Sainte-Marie-du-Mont (Manche)

commune française du département de la Manche
(Redirigé depuis Pouppeville)

Sainte-Marie-du-Mont est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie.

Sainte-Marie-du-Mont
Sainte-Marie-du-Mont (Manche)
L'église Notre-Dame.
Blason de Sainte-Marie-du-Mont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité CC de la Baie du Cotentin
Maire
Mandat
Charles de Vallavieille
2020-2026
Code postal 50480
Code commune 50509
Démographie
Gentilé Montois[1]
Population
municipale
703 hab. (2021 en évolution de −4,09 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 42″ nord, 1° 13′ 34″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 42 m
Superficie 26,98 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Carentan-les-Marais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Carentan-les-Marais
Législatives 1re circonscription de la Manche
Localisation
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Sainte-Marie-du-Mont
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Sainte-Marie-du-Mont
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Sainte-Marie-du-Mont
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Sainte-Marie-du-Mont
Liens
Site web https://saintemariedumont.fr/

Géographie

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Localisation

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Saint-Marie-du-Mont se trouve au sud-est de la presqu'île du Cotentin, juste au nord de la ville de Carentan, à l'ouest de la baie des Veys, le débouché de la Douve et de la Vire.

La commune fait partie du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. Le sentier de grande randonnée GR 223 y passe.

Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Carentan-les-Marais ainsi que dans son bassin de vie, et dans la zone d'emploi de Saint-Lô[I 1]

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Audouville-la-Hubert, Blosville, Boutteville, Hiesville, Turqueville et Carentan-les-Marais.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 26,98 km2 ; son altitude varie de 1 à 42 mètres[3].

Hydrographie

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Carte hydrographique de la commune.

De nombreux canaux de drainage sont aménagés dans la commune. Ils renvoient leurs eaux dans la Grande Vrique et la Petite Crique.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

  • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 10,8 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 787 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1997 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records STE MARIE DU MO (50) - alt : 5 m 49° 24′ 12″ N, 1° 10′ 06″ O
Statistiques établies sur la période 1997-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1997 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,6 3,5 4,7 6 9,2 11,3 12,9 13 11,4 9,2 6,1 3,5 7,9
Température moyenne (°C) 6,2 6,5 8 9,8 12,8 15,4 17,1 17,3 15,6 12,8 9,2 6,3 11,4
Température maximale moyenne (°C) 8,9 9,6 11,4 13,7 16,4 19,4 21,2 21,7 19,8 16,5 12,4 9,2 15
Record de froid (°C)
date du record
−8,3
10.01.09
−7,8
11.02.12
−4,3
02.03.04
−2,9
06.04.06
−0,7
02.05.21
3,1
26.06.13
4,9
31.07.15
4,6
30.08.11
2,7
25.09.18
−3,5
30.10.1997
−6,1
22.11.1998
−6,1
16.12.09
−8,3
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16,2
01.01.22
18,3
24.02.21
23,3
30.03.17
24,3
09.04.17
31,1
27.05.05
33,4
21.06.17
37,2
19.07.16
35,6
01.08.13
30
11.09.1999
29,2
01.10.11
21,4
01.11.15
16,5
30.12.21
37,2
2016
Précipitations (mm) 90,8 73,4 69,6 63 56,9 50 56,4 66,9 64 106,7 101,3 114,5 913,5
Source : « Fiche 50509002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Au nord-est de la commune, se trouve la réserve naturelle nationale du domaine de Beauguillot, une réserve naturelle nationale classée en 1980, qui occupe 820 hectares, dont 242 hectares de terre, au cœur de la baie des Veys et protège un ensemble de milieux humides favorables à l'avifaune. Son extention de 315 ha a été décidée en 2021. On y trouve des milieux naturels composés de vasières, de prés-salés, de dunes, de mares et de prairies humides, fréquentés par de très nombreux oiseaux, ainsi que par une colonie de phoques veaux marins[11],[12].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Sainte-Marie-du-Mont est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].

Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carentan-les-Marais, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[17].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (94 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62 %), terres arables (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), zones urbanisées (0,9 %), zones humides côtières (0,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)[18].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 555, alors qu'il était de 530 en 2016 et de 502 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 58,1 % étaient des résidences principales, 37,8 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,9 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sainte-Marie-du-Mont en 2021 en comparaison avec celle de la Manche et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (37,8 %) supérieure à celle du département (14,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Sainte-Marie-du-Mont en 2021.
Typologie Sainte-Marie-du-Mont[I 3] Manche[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 58,1 77,1 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 37,8 14,9 9,7
Logements vacants (en %) 4 8 8,1

Toponymie

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Le hameau de Pouppeville est le premier emplacement paroissial de Sainte-Marie-du-Mont, avec une église dédiée à la Vierge, abandonnée à la Révolution et ruinée[19].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Popavilla entre 1047 et 1053, ecclesia Pompeville entre 1056 et 1066, Sancta Maria de Monte entre 1278 et 1287[20].

Pouppeville désigne, aujourd'hui, un hameau de la commune[20].

Histoire

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Antiquité

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Le bourg se développe au croisement de plusieurs voies gallo-romaines[21]. Le hameau la Chaussée rappelle le passage d'une de ces voies[22].

Moyen Âge

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La seigneurie est longtemps la possession de la famille Aux Épaules[22].

Au début de la guerre de Cent Ans, l'armée d'Édouard III d'Angleterre, fraîchement débarquée à la Hougue le prend et ravage la ville lors de sa chevauchée qui se terminera par la bataille de Crécy et la reddition de Calais[23].

Sainte-Marie-du-Mont est alors le siège d'une cour de justice dépendant du bailliage de Saint-Sauveur-le-Vicomte[22].

Époque contemporaine

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Seconde Guerre mondiale

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Le centre-ville avec des GI's, le .

Lors du débarquement de Normandie, le , les troupes américaines de la 4e division d'infanterie débarquèrent sur la plage de la Madeleine, nommée Utah Beach et les parachutistes des 82e et 101e divisions aéroportées furent largués dans les environs. Sainte-Marie-du-Mont est une des communes revendiquant le titre de premier village français continental libéré le .

Au lieu-dit la Madeleine a été érigé un monument en l'honneur des marins danois. Huit-cents d'entre eux participèrent à la logistique du débarquement sur des navires alliés[24].

Politique et administration

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La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Cherbourg-Octeville du département de la Manche[I 1].

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Sainte-Mère-Église[3]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Carentan-les-Marais[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Manche.

Intercommunalité

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Penvénan était membre de la communauté de communes de Sainte-Mère-Église, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, celle-ci a fusionné avec la communauté de communes de Carentan-en-Cotentin pour former, le , la communauté de communes de la Baie du Cotentin, dont est désormais membre la commune[I 1].

Liste des maires

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Liste des maires[25],[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790   Jean Charles Cornavin de Chanvalon    
         
1793   Jean Charles Cornavin de Chanvalon    
1800 1808 Jean-Louis Flaguais    
1813   Vincent Larsonneur de Gouvets    
1822 1826 Jean-Louis Flaguais    
1831 1848 Charles François Falaize    
1853 1870 Isidore Le Goupils    
         
1949 1991 Michel de Vallavieille[26] SE Agriculteur
1991 1998 Jean Lavillonnière   Directeur du centre d'insémination de l'Ucaen
Mort en fonction
1998 mai 2020[27] Henri Milet[28],[29],[30] SE Agriculteur retraité
mai 2020[31] En cours
(au 19 décembre 2024)
Charles de Vallavieille[32]   Retraité de l'agriculture, fils de Michel de Vallavielle[33]
Directeur du musée du débarquement Utah Beach[34]

Jumelages

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Équipements et services publics

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2021, la commune comptait 703 habitants[Note 6], en évolution de −4,09 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3221 3581 3091 3561 3981 4721 4191 4221 398
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3521 3571 4131 3141 3521 3321 3221 2981 341
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2341 2191 1489991 008921948971954
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
981896804765779804778770735
2018 2021 - - - - - - -
713703-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) beurre d'Isigny et crème d'Isigny[38].

Depuis , Sainte-Marie-du-Mont forme avec Sainte-Mère-Église et Ravenoville un groupement de « communes touristiques »[39].

En 2024, l’hôtel Le Grand Hard du domaine d’Utah Beach reçoit sa quatrième étoile[40]

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Le château de Sainte-Marie-du-Mont, inscrit monument historique[41].
Char Sherman exposé à Utah Beach.
Utah Beach.

Musées et monuments liés au débarquement

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  • Plage d'Utah Beach
  • Musée du débarquement Utah Beach. Le musée retrace l'exploit militaire du débarquement en Normandie et plus spécifiquement sur la plage d'Utah Beach. Créé en 1962, il est situé juste en bord de plage, là même où les troupes américaines ont débarqué au matin du .
    Le musée présente une collection conséquente comprenant un avion bombardier B 26, un véhicule amphibie et un camion GMC[42], de photos d'archives, de maquettes, de cartes d'état major, et d'objets particuliers de vétérans et diffuse un film d'archive en trois langues.
  • Borne no 00 de la « voie de la Liberté » à Utah Beach.
  • Lone Sailor, statue en hommage aux marins de l'US Navy.
  • Monument de la Résistance, inauguré en 2021.
  • Musée de l'Occupation (fermé) dans l'ancien hospice Hauchemail fondé en 1688 par la duchesse de Ventadour et qui servit de garnison aux Allemands. Il hébergea la Kommandantur allemande avant de devenir le quartier général de la 4e division d'infanterie. Ce musée surprend, avec ses peintures murales réalisées par les soldats allemands eux-mêmes.
    Dans la matinée du , et jusqu'au , il est le quartier général des troupes américaines pour la région d'Utah Beach. Ce bâtiment aujourd'hui propriété privée, est Logo monument historique Inscrit MH (2017)[43],[44] notamment pour les fresques du rez-de-chaussée illustrant la situation et le discours propagandiste de l'occupant allemand dans une zone littorale allemande éminemment stratégique.
  • Musée de la Libération. Situé face à l'église, ce musée, fermé depuis le , abritait une collection d'uniformes, d'armements, de matériels et de véhicules américains et allemands. Des trophées capturés et des objets de fouille issus du champ de bataille où les parachutistes de la 101e division aéroportée et les unités américaines débarquant des plages affrontèrent les troupes allemandes.

Autres éléments du patrimoine

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  • Chapelle Sainte-Marie-Madeleine. La première chapelle a été construite en l'an 900 par Vieul aux Épaules. Elle est reconstruite en ex-voto au XVIe siècle par des navigateurs anglais.
    Détruite en 1944, elle est reconstruite en 1959 avec les vestiges du monument[47].
  • Château de l'Islet Logo monument historique Inscrit MH (1984)[49], derrière l'église, l'un des plus anciens du Cotentin. Sa première construction, sans doute simple fortin en bois fut remplacé par un château fort, qui comprenait fossés, donjons, ponts-levisetc. Il est démoli par Robert-aux-Épaules au début du XVIIe siècle et remplacé par un château, comprenant deux corps de logis identiques bordant les deux côtés opposés d'une cour fermée entourée de douves. Ce dernier est abandonné au XVIIIe siècle et est par la suite partiellement détruit, notamment au moment de la Révolution française. Peu de vestiges en attestent : une porte ronde avec poterne et un logis à tourelles du XVe siècle[21].
  • Ferme de Grandies, semblait appartenir au XVIIe siècle aux Brohier, seigneur des Grandis. Le logis est un corps de bâtiment de plan rectangulaire allongé, construit en moellon de calcaire et couvert par un toit à croupe en ardoise qui conserve un bel épi de faîtage[50].
  • Ferme manoir de la Maillardière (XVIIe siècle)[51].
  • Ferme manoir de Lavalle.
  • Le Manoir à Sainte-Marie-du-Mont avec ruine d'un pigeonnier. La terre du manoir fit partie des biens du maréchal Prince de Soubise, vendus en 1821. À la fin du XXe siècle, la famille Gosselin possédait simultanément le manoir, à la Rivière et le manoir de Brucheville.
  • Manoir d'Haudienville (XVIe siècle), aujourd'hui séparé par un mur de clôture qui divise le manoir en deux propriétés. Ce remarquable manoir possédait une chapelle fondée en 1660. Son logis est une vaste construction comprenant un corps de bâtiment rectangulaire flanqué d'un pavillon[52].
  • Manoir de Blainville[53].
  • Manoir de la Chaussée.
  • Manoir de Franqueville.
  • Manoir de la Houssaye[55].
  • Manoir de la Rivière[56] (XVIe siècle), le logis est construit en moellon de calcaire et couvert par un toit en ardoises à pignons découverts. C'est un long bâtiment flanqué d'une tour d'escalier hexagonale supportant une chambre carrée[57].
    De belles dépendances agricoles sont datées de 1793.
  • Manoir de la Vienville, son nom a évolué de Viéville (après 1656), puis la Vieuville.
    Entre 1656 et 1699, Jean Mouton, époux de Mlle Françoise de Hauchemail, héritière du manoir, entreprennent d'importants travaux de rénovation. De l'ancien manoir subsistent quelques vestiges du XVIIe siècle qui retiennent l'attention, dont un long bâtiment agricole abritant remarquables charreterie et écurie[58].
  • Manoir de Mardelle[59].
  • Ancienne pompe près de l'église.
  • L'hippodrome de Sainte-Marie-du-Mont[60].
Pour mémoire
  • Motte signalée par l'abbé Louis. La motte se trouvait au lieu-dit la Butte d'Oxford, et on y voyait encore des traces d'enceinte et de fossés (Abbé Louis, 1835, 530). Le champ où se trouvait la motte est situé en bordure de mer au lieu-dit le Grand Vey[61].
  • Il y avait au village de Sainte-Marie-du-Mont deux chapelles, dont celle de Saint-Antoine dite des Lépreux ou des Ladres détruite au début du XVIIe siècle[62].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Sainte-Marie-du-Mont (Manche) Blason
D'or au gousset d'azur chargé d'une épée d'argent surmontée d'un drakkar du même, la voile surchargée d'un léopard de gueules, ledit gousset accosté de deux fleurs de lys du même[64].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 233.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 523.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Manche », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  5. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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  27. « Sainte-Marie-du-Mont. Henri Milet, maire, ne se représentera pas », Ouest-France,‎ (lire en ligne Accès limité) « Après trente et un ans de vie municipale, dont vingt-deux en tant que maire, Henri Milet, 68 ans, jette l’éponge : il ne se représentera pas en mars 2020 ».
  28. « Henri Milet brigue un nouveau mandat », Ouest-France,‎ (lire en ligne Accès payant) « Henri Milet, élu depuis 1989 et maire de Sainte-Marie-du-Mont depuis 1998, sera candidat en mars pour un nouveau ».
  29. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Un 4e mandat de maire pour Henri Milet », Ouest-France,‎ (lire en ligne) « Depuis vendredi soir, Henri Milet a entamé son 4e mandat de maire. « Trois et demi, corrige-t-il, car la première fois c'était en 1998 suite au décès du maire en place ».
  30. Michel Blot, « Il a consacré 31 ans à sa commune du Cotentin : Henri Millet devient maire honoraire », La Presse de la Manche,‎ (lire en ligne) « Henri Millet a consacré 31 ans de sa vie au service de sa commune de Sainte-Marie-du-Mont (Manche). Il est devenu conseiller municipal en mars 1989, comme Michel de Vallavieille qui sera élu maire en 1991. En 1995, Henri Millet devient adjoint et en 1998, au décès de Michel de Vallavieille, il sera élu maire jusqu’en mai 2020, soit 22 ans ».
  31. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
  32. Michel Blot, « Ce discret maire du Cotentin reçoit une prestigieuse distinction nationale », La Presse de la Manche,‎ (lire en ligne) « Maire de Sainte-Marie-du-Mont (Manche) et président du musée du Débarquement d’Utah Beach, Charles de Vallavieille a reçu le 9 octobre 2024 une Marianne d’or ».
  33. « Sainte-Marie-du-Mont. 1994 : une façade sur la mer », Ouest-France par MaVille,‎ (lire en ligne) « Michel de Vallavielle est décédé depuis 1991 et son fils, Charles de Vallavieille, se retrouve adjoint du nouveau maire Jean Lavillonnière ».
  34. « Charles de Vallavieille : « directeur du musée du Débarquement de Utah Beach : une compétence de cœur », Ministère des Armées et des anciens combattants (consulté le ) « Maire de Sainte-Marie-du-Mont (Manche) et correspondant défense depuis 2020, Charles de Vallavieille est très impliqué dans la transmission de la mémoire du débarquement de Normandie, mission qu’il exerce également en tant que directeur du musée du Débarquement de Utah Beach ».
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  45. « Église et sa place », notice no PA00110591, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, et « Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption », notice no IA00001234, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  60. « Courses, repas, animation musicale... Un hippodrome en fête ce dimanche », La Presse de la Manche,‎ (lire en ligne) « L'hippodrome de Sainte-Marie-du-Mont (Manche) accueille, ce dimanche 6 août 2023, huit course de trot. Au programme aussi : un repas champêtre et une animation musicale ».
  61. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 202.
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  63. Julien Munoz, « Après la mort de l’écrivain Gilles Perrault, les réactions affluent », La Presse de la Manche,‎ (lire en ligne).
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