement de masse. Actuellement, beaucoup de marxiste pensent que cette classe sociale s'est sérieusement amoindrie depuis l'époque de Marx. |
Le Parti communiste français (PCF) est un parti politique français de gauche, fondé en décembre 1920 au Congrès de Tours, lors de la scission de la SFIO où une majorité des militants socialistes décident de s'affilier à l’Internationale communiste, fondée en 1919 par Lénine à la suite de la Révolution russe. La Section Française de l'Internationale Communiste (premier nom du PCF) se donne pour objectif de construire un parti révolutionnaire. Il milite quasi exclusivement dans la classe ouvrière où il a une importance considérable à partir de la libération jusqu'à la chute de l'URSS. |
La Lutte des classes est pour Karl Marx le moteur de l'Histoire d'une société divisée en classes sociales. Dans la société capitaliste, Marx distingue deux classes importantes, la bourgeoisie, qui vit du capital et le prolétariat, qui vit de son travail salarié. Les autres classes (petits bourgeois, paysans, etc.) adopteraient l'un ou l'autre camp suivant leurs intérêts. La lutte des classes est donc la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, notamment au travers des grèves et manifestations. Cette lutte cesserait lors de la suppression des classes. Le communisme défend ainsi l'abolition du salariat. |
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Dans la conception marxiste, la société sans classe, dite aussi société communiste est l'aboutissement de la lutte des classes. Après que le prolétariat, classe la plus opprimée, se soit émancipée par la révolution prolétarienne en renversant la bourgeoisie, la société capitaliste disparait. Il n'y a donc plus d'antagonisme de classes, laissant place à une société communiste où les moyens de production sont socialisés. Cette société sans classe n'a jamais vue le jour, mais selon Karl Marx, c'est le sens de l'histoire humaine. |
Déclarant tirer des leçons des évènements de la commune de Paris, les bolcheviks mettent en place en 1918 un instrument militaire puissant pour préserver leur pouvoir et combattre les forces qui leur sont hostiles. Le 23 février 1918, « l'Armée rouge des ouvriers et paysans » est créée à partir de la garde rouge. Ce n'est qu'une armée de volontaires jusqu'en mai 1918. Léon Trotsky, commissaire à la guerre réorganise cette armée qui finit par prendre l'avantage sur les armées blanches soutenues par les puissances étrangères (France, Royaume-Uni, Tchécoslovaquie, États-Unis, Japon). L'Armée « rouge » avait le fonctionnement d'une armée comme une autre, et servit tant à la défense de l'URSS qu'à l'attaque contre d'autres pays (notamment la Pologne). |
Alors que la Russie vit encore sous l'autoritarisme du tsar Nicolas II, la récente industrialisation de la fin du XIXe siècle av. J.-C. a prolétarisé une partie de la grande paysannerie russe. On compte désormais une classe ouvrière, une bourgeoisie d'affaire et une classe moyenne - toutes hostiles au pouvoir tsariste. La série de famines, les faillites industrielles et la guerre russo-japonaise déclenchent des toubles sociaux qui s'ajoutent à une situation politique instable. Le mouvement socialiste-révolutionnaire est assez puissant. Les grèves se multiplient dans les grands centres industriels, et le 22 janvier 1905 près de 30 000 personnes manifestent à Saint-Pétersbourg devant le palais du Tsar. L'ordre est donné de tirer sur la foule, on appellera cet épisode le Dimanche rouge, qui déclenche un véritable soulèvement révolutionnaire. Émeutes et grève générale paralysent le pays jusqu'en octobre. Le mouvement vit apparaître les premiers soviets dans les usines et même parmi les soldats. L'accalmie revint lorsque le Tsar accorda la Douma et quelques libertés. |
La religion est envisagée par le marxisme comme une idéologie, une production non-matérielle des sociétés traduisant des rapports sociaux et politiques. La religion est en réalité un “déguisement” d'intérêts de classe, légitimatrice de ceux-ci dans le procésus historique de lutte des classes. C'est la classe dominante qui défend ses intérets de classe sous couvert de la structure religieuse. Celle-ci transmet les illusions nécessaires au maintient de l'ordre social, faisant barrage à la conscience de classe par son effet anesthésiant. C'est cela qui conduit Marx à déclarer « La religion est l'opium du peuple ». |
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François Noël Babeuf, dit Gracchus Babeuf, est un révolutionnaire français du XVIIIe siècle précurseur du communisme. Sa doctrine, le « babouvisme » pose des bases politiques et philosophiques qui seront reprise par les socialistes du XIXe siècle. Avec la Conjuration des Égaux, Gracchus Babeuf met en avant l'idée d'égalité entre les hommes par la collectivisation des terres et des moyens de production, qui pour se faire nécessite la poursuite de la révolution. |
La Commune de Paris
Le gouvernement socialiste révolutionnaire de la Commune, à Paris en 1871, a servi d'inspiration à Marx pour l'élaboration de ses théories révolutionnaires, tout en observant et analysant les causes de l'échec de ce mouvement. |
Rosa Luxemburg, née en Pologne en 1870, fut une militante communiste et révolutionnaire allemande, notamment lors de la révolution spartakiste en Allemagne, en 1918-1919, au sein de la Ligue spartakiste, avec Karl Liebknecht. Elle fut une importante exégète du marxisme et s'opposa autant aux réformistes de la social-démocratie, qu'à la vision militarisée du parti selon Lénine. Elle fut assassinée le 15 janvier 1919, sur ordre du social-démocrate Gustav Noske, chargé de la répression de l'insurrection. |
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Léon Trotsky, né en 1879 en Ukraine, était un homme politique russo-soviétique. Fondateur de l'Armée rouge et acteur de la Révolution russe, il s'oppose à Staline et dirige le principal courant anti-Stalinien ("l'opposition unifiée") au sein des bolcheviks. Il critique la bureaucratisation du régime et la forme de dictature qu'installe Staline. Il qualifiera l'URSS d'"État ouvrier dégénéré". Il est exclu du parti en 1927 et expulsé d'URSS en 1929. Ses travaux sur l'opposition de gauche l'amènent à fonder en 1938 la IVe Internationale, dont sont issus les divers mouvements trotskistes. Il est assassiné, sur ordre de Staline, par un agent du NKVD, Ramón Mercader, en août 1940 à Mexico. |
La Quatrième Internationale (lambertiste), identifiée par sa revue théorique La Vérité, plonge ses racines dans le « Centre international de reconstruction de la quatrième internationale » créé en 1981 par Pierre Lambert et ses camarades qui pensaient que l'évolution de la Quatrième Internationale après la seconde guerre mondiale, sous la direction de Michel Pablo et Ernest Mandel, avait emmené celle-ci bien loin des idées de son fondateur, Léon Trotsky. En effet, ils refusèrent l'entrisme à l'intérieur des partis staliniens, prônée alors par la direction de la Quatrième Internationale qui considérait que la victoire de la bureaucratie stalinienne était imminente[1],[2]. Selon Lambert et ses camarades, la Quatrième Internationale devait être de fait reconstruite[3].
En à Paris, une conférence mondiale de 44 sections du « Centre international de reconstruction de la quatrième internationale » re-proclament la Quatrième Internationale sur les bases d'un de ses documents fondateurs : Le Programme de transition. Cette internationale est, par le nombre de ses sections, la seconde plus large organisation trotskyste sur le plan international, après la Quatrième Internationale - Secrétariat unifié. Actuellement, la Quatrième Internationale (lambertiste) est représentée en France par le « Courant Communiste Internationaliste » du Parti ouvrier indépendant (POI). |
Dans la conception marxiste, la société sans classe, dite aussi société communiste est la fin de toute lutte des classes. Après que le prolétariat, classe la plus opprimée, se soit émancipée par la révolution prolétarienne en renversant la bourgeoisie, la société capitaliste est supprimée. Il n'y a donc plus d'antagonisme de classes, laissant place à une société communiste où les moyens de production sont socialisés. Cette société sans classe n'a jamais vue le jour, mais selon Karl Marx, c'est le sens de l'histoire humaine. |
L’École de Francfort est le nom donné à un groupe d'intellectuels allemands influencés par les travaux de Karl Marx, réunis autour de l'Institut de recherche sociale fondé en 1923. L’École de Francfort est connue pour ses illustres chercheurs, parmi lesquels on compte notamment Theodor W. Adorno, Max Horkheimer, Herbert Marcuse et Walter Benjamin. |
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Alors que la Russie vit encore sous l'autoritarisme du tsar Nicolas II, la récente industrialisation de la fin du XIXe siècle av. J.-C. a prolétarisé une partie de la grande paysannerie russe. On compte désormais une classe ouvrière, une bourgeoisie d'affaire et une classe moyenne - toutes hostiles au pouvoir tsariste. La série de famines, les faillites industrielles et la guerre russo-japonaise déclenchent des toubles sociaux qui s'ajoutent à une situation politique instable. Le mouvement socialiste-révolutionnaire est assez puissant. Les grèves se multiplient dans les grands centres industriels, et le 22 janvier 1905 près de 30 000 personnes manifestent à Saint-Pétersbourg devant le palais du Tsar. L'ordre est donné de tirer sur la foule, on appellera cet épisode le Dimanche rouge, qui déclenche un véritable soulèvement révolutionnaire. Émeutes et grève générale paralysent le pays jusqu'en octobre. Le mouvement vit apparaître les premiers soviets dans les usines et même parmi les soldats. L'accalmie revint lorsque le Tsar accorda la Douma et quelques libertés. |
La religion est envisagée par le marxisme comme une idéologie, une production non-matérielle des sociétés traduisant des rapports sociaux et politiques. La religion est en réalité un “déguisement” d'intérêts de classe, légitimatrice de ceux-ci dans le procésus historique de lutte des classes. C'est la classe dominante qui défend ses intérets de classe sous couvert de la structure religieuse. Celle-ci transmet les illusions nécessaires au maintient de l'ordre social, faisant barrage à la conscience de classe par son effet anesthésiant. C'est cela qui conduit Marx à déclarer « La religion est l'opium du peuple ». |
La Théorie de la valeur est la conception de Karl Marx de la formation de la valeur. Elle s'inspire des théories classiques, mais il critique l'association de valeur avec la rareté. La théorie de Marx s'intéresse surtout à la notion de plus-value, c’est-à-dire la différence entre la quantité de valeur ajoutée par le travail à la marchandise initiale et la valeur du travail nécessaire pour produire (le salaire de l'employé, en quelques sorte). « En tant que valeurs toutes les marchandises ne sont que du travail humain cristallisé. » Le Capital (livre 1)-La marchandise et la monnaie |
Les Bolcheviks sont une fraction du Parti Ouvrier Social-Démocrate de Russie (POSDR), fondée en 1903, puis un parti indépendant après 1913. Le parti est dirigé par Lénine et défend le mot d'ordre de « dictature du prolétariat » comme « condition indispensable de la révolution sociale ». Les bolcheviks préconisent l'alliance du prolétariat et de la paysannerie pour faire la "révolution bourgeoise" puis la "révolution prolétarienne", cette conception les oppose aux mencheviks[réf. nécessaire] - l'autre fraction du POSDR. Au cours de la révolution de 1917, le parti bolchevik prend le pouvoir (au nom des soviets) en octobre, et devient le Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS). |
- http://www.marxists.org/francais/just/ddt1/ddt1_2_0.htm "Pablo révise le marxisme" de S. Just
- http://www.marxists.org/francais/just/ddt1/ddt1_1_3.htm "La crise de la IV° Internationale" de S. Just
- http://www.marxists.org/francais/just/ddt1/ddt1_1_4.htm "Reconstruire la IV° Internationale" de S. Just