Siège de Fort-Dauphin

bataille navale

Le siège de Fort-Dauphin se déroula pendant la révolution haïtienne, le .

Le siège

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Vue du fort Saint-Joseph de Fort-Dauphin en 2009.

À la fin du mois de , une flotte espagnole de trois navires de ligne accompagnés d'une frégate débarquent 400 soldats à terre et réalise le blocus de Fort-Dauphin. Le 28 janvier[1], les Républicains, commandés par le mulâtre Candy, se rendent à l'amiral Gabriel de Aristizábal (es) sans tirer un seul coup de feu. Candy émet toutefois comme condition que les troupes noires de Jean-François ne soient pas autorisées à pénétrer dans la ville. Cependant les Espagnols ne respectent pas les conditions de la capitulation. Candy est arrêté et est ultérieurement envoyé travailler dans les mines au Mexique. La ville est occupée par les Espagnols du régiment de Porto Rico sous les ordres de Don Joaquim de Saso[2]. Les Espagnols s'emparent de 41 canons, aucun de leur soldat n'est tué ; du côté républicain, 1 031 soldats sont retenus comme prisonniers de guerre[3].

Fort-Dauphin est rebaptisé Fort-Liberté par les révolutionnaires en 1820.

  1. Saint-Rémy 1850, p. 115.
  2. Madiou 1847, p. 169-170.
  3. Marley 2008, p. 538.

Bibliographie

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