Portail:Maurice
 Portail de Maurice  Maurice (Mauritius /məˈrɪʃəs/ en anglais), officiellement la République de Maurice, est un État du sud-ouest de l'océan Indien situé dans l'archipel des Mascareignes à environ neuf cents kilomètres à l'est de Madagascar et à deux cent cinquante kilomètres de La Réunion. L'essentiel de sa superficie et de sa population relève de son île principale, l'île Maurice, qui abrite Port-Louis, sa capitale. | |
 Les 177 km de côtes sont entourées d'une barrière de corail. Un plateau central (entre 400 et 600 mètres d'altitude) constitue l'intérieur des terres. Son sommet est le Piton de la Petite Rivière Noire qui culmine à 828 mètres dans le sud-ouest de l'île. Elle se situe à l'est de Madagascar. L'île Maurice, dépourvue de population autochtone, est découverte par les navigateurs occidentaux au début du XVIe siècle, suite à des expéditions portugaises qui prennent possession de l'île et la nomment Cirné. L'utilisant uniquement comme escale, ils ne se lancent pas dans la colonisation du lieu : c'est ainsi que l'île demeure inhabitée jusqu'à l'arrivée, en 1598, des premiers colons hollandais qui lui donnent son nom actuel. Elle constitue dès lors un lieu de passage important sur la route des Indes et c'est ainsi qu'elle est surnommée « l'étoile et la clé de l'océan indien » (stella clavisque mari indici). D'une manière générale, la position géographique de l'île et son accessibilité font de l'île une escale idéale pour nombreux les navigateurs de la région, du XVIe siècle à nos jours — Port-Louis accueille ainsi près de 350 navires en 1803. De 1715 à 1810, l'île est colonisée par les Français qui, la renommant Île de France, y développent l'agriculture et l'industrie. Ils sont supplantés de force par les Britanniques qui rétablissent l'appellation Île Maurice. Durant les années suivantes, l'île connaît une immigration massive de main d'œuvre en provenance d'Inde, dont les descendants constituent aujourd'hui 70 % de la population insulaire. L'occupation britannique, officialisée par le traité de Paris de 1814, dure jusqu'à l'indépendance de l'île, proclamée le . Maurice devient officiellement une république le . L'Ile Maurice, en forme longue, la République de Maurice (Republic of Mauritius) est indépendante depuis 1968. Actuellement gouvernée par Prithvirajsing Roopun, l'Ile Maurice bénéficie d'une forte majorité hindoue qui influe sur son gouvernement, qui est assez confiné. Le Premier Ministre, Pravind Jugnauth est le chef du gouvernement. Il est également le Ministre de la Défense, de l’Intérieur, de la Fonction publique et des Réformes administratives, de Rodrigues et des autres Iles. Son parti politique est le MSM,mouvement socialiste militant. Il a été élu comme premier ministre en 2019 succédant ainsi a Sir Anerood Jugnauth.  Depuis son indépendance acquise en 1968, Maurice a connu une évolution fulgurante. L'île est passée d'un statut de pays à bas revenus dont l'économie reposait sur l'agriculture à un statut de pays aux revenus intermédiaires dont l'économie diversifiée repose sur un secteur industriel et financier en pleine croissance et sur le tourisme. Durant cette période la croissance annuelle a été de l'ordre de 5 % à 6 %. Ce résultat remarquable se traduit par une amélioration de l'espérance de vie, une baisse de la mortalité infantile et un grand développement des infrastructures. La canne à sucre est plantée sur 90 % environ de la surface cultivée et constitue 25 % des revenus du commerce extérieur. La culture mauricienne est caractérisée par une étonnante diversité d'imaginaires, de langues et de textes. En effet, sur cette île, déserte à l'origine, découverte par les Arabes, visitée par les Portugais et les Hollandais, avec une phase durable de colonisation française et anglaise (jusqu'en 1968), des Africains, descendants d'esclaves, côtoient des descendants de coolies ou engagés indiens et chinois, surtout des commerçants. S'y développa une population de métis ou de mulâtres, issus principalement des noirs, appelés également créoles, et de blancs, venus de France. La majorité de la population est aujourd'hui à 70% indo-mauricienne avec plusieurs castes et une minorité musulmane. Le patrimoine touristique de Maurice est basé principalement sur les atouts tels que :
|
Lumière sur...
 Aphanapteryx bonasia, parfois appelé poule rouge ou râle de Maurice, est une espèce éteinte d'oiseaux de la famille des Rallidae. Connu à partir d'os et de descriptions, c'était un râle incapable de voler, un peu plus grand qu'une poule, qui avait un plumage rougeâtre, des pattes noires et un long bec incurvé. Les ailes étaient petites, et les pattes minces pour un oiseau de cette taille. Il devait se nourrir d'invertébrés, des escargots présentant des traces d'attaque ayant été retrouvés près de son bec. Il a été décrit comme étant attiré par les objets rouges, ce qui aurait été exploité par l'homme pour le chasser. Cet oiseau était endémique des Mascareignes, plus précisément de l'île Maurice, à l'est de Madagascar dans l'océan Indien. Le Râle de Rodrigues (Erythromachus leguati), espèce elle aussi éteinte mais qui vivait sur l'île de Rodrigues, serait son plus proche parent, et les deux oiseaux sont parfois placés dans le même genre, Aphanapteryx. Ses relations de parenté avec les autres râles ne sont pas claires. Aphanapteryx bonasia n'est connu que de descriptions et d'illustrations du XVIIe siècle jusqu'à ce que des restes subfossiles soient décrits en 1869. François Leguat signale en 1693 que l'oiseau est devenu rare. C'est la dernière mention d'oiseaux en vie et l'on pense que l'espèce s'est éteinte vers 1700 à cause de l'homme qui chassait l'animal pour sa chair et qui a introduit le cochon, prédateur des œufs et des jeunes. L'espèce n'est parfois pas différenciée du dodo dans la littérature de l'époque, et il se pourrait que les derniers signalements de dodos, à la fin du XVIIe siècle, correspondent à des Râles de Maurice. |
|
Arborescence des catégories
| |
