Portiragnes

commune française du département de l'Hérault

Portiragnes [poʁ.ti.ʁa.ɲə] (en occitan Portiranhas [pur.ti.'ra.ɲɔs]) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.

Portiragnes
Portiragnes
Église Saint-Félix
Blason de Portiragnes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
Maire
Mandat
Gwendoline Chaudoir
2020-2026
Code postal 34420 et 34450
Code commune 34209
Démographie
Gentilé Portiragnais
Population
municipale
3 247 hab. (2021 en évolution de +1,95 % par rapport à 2015)
Densité 161 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 18′ 19″ nord, 3° 20′ 11″ est
Altitude 15 m
Min. 0 m
Max. 41[1] m
Superficie 20,16 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Portiragnes
(ville isolée)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Agde
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Portiragnes
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Portiragnes
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Portiragnes
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Portiragnes
Liens
Site web http://www.ville-portiragnes.fr/

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, le ruisseau de l'Ardaillou, le ruisseau de la Maïre Vieille et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « plateau de Roquehaute », « la Grande Maire » et « est et sud de Béziers »), trois espaces protégés (la réserve naturelle nationale de Roque-Haute, « la Grande Maire » et la « Roque Haute ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. On distingue Portiragnes-Village et Portiragnes-Plage, station balnéaire.

Portiragnes est une commune rurale et littorale qui compte 3 247 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Portiragnes et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Portiragnais ou Portiragnaises.

Géographie

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Localisation

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Portiragnes est situé le long de la Mer Méditerranée. La commune est bordée par celles de Béziers, Vias et Sérignan.

Communes limitrophes

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Généralités

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La partie côtière dite Portiragnes-Plage (La Redoute-plage jusqu'en 1985 ou parfois simplement : La Redoute) possède le caractère commun au littoral du Languedoc : un cordon de plages appréciées des touristes. Au nord et à l'ouest de Portiragnes-Plage dans un secteur compris entre la plage, l'étang de la Grand Maïre (commune de Sérignan) et le canal du Midi, on trouve une zone humide appelée « Grand Salan », lieu de reproduction de diverses espèces d'oiseaux (flamants roses, guépiers, hérons cendrés, huppes, colverts, tadornes, ibis… et depuis quelques années un couple de cigognes). À l'est de Portiragnes-plage, en direction de Vias, c'est le domaine des campings qui accueillent une vingtaine de milliers de personnes durant l'été. Au-delà du canal du Midi, en remontant vers le nord, on trouve le « village » puis une zone de garrigue en partie cultivée de vignes. L'« aéroport de Béziers - Cap d'Agde » s'y est implanté depuis la fin des années 1990. Dans la garrigue, il est possible d'observer des canepetières, espèce d'oiseaux rare (et protégée) dans la région.

Géologie

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La plaine alluviale de l’Orb, dans sa partie basse, est pour une grande part composée de sédiments (quaternaire). De Béziers à la mer s’épandent les matériaux les plus fins, argiles et limons. Plus généralement, le double bassin de l’Hérault et de l’Orb porte les marques de l’ancienne transformation de ces fleuves en « ria » (ou aber) lors d’un relèvement eustatique (voir Eustatisme) durant le Pliocène. En dessous de Béziers, le lit majeur de l’Orb, encore discernable malgré les activités humaines, est encadré sur la rive gauche par un plateau de molasses marines[2],[3].

Mais, pour Portiragnes, le phénomène le plus marquant est l’importance des basaltes issus du volcanisme. Sur le territoire de la commune, le volcan de Roque-Haute est l’un des plus méridionaux d’une série de volcans alignés grossièrement nord-sud (partant du nord de Millaud jusqu’à une dizaine de kilomètres en mer au sud du Cap d’Agde) qui deviennent de plus en plus « jeunes » au fur et à mesure qu’on s’avance vers le sud. De type strombolien – donc au volcanisme explosif, projectif – le volcan de la Roque-Haute serait le plus jeune volcan du Languedoc, actif il y a « seulement » 0,56 million d’années (bien que d’autres proposent 0,8 ou 0,64 million d’années). Sa faible taille (il n’est qu’une modeste colline) indiquerait que ses éruptions ont peu duré (quelques jours ou semaines) et ont été peu productives. Manifestations secondaires du «point chaud» sous le Massif Central ou des étirements des rivages méditerranéens ? L’origine de ces volcans du Bas-Languedoc fait encore débat[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 583 mm, avec 5,1 jours de précipitations en janvier et 2,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 555,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records BÉZIERS-VIAS (34) - alt. : 15 m, lat : 43°19'19"N, lon : 3°21'09"E
Records établis sur la période du 01-01-1994 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,6 3,5 6 8,7 12,2 15,9 18,3 18 14,6 12 7,3 4 10,3
Température moyenne (°C) 7,8 8,3 11,1 13,6 17,2 21,4 24 23,7 19,9 16,5 11,6 8,3 15,3
Température maximale moyenne (°C) 12,1 13,1 16,3 18,6 22,3 27 29,7 29,3 25,3 21 15,9 12,6 20,3
Record de froid (°C)
date du record
−9,6
05.01.1995
−7,6
11.02.12
−8,7
02.03.05
−1,6
14.04.1998
3,4
01.05.01
7,4
12.06.19
9,8
13.07.00
10,1
30.08.1998
6,3
29.09.20
−0,8
31.10.1997
−7,4
22.11.1998
−8,1
17.12.01
−9,6
1995
Record de chaleur (°C)
date du record
21,1
13.01.04
23,8
19.02.23
28,1
30.03.12
32,5
08.04.11
33,6
28.05.06
39,7
28.06.19
40,4
15.07.22
39,4
02.08.22
34,8
23.09.18
33,1
02.10.1997
24,9
09.11.15
21,4
23.12.22
40,4
2022
Précipitations (mm) 47,5 52 41,4 51,2 42,4 26,3 13,7 25,5 61,6 83,9 68,6 41,2 555,3
Source : « Fiche 34209002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10],[11].

Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[19] :

  • le « plateau de Roquehaute », d'une superficie de 154,83 ha, un site exceptionnel comprenant plus de 200 mares temporaires méditerranéennes d'une très grande richesse floristique et offrant de nombreux faciès et de nombreux éléments d'associations de l'Isoetion[20] ;
  • « la Grande Maire », d'une superficie de 422 ha, une petite surface des milieux naturels typiques des côtes basses languedociennes : un cordon dunaire constitué des dunes typiques méditerranéennes de l'avant-dune, à la dune blanche et à la dune grise (dune fixée)t en bon état de conservation et, en arrière de ce cordon, une zone humide avec des formations imbriquées en mosaïque (sansouires, lagunes et prés salés)[21] ;

et un au titre de la directive oiseaux[19] :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[23] :

  • le « domaine de Roque-Haute » (127 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;
  • « la Grande Maïre » (388 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
  • le « lido de la Grande Maïre » (15 ha), couvrant 3 communes du département[26] ;
  • la « plaine de Béziers-Vias » (606 ha), couvrant 4 communes du département[27] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[23] : le « marais et ancien grau du Libron » (331 ha), couvrant 2 communes du département[28].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Portiragnes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Portiragnes[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[29]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[30].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,2 %), zones urbanisées (9,8 %), zones humides côtières (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %), eaux maritimes (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %), terres arables (0,1 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Portiragnes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Béziers-Agde, regroupant 15 communes autour des bassins de vie de Béziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[34], retenu au regard des submersions marines et des débordements de cours d’eau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'Hérault. Les crues historiques antérieures à 2019 les plus significatives sont celles du , un épisode généralisé sur la quasi-totalité du bassin, et du , un épisode cévenol en partie supérieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[35]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1993, 1995, 1996, 1997, 2001, 2005, 2014, 2018 et 2019[36],[32].

Portiragnes est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[37].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Portiragnes.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 772 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 600 sont en aléa moyen ou fort, soit 42 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].

La commune est en outre située en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 7] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[42].

Toponymie

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Attestée sous les formes Guilhelmus clericus de Portainiacos (vers 1035), Rostagnus de Porcairanicis en 1116, Bernardus de Porcairanicis en 1118, Petri Gaucelini de Porcairanegues en 1141, Porchairanegues en 1142, in castro de Porcairanicis en 1152, ad Porcaranecas en 1179, apud Porcarainegues en 1213, castrum de Porcairanicis en 1231, Azalais de Porcairagues au XIIIe siècle, de Porcayranicis en 1351, de Porcairanicis au XVIe siècle, Portiraignes en 1708, Portiragnes en 1740.

Domaine gallo-romain : latin Porcarius, surnom de basse époque + suffixe -anicis. Le changement Porc > Port peut s'expliquer par l'attraction tardive du mot « port », le village se trouvant au bord d'un étang asséché[43],[44]

Histoire

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Les fouilles notamment du pont de la Roque-Haute et de Peiro Signado mettent en évidence, pour la Roque-Haute, une des plus anciennes installations du Néolithique (5750-5600 av. J.-C.) d’agriculteurs éleveurs dont l'origine semble toscane et, pour Peiro Signado, un peuplement également agricole mais d'origine différente, venant du nord[45].

Une douzaine d’établissements ruraux datant de l’Antiquité romaine ont été mis au jour (-121 à 462 après J.-C.). Avec la fin de l’empire romain, Portiragnes fait partie du royaume des Wisigoths. On a pu mettre à jour des vestiges datant de cette époque. Le village s’est implanté en bordure de l’embouchure de l’Orb qui se divisait en trois bras; l’un se jetant dans la Riviérette, le second dans la Grande Maïre et le troisième qui reste sensiblement le cours du fleuve actuel. La terre y était incultivable, car salée, couverte de salicornes et de saladelles. C’était une terre de moutons. Jusqu’à la 2e moitié du XXe siècle, les zones humides des marais étaient insalubres, infestées de moustiques et peu fréquentées.

Au Moyen-Âge, Portiragnes était sous la domination des évêques d’Agde avant que l’église devenue prieuré soit rattachée à la cathédrale de Béziers. Le droit de l’évêque d’Agde sur l’église Saint-Félix de Portiragnes est confirmé dans des écrits de 1156. Aux XIIe et XIIIe siècles, Azalaïs de Porcairagues, une personnalité noble et instruite, probablement originaire de Portiragnes – comme son nom l’indique, Porcairagues étant l’ancien nom du village - était très connue dans l’Europe entière en tant que jeune troubadour. Les femmes troubadours sont assez rares au Moyen-Âge, le terme de « troubadour » étant plutôt employé pour qualifier les auteurs/interprètes de chants lyriques relatant leurs exploits ou de poèmes d’amour.

Sous la Révolution, Portiragnes est un petit village de 60 feux en tout. La population du village était composée en majorité de bergers, de brassiers et de valets de labour. Les maisons, minuscules, sont en minorité par rapport aux écuries "patus" et pailliers. Les notables - tous parents ou alliés - sont les propriétaires des troupeaux, des champs et des pâturages. Ils ne vivent pas au village (mais à Villeneuve, Cers ou Béziers). Plusieurs façades d'aujourd'hui (rue Muette, du Vieux-Puits, de la Tour, place Saint-Jacques) portent des dates antérieures à 1789[46]

Vers la fin du XIXe siècle, c’est la vigne qui fait vivre le village[47].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[48]
Période Identité Étiquette Qualité
1896 1919 Auguste de Crozals   Président du Syndicat agricole de Béziers
1919 1926 Gustave Milhé de Saint Victor   Officier de cavalerie
1927 1939 Gérard Poursines    
1940 1945 Germain Icher (non élu)    
1945 mai 1975 (décès) Augustin Trouche SFIO puis PS  
juin 1975 mars 1977 Alain Forner PS  
mars 1977 1979 Joseph Calas PCF  
1979 mars 2001 Claude Exposito PS  
mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Lugan DVG  
mars 2008 décembre 2011 Claude Exposito DVG  
janvier 2012 En cours Gwendoline Chaudoir DVD puis Agir[49]  

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].

En 2021, la commune comptait 3 247 habitants[Note 8], en évolution de +1,95 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
262337292375375424428433472
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
468464483447505569623619717
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
780810831887921993922837915
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
9721 1091 2021 3481 7702 2782 9923 0943 243
2017 2021 - - - - - - -
3 1343 247-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 1 585 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 395 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 050 [I 6] (20 330  dans le département[I 7]). 47 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 9,8 % 11,7 % 14,2 %
Département[I 9] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 712 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (55,4 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs) et 30,4 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 677 emplois en 2018, contre 656 en 2013 et 614 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 965, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,1 %[I 12].

Sur ces 965 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 313 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 83,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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414 établissements[Note 12] sont implantés à Portiragnes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 414 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
27 6,5 % (6,7 %)
Construction 68 16,4 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
170 41,1 % (28 %)
Information et communication 4 1 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 9 2,2 % (3,2 %)
Activités immobilières 36 8,7 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
30 7,2 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
28 6,8 % (14,2 %)
Autres activités de services 42 10,1 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,1 % du nombre total d'établissements de la commune (170 sur les 414 entreprises implantées à Portiragnes), contre 28 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :

  • Camping L'emeraude, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (1 820 k€)
  • SVIS, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (1 361 k€)
  • Soc Exploit Garage Solier, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (1 269 k€)
  • Goudronnage Grand Sud, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (667 k€)
  • B & S, restauration traditionnelle (424 k€)

Agriculture

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La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 114 75 59 33
SAU[Note 15] (ha) 892 1 226 770 1 125

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 75 en 2000 puis à 59 en 2010[57] et enfin à 33 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[58],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 892 ha en 1988 à 1125 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 34 ha[57].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Carte postale de la mairie en 1909.

Animal totémique

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Lo Buòu défil

Lou Biou (en occitan : lo Buòu), qui signifie « le bœuf » ou « le taureau », fait partie des animaux totémiques de l’Hérault. C'est en 2005, d'après un travail auprès des écoliers de Portiragnes, que l'histoire du taureau va naître. Suivant les recommandations des enfants, trois amis vont donner vie au « Biou » en 2009.

La féria de Portiragnes se déroule chaque année.

Héraldique

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Les armoiries de Portiragnes se blasonnent ainsi :

D'hermine, au sautoir losangé d'or et d'azur.

Personnalités liées à la commune

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Jumelages

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Portiragnes est jumelée avec Drapeau de la France Vieille-Brioude (France).

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[41].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Portiragnes », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Portiragnes ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béziers », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Portiragnes » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Portiragnes » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Portiragnes » (consulté le ).
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  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Portiragnes » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources

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  2. H2Geau, « Atlas des zones inondables du bassin versant de l’Orb par analyse hydrogéomorphologique », Direction régionale de l’environnement Languedoc-Roussillon, Montpellier, 2005, p. 13 ainsi que « Carte géologique du bassin versant de l’Orb et tronçons de l’Orb (d'après la carte géologique du BRGM 1/1 000 000 modifiée) », p. 11.
  3. Amberta, Paul Aguilarb, Jean-Pierre et Michaux, Jacques, « Évolution géodynamique messino-pliocène en Languedoc central: le paléo-réseau hydrographique de l'Orb et de l'Hérault (sud de la France) », Geodinamica Acta Volume 11, Issues 2-3, March-August 1998, Pages 139-146, Elsevier SAS, doi:10.1016/S0985-3111(98)80010-7
  4. Dautria J.-M., « Présentation du Volcanisme récent du Bas- Languedoc », Document PDF, Université de Montpellier 2, Montpellier, sd (2009 ?), p. 1 et 2 lien : http://www.gm.univ-montp2.fr/spip/IMG/pdf/Volcanisme.pdf
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Beziers-Vias » (commune de Saint-André-de-Sangonis) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Beziers-Vias » (commune de Portiragnes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
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  43. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 300
  44. Toponymie des villages autour de Béziers
  45. Guilaine Jean, Manen Claire, Vigne Jean-Denis et al. "Pont de Roque-Haute Nouveau regard sur la néolithisation de la France méditerranéenne", CRPPM EHESS Archives d'Écologie Préhistorique, Toulouse, 2007 Voir aussi le musée Jean-Saluste à Portiragnes où de nombreuses pièces issues des fouilles sont exposées
  46. Delhon Geneviève, Delhon Jacques "Portiragnes Chroniques d'un village pendant la période révolutionnaire, ed. de la Ville de Portiragnes, Portiragnes, 1989
  47. « Laissez vous conter Portiragnes »
  48. Portiragnes Passion, « Elections municipales portiragnaises et ses évolutions (redif.). », sur blog.com, Photo Portiragnes Passion, (consulté le ).
  49. « Biterrois : Gwendoline Chaudoir, la maire de Portiragnes rejoint Agir la droite constructive », Midi libre,‎ (lire en ligne).
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  54. « Entreprises à Portiragnes », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  55. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  56. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  57. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Portiragnes - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  58. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
  59. « Eglise Saint-Félix », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Jean Crozals, « Pierre Duchartre 1811-1894 : sa vie, sa correspondance », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, t. 1,‎ , p. 119-165
  • Geneviève Delhon et Jacques Delhon, Portiragnes : chronique d'un village pendant la période révolutionnaire, Portiragnes, Ville de Portiragnes, , 23 p.
  • J.C. Ecallier, « Les poteries des Jonquies à Portiragnes (Hérault) : données analytiques nouvelles », Bulletin de la Société préhistorique française,‎
  • Jean Grimal, « Le fonds de cabane mailhacien des "jonquies" à Portiragnes (Hérault) », Archéologie en Languedoc, no 2,‎ , p. 85-96
  • Jean Grimal, « A propos du croissant-Chenet de Portiragnes », Bulletin de la Société d'études scientifiques de Sète et de sa région, no 3,‎ , p. 36-47

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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